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Économie

Ethiopie : 1,87 milliard de dollars de recettes grâce aux exportations de café

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L’Éthiopie a franchi un cap majeur dans sa filière café. Selon l’Autorité éthiopienne du café et du thé (ECTA), le pays a généré 1,87 milliard de dollars grâce à ses exportations de café sur les dix premiers mois de l’année fiscale 2024-2025, un niveau de recettes jamais atteint auparavant sur une période équivalente.

Entre juillet 2024 et avril 2025, 354 302 tonnes de café ont été exportées, un volume qui dépasse de 147 % les objectifs fixés et représente une hausse de 70 % par rapport à la même période l’an dernier. Côté recettes, la progression est également remarquable : +87 % en valeur, soit près de 870 millions de dollars supplémentaires.

Les trois principaux marchés de destination ont été l’Allemagne, l’Arabie Saoudite et les États-Unis, représentant à eux seuls près de 150 000 tonnes importées.

L’Allemagne arrive en tête avec 61 239 tonnes, pour un revenu estimé à 295 millions de dollars, soit 17 % du total.

L’Arabie Saoudite suit de près avec 60 182 tonnes, générant 290,7 millions de dollars, soit 20 % des recettes.

Les États-Unis ferment le trio avec 28 299 tonnes, équivalant à 192 millions de dollars de revenus.

Cette performance exceptionnelle est saluée par Adugna Debela, directeur général de l’ECTA, comme le résultat d’un effort national coordonné, impliquant producteurs, coopératives, exportateurs et institutions publiques. Il se dit optimiste quant à la poursuite de cette dynamique jusqu’à la clôture de l’exercice fiscal, en juin prochain.

L’Éthiopie, reconnue comme le berceau du café arabica, est le premier producteur africain et le cinquième au niveau mondial, derrière le Brésil, le Vietnam, la Colombie et l’Indonésie. Dans un pays où l’agriculture reste la base de l’économie, le café représente une source stratégique de devises et un pilier de la croissance rurale.

Avec une demande mondiale soutenue et des prix toujours élevés, le café éthiopien semble bien parti pour consolider sa place sur la scène internationale.

Source : https://fr.africanews.com/2025/05/15/lethiopie-enregistre-un-record-historique-dexportation-de-cafe/

Économie

UEMOA : La BCEAO lance la Plateforme Interopérable du Système de Paiement Instantané

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La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a procédé, ce 30 septembre 2025 à Dakar, au lancement officiel de la Plateforme Interopérable du Système de Paiement Instantané (PI‑SPI). La cérémonie, présidée par Monsieur Cheikh DIBA, Ministre des Finances et du Budget de la République du Sénégal, représentant le Président du Conseil des Ministres de l’UMOA, s’est déroulée en présence de Monsieur Alioune SALL, Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique de la République du Sénégal, des hautes des Autorités des institutions de l’Union, de partenaires techniques et financiers, ainsi que des principaux acteurs du secteur financier de l’Union.

Lors de son allocution, le Gouverneur de la BCEAO, Monsieur Jean‑Claude Kassi BROU, a souligné que la mise en place de la plateforme PI‑SPI constitue l’aboutissement d’une vision partagée par les Autorités de l’Union, portée par la Banque Centrale, en faveur d’un écosystème financier plus inclusif, plus dynamique et plus performant.

PI‑SPI est un système de paiement instantané et interopérable, accessible en continu dans les huit pays de l’UEMOA. Conçu pour permettre des transactions rapides et sécurisées entre les différents prestataires de services de paiement, il vise à améliorer l’efficacité, la sécurité et l’inclusivité des paiements au sein de l’Union, avec pour objectif de renforcer l’inclusion financière, réduire l’usage des espèces fiduciaires, promouvoir l’innovation et consolider l’intégration économique et financière de l’Union.

L’Union a réalisé des avancées significatives en matière de digitalisation financière, notamment la progression spectaculaire des paiements électroniques, passés de 260 millions à plus de 11 milliards entre 2014 et 2024, ainsi qu’un taux d’inclusion financière désormais estimé à 74%, contre moins de 15 % deux décennies plus tôt.

PI‑SPI vient consolider cette dynamique en apportant des bénéfices concrets à l’ensemble des parties prenantes :

Pour les particuliers, un accès simple, gratuit et instantané à leurs fonds, quel que soit le canal ou l’établissement utilisé ;

  • Pour les commerçants, une acceptation universelle des paiements via un QR code standardisé ;
  • Pour les entreprises, une meilleure gestion de trésorerie et une automatisation des flux ;
  • Pour les administrations publiques, une optimisation du paiement des salaires, des aides sociales et du recouvrement fiscal ;
  • Pour les banques et fintechs, un élargissement de l’offre de services, une réduction des coûts d’intégration et des opportunités de développement accrues.
     

Le Gouverneur Jean‑Claude Kassi BROU a salué la mobilisation des banques, établissements de monnaie électronique et institutions de microfinance déjà connectés à la plateforme, appelant l’ensemble des institutions de paiement de l’Union à rejoindre la dynamique. Il est également revenu sur le choix stratégique de la BCEAO de concevoir et de développer cette infrastructure intégralement en interne, grâce à la mobilisation de jeunes talents, des ingénieurs issus des meilleures écoles et universités de l’Union, dirigés par les équipes de la Banque Centrale et guidés dans leur mission par Monsieur Abdoulaye SECK, alors Secrétaire Général de la BCEAO. Le Gouverneur a rendu hommage aux membres de l’équipe projet pour leur engagement exemplaire et leur sens du devoir.

Le Gouverneur a rendu hommage aux membres de l’équipe projet pour leur engagement exemplaire et leur sens du devoir.

Une vaste campagne de communication est annoncée dans les huit Etats membres, ainsi qu’un accompagnement ciblé des Trésors publics pour leur intégration diligente à la plateforme.

« Nous entrons dans une nouvelle ère. Adoptons le réflexe PI. », ont déclaré d’une seule voix les différents intervenants, appelant à l’appropriation massive de PI‑SPI par l’ensemble des acteurs économiques, institutionnels et techniques de l’Union.

Source : https://www.bceao.int/fr/content/lancement-officiel-de-la-plateforme-interoperable-du-systeme-de-paiement-instantane-pi-spi

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Économie

Côte d’Ivoire : 7 milliards USD pour construire un complexe d’Hydrodésulfuration de gasoil

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Ce projet, d’un coût d’investissement de 7 milliards de dollars, soit plus de 3.900 milliards de Fcfa, confirme l’engagement de la Côte d’Ivoire d’être un hub énergétique régional.

Dans ce contexte, la Société ivoirienne de raffinage (SIR) a lancé ce jeudi 2 octobre 2025 les travaux de construction d’un Complexe d’Hydrodésulfuration du gasoil (HDS), visant à réduire la teneur en soufre du gasoil produit, en présence du Premier ministre Robert Mambé.

Selon le ministre du Pétrole et de l’énergie, ce « complexe d’Hydrodésulfuration du gasoil (HDS) de la SIR d’un coût de 545 milliards Fcfa est un outil stratégique qui va transformer durablement la qualité du gasoil, en mettant à la disposition des consommateurs des produits conformes aux normes internationales ».

La construction de ce complexe d’Hydrodésulfuration du gasoil constitue le premier jalon d’une série de projets structurants identifiés qui seront réalisés par la SIR, dont le projet d’une seconde raffinerie, a-t-il indiqué.

« Cette seconde raffinerie représentera presque deux fois la SIR actuelle, soit une capacité de 170.000 barils jour pour un coût estimé à 7 milliards de dollars (3.912 milliards Fcfa)», a ajouté le ministre ivoirien du Pétrole et de l’énergie.

« Par la production de carburants plus propres, le complexe d’Hydrodésulfuration (HDS) permettra de répondre aux exigences environnementales plus strictes, conformément aux engagements internationaux de notre pays », a déclaré le Premier ministre Robert Mambé.

Il a fait savoir que ce projet répond également aux exigences fixées par la CEDEAO, relativement à la qualité des produits pétroliers et à la réduction des émissions de gaz et particules. La feuille de route communautaire prévoit le passage progressif à la spécification dénommée AFRI 5 avec une teneur en soufre à 50 ppm maximum dans le gasoil, pour tous les Etats membres.

« Mais la Côte d’Ivoire ne se contente pas de suivre cette évolution. Elle a choisi, à travers la SIR, de prendre une longueur d’avance, en passant directement à AFRI 6, qui limite la teneur en soufre à moins de 10 Ppm », a-t-il renseigné.

Avec une teneur en soufre de 1 800 Ppm, aujourd’hui, ce complexe va permettre de passer à moins de 50 Ppm, a relevé le directeur général de la SIR, M. Tiotioho Soro, pour qui la pose de la 1ère pierre du complexe d’hydrodésulfuration du gasoil assure la modernisation et la pérennité de la société.

Tiotioho Soro s’est dit « ému, soulagé et plein d’espoir parce que le rêve est devenu réalité », indiquant que le plan de sauvetage de l’Etat de Côte d’Ivoire a permis d’éponger toute la dette de la SIR. Le ministre Sangafowa a partagé que le gouvernement a consenti 388 milliards de FCFA.

« La SIR est forte parce que son marché a triplé en 15 ans en passant d’un million en 2011 à plus de 30 millions en 2025 grâce au développement spectaculaire de notre pays », a affirmé le directeur général de la SIR, M. Soro. Cette société publique a été créée en 1962.

« Cette installation ultra moderne, la première dans une raffinerie existante en Afrique de l’Ouest, va produire à partir de 2030, du gasoil basse teneur en soufre comme en Europe », a dit M. Soro. La mise en service du complexe est prévue début 2029 après 44 mois de travaux.

Ce gasoil répondra non seulement aux besoins techniques des véhicules de nouvelle génération mais, il protégera plus l’environnement, en droite ligne avec l’un des objectifs de développement durable de l’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-il fait remarquer.

Source : https://fr.apanews.net/cote-divoire/la-cote-divoire-va-construire-une-seconde-raffinerie/

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Économie

Nigeria : Interdiction de six mois sur l’exportation de noix de brutes de karité

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Le président nigérian Bola Tinubu a approuvé une interdiction immédiate de six mois sur l’exportation de noix de brutes de karité, dans le cadre de mesures visant à freiner le commerce informel, à stimuler la transformation nationale et à protéger la filière nigériane.

Le vice-président nigérian, Kashim Shettima, qui a annoncé l’interdiction d’exporter les noix brutes de karité, mardi, lors d’une réunion multipartite à la Villa présidentielle d’Abuja, a déclaré que cette suspension temporaire, révisable à la fin de son mandat, vise à stabiliser le secteur et à permettre au Nigéria de générer environ $300 millions par an à court terme.

Il a expliqué que cette décision n’était pas « une politique anti-commerciale, mais une politique de création de valeur ajoutée » visant à sécuriser les matières premières pour les transformateurs nationaux et à créer des emplois.

« Cette mesure transformera le Nigeria, qui était exportateur de noix de karité brutes, en fournisseur mondial de beurre de karité raffiné, d’huile et d’autres dérivés. Il s’agit d’industrialisation, de transformation rurale, d’autonomisation des femmes et d’expansion de l’empreinte commerciale mondiale du Nigéria », a déclaré M. Shettima. Selon lui, le Nigéria produit près de 40% de la récolte mondiale de karité, mais ne représente que 1% du marché mondial du karité, évalué à $6,5 milliards, une situation qu’il a qualifiée d’« inacceptable ».

Le ministre nigérian de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, le sénateur Abubakar Kyari, a expliqué que le Nigeria, bien qu’étant le premier producteur mondial de noix de karité avec 350 000 tonnes par an réparties dans 30 Etats, captait moins de 1% du marché mondial, en grande partie à cause du commerce informel.

Et d’ajouter que plus de 90 000 tonnes de karité brut sont perdues chaque année à cause du commerce transfrontalier non réglementé.

Source : https://fr.apanews.net/business/le-nigeria-interdit-lexportation-de-noix-de-karite-brutes/

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