Sport
Maroc : Un ancien président du Raja Casablanca condamné à cinq ans de prison
Au Maroc, l’ancien président du club Raja Casablanca, Mohamed Boudrika, a été condamné mardi à cinq ans de prison pour escroquerie, faux et usage de faux, selon son avocat.
Un tribunal de Casablanca, au Maroc, a condamné mardi 1er juillet l’ancien président du Raja Casablanca, Mohamed Boudrika, à cinq ans de prison ferme et à une amende de 500 000 dirhams (environ 47 000 euros), a indiqué à l’AFP son avocat, Me Lotfi Youssef.
L’homme politique, ancien député du Rassemblement national des indépendants (RNI), formation dirigée par le Premier ministre Aziz Akhannouch, était poursuivi pour faux et usage de faux, escroquerie, ainsi que pour émission de chèques sans provision. Les poursuites avaient été engagées fin avril 2025.
Extradé d’Allemagne au printemps
Mohamed Boudrika avait été arrêté en juillet 2024 en Allemagne, à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités marocaines, selon des médias locaux. Il a ensuite été extradé vers le Maroc en avril 2025, avant d’être placé en détention.
Très médiatisé durant sa présidence du club casablancais, Boudrika avait également tenté une carrière politique nationale, notamment en siégeant brièvement au Parlement marocain sous l’étiquette du RNI.
Une autre figure du club également visée par la justice
Il n’est pas le seul ancien dirigeant du Raja à être rattrapé par la justice : Aziz El Badraoui, autre ex-président du club, est en détention préventive depuis février 2024. Il est poursuivi dans une affaire distincte pour complicité d’abus de pouvoir et trafic d’influence, selon la presse locale.
Le Raja Casablanca, club emblématique du royaume, est ces derniers mois dans la tourmente judiciaire après avoir connu plusieurs turbulences dans sa gouvernance.
Du 26 octobre au 2 novembre 2025, le padel mondial posera ses valises à Saly, sur la côte sénégalaise. Pour la première fois de son histoire, la Coupe Internationale des Clubs de Padel se tiendra sur le continent africain. À cette occasion, l’AECP (Association Européenne des Clubs de Padel) est allée à la rencontre de Karim Karrit, président de l’APS (Association Padel Sénégal), figure centrale du développement du padel au Sénégal.
Un passionné aux commandes
Karim Karrit, 45 ans, est chef d’entreprise dans l’automobile, mais aussi un amoureux du sport. « J’ai longtemps pratiqué le tennis, le sport auto, le triathlon… avant de découvrir le padel en 2017 à Saly. Ce fut une révélation », confie-t-il. En janvier 2025, il prend la présidence de l’Association Padel Sénégal, succédant à Rouda Farhat, qui se consacre désormais au Dakar Padel Club.
L’APS, fondée en 2016 par Jordi Rovira, a connu plusieurs étapes clés grâce à ses anciens présidents : Nagy Kabaz, Christopher Chavane et Rouda Farhat, chacun ayant apporté sa pierre à l’édifice.
Une dynamique forte et structurée
Aujourd’hui, le padel sénégalais est en pleine expansion structurée. L’APS fédère 7 clubs, pour un total d’environ 50 pistes et plus de 1 500 joueurs réguliers, dont 500 licenciés enregistrés en 2025.
Le padel se démocratise rapidement, notamment auprès des jeunes et des femmes, avec des équipes nationales seniors et juniors, un calendrier de compétitions locales, et des programmes d’initiation soutenus.
Karim Karrit insiste aussi sur un objectif fédérateur : faire reconnaître officiellement le padel comme discipline à part entière, via la création d’une fédération nationale. Des discussions sont en cours avec le ministère sénégalais des Sports pour encadrer juridiquement cette évolution.
Cap sur 2035 : développement, formation et compétitions
Le plan de développement est ambitieux : atteindre 15 clubs et 80 pistes d’ici 2035, professionnaliser l’encadrement avec des entraîneurs internationaux, et intégrer durablement le Sénégal dans les circuits africains et internationaux. Le pays espère accueillir des étapes de la Coupe d’Afrique ou du circuit A1 Padel, en plus de ses projets nationaux.
Une première historique pour le continent africain
L’accueil de la Coupe Internationale des Clubs 2025 est une reconnaissance majeure. « C’est une opportunité exceptionnelle de faire rayonner le Sénégal sur la scène mondiale », explique Karim Karrit. « Ce sera une vitrine pour notre hospitalité, nos clubs et notre passion pour ce sport. »
L’événement devrait aussi renforcer les savoir-faire organisationnels locaux, attirer de nouveaux pratiquants, et positionner durablement le Sénégal comme un acteur majeur du padel africain.
Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) a révélé une vidéo officielle ce jeudi 12 juin, annonçant la tenue des JOJ du 31 octobre au 13 novembre 2026 à Dakar, Diamniadio et Saly, au Sénégal.
Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 (YOGOC) a dévoilé une vidéo officielle saisissante, qui donne le coup d’envoi symbolique du premier grand événement olympique organisé sur le continent africain. Cette production audiovisuelle, célèbre les valeurs fondamentales des JOJ : respect, humilité, excellence et espoir. Elle met en lumière la jeunesse africaine, fière et résiliente, prête à accueillir le monde entier dans un esprit d’unité et de célébration.
Du 31 octobre au 13 novembre 2026, près de 2 700 jeunes athlètes âgés de 17 ans et moins, venus des quatre coins du globe, s’affronteront dans 25 disciplines sportives. Dix sports engagés seront au cœur de ce programme, enrichi par un vaste volet culturel et festif. Les compétitions se dérouleront dans trois lieux emblématiques : Dakar, la capitale dynamique, Diamniadio, ville nouvelle en plein essor, et la station balnéaire de Saly, offrant un cadre idéal pour cet événement international.
Cette vidéo officielle va bien au-delà d’une simple bande-annonce : elle est une invitation vibrante à croire en la force du sport comme vecteur d’espoir et de solidarité. Elle incarne parfaitement la devise « L’Afrique accueille, Dakar célèbre », symbole d’un continent uni, ambitieux et tourné vers l’avenir.
Source : https://fr.apanews.net/culture/joj-dakar-2026-une-video-officielle-annonce-levenement/
La Confédération Africaine de Football (CAF) a présenté l’affiche et l’emblème officiel de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine, qui se tiendra du 5 au 26 juillet 2025 au Maroc.
La CAF a publié ce mercredi 11 juin l’identité visuelle de la CAN Féminine Maroc 2025, symbolisant une nouvelle ère pour le football féminin africain.
Douze équipes participeront à la compétition, réparties en trois groupes : le groupe A avec le Maroc, la Zambie, le Sénégal et la RD Congo ; le groupe B comprenant le Nigeria, la Tunisie, l’Algérie et le Botswana ; et le groupe C avec l’Afrique du Sud, le Ghana, le Mali et la Tanzanie.
Les rencontres se dérouleront dans six stades répartis à travers le Maroc, offrant une vitrine majeure au football féminin sur le continent. Initialement prévue en 2024, la compétition a été reportée à 2025 pour une meilleure organisation.
Pays hôte, le Maroc espère briller devant son public et contribuer à l’essor du football féminin africain lors de cette édition prestigieuse.
Un retour attendu au royaume chérifien
Du 5 au 26 juillet 2025, le Maroc sera de nouveau le théâtre de la plus prestigieuse compétition de football féminin du continent africain. La passion du ballon rond sera ravivée dans le royaume chérifien, qui accueille l’événement pour la deuxième fois consécutive, confirmant ainsi sa position centrale dans le développement du football féminin en Afrique.
Une compétition qui s’intensifie
Douze nations issues des qualifications parmi les plus redoutables tenteront de décrocher le précieux trophée. L’Afrique du Sud, championne en titre, devra affronter des adversaires déterminés dans une atmosphère où la compétitivité ne cesse de s’élever. Le niveau du football féminin africain n’a jamais été aussi relevé, ce qui laisse présager une édition pleine de suspense et de rebondissements.
L’édition précédente, un succès mémorable
Marquée par une forte affluence et une organisation exemplaire, l’édition 2022 au Maroc a été saluée par le public comme par les experts. Le Stade Prince Moulay Abdellah de Rabat a rassemblé plus de 50 000 supporters lors de la finale, où la sélection sud-africaine a triomphé sur les Marocaines devant leurs fans. Ce sacre fut un tournant dans l’histoire du football féminin du continent.
Des records sportifs et économiques
Pour la première fois, douze équipes avaient participé à la phase finale, générant un total record de 63 buts sur 28 matches. En parallèle, un cap symbolique a été franchi au niveau financier, la dotation globale atteignant 2 400 000 dollars, contre moins d’un million auparavant. Les joueuses sud-africaines avaient notamment reçu une prime exceptionnelle, signe de la professionnalisation du football féminin africain.
Distribution des groupes pour l’édition 2025
Les équipes qualifiées pour cette édition ont été réparties en trois groupes. Le groupe A regroupe le Maroc, la Zambie, le Sénégal et la République Démocratique du Congo. Le groupe B comprend le Nigeria, l’Algérie, la Tunisie et le Botswana tandis que le groupe C voit s’affronter l’Afrique du Sud, le Ghana, le Mali et la Tanzanie. Ce tirage promet des duels passionnants et de nombreux défis sportifs.
Vers une nouvelle ère du football féminin africain
L’engouement suscité par le tirage au sort annonce le début d’une nouvelle page pour le football féminin africain. Toutes les attentions seront tournées vers le Maroc, prêt à offrir une compétition à la hauteur des ambitions collectives et individuelles. Entre rivalités anciennes, espoirs émergents et talent en pleine lumière, la scène du football féminin n’a jamais semblé aussi prometteuse.
Source :
Gabon : Les élections législatives et locales prévues le 27 septembre 2025
Nigéria : Décès de l’ancien président Muhammadu Buhari à 82 ans
Afrique du Sud : Le président Cyril Ramaphosa suspend le ministre de la police
Afrique : Des créateurs de mode s’engagent pour la santé des femmes à Paris
Éthiopie : 3 500 objets archéologiques restitués par la France
