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Politique

Côte d’Ivoire – Présidentielle : Alassane Ouattara réélu avec 89,77% des voix

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Le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, a été réélu pour un quatrième quinquennat à l’issue de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 avec 89,77% des suffrages exprimés, selon les résultats provisoires proclamés, ce lundi 27 octobre 2025, par la Commission électorale indépendante (CEI) qui annonce un taux de participation de 50,10%.  

Les résultats provisoires de l’élection du président de la République du 25 octobre 2025 indiquent 8,7 millions d’inscrits; 4 292 474 votants et un taux de participation 50,10%, 105.156 bulletins nuls, 665 88 bulletins blancs et 4 187 318 suffrages exprimés.

Selon la CEI, Alassane Ouattara est crédité de 3 759 030 voix, soit 89,77% des suffrages exprimés, Simone Ehivet 101.238 voix, soit 2,42% des suffrages exprimés, Henriette Lagou 48.261 voix, soit 1,15% des suffrages exprimés, Jean-Louis Billon 129.493 voix, soit 3,09% des suffrages exprimés, Ahoua Don Mello 82.508 voix soit 1,97% des suffrages exprimés.

Par conséquent, « est déclaré provisoirement élu, au premier tour, M. Alassane Ouattara, avec 89,77% des suffrages exprimés », a affirmé le président de la CEI, institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly.

Dans la foulée de la proclamation des résultats provisoires par la CEI, Jean-Louis Billon, candidat indépendant à ces joutes électorales, a concédé ce dimanche 26 octobre 2025, sa défaite et félicité Alassane Ouattara pour sa victoire.

Devant quatre candidats de l’opposition, notamment Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, Henriette Lagou et l’ex-Première dame Simone Ehivet, le président Alassane Ouattara qui brigue un 4e quinquennat, est arrivé largement en tête tant au niveau national, que dans la diaspora.

Au niveau de Yopougon, une commune dans l’Ouest d’Abidjan, la plus grande du pays, zone regorgeant beaucoup de partisans de l’opposition, Alassane Ouattara a obtenu un taux de 86,56% de voix contre 3,73%, pour Simone Ehivet, 1,02%, pour Henriette Lagou, 3,84% pour Jean-Louis Billon et 3,31% pour Don Mello

Dans la ville de Ferkessédougou (Nord), un fief du RHDP (pouvoir), Alassane Ouattara a obtenu 98,13% contre 0,24% pour Simone Ehivet, 0,10% pour Henriette Lagou, 0,71% pour Jean-Louis Billon et 0,31% pour Ahoua Don Mello.

A Séguéla, une ville du Nord ivoirien, un autre fief d’Alassane Ouattara, le chef de l’Etat sortant a eu 98,44% voix, Simone Ehivet 0,20%, Henriette Lagou 0,10%, Jean-Louis Billon 0,54% et Ahoua Don Mello 0,17%.

Le Front commun PPA-CI/PDCI, regroupant les deux principaux partis de l’opposition, a appelé ses partisans à ne pas voter, dénonçant une « exclusion » de ses leaders à ces joutes électorales. Dans une interview accordée au journaliste Alain Foka, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a qualifié cette élection « de coup d’Etat » et de « braquage » électoral.

Le 8 septembre 2025, le Conseil constitutionnel ivoirien a publié la liste définitive des cinq candidats retenus pour l’élection du 25 octobre, parmi lesquels figure le président Ouattara, qui brigue un quatrième quinquennat, jugé anticonstitutionnel par l’opposition.

Les candidatures de deux opposants, notamment l’ex-président Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, qui s’étaient associés en juin pour réclamer une alternance politique ont été rejetées, à la suite d’une décision judiciaire.

Plus de 8,7 millions d’électeurs ivoiriens étaient appelés aux urnes, ce samedi 25 octobre 2025, pour élire le président de la République parmi cinq candidats en lice, dont le chef d’Etat sortant, Alassane Ouattara âgé de 83 ans.

Source : https://fr.apanews.net/news/alassane-ouattara-reelu-avec-8977-des-voix-cei/

Politique

Madagascar : Les autorités annoncent leur retrait de la présidence de la SADC

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Les nouvelles autorités malgaches veulent se concentrer « sur la mise en œuvre du processus de Refondation » et précisent que cette décision « ne remet nullement en cause l’attachement » d’Antananarivo au bloc régional d’Afrique australe.

Les nouvelles autorités malgaches issues du coup d’État du 14 octobre ont annoncé samedi 1er novembre se retirer de la présidence tournante du bloc régional SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Le nouveau chef de l’État, le colonel Michael Randrianirina, a été investi président de Madagascar le 17 octobre, quelques jours après la prise de pouvoir par son unité militaire, qui a contraint l’ancien président Andry Rajoelina à fuir le pays.

Mi-août, ce dernier avait pris la présidence tournante d’un an du bloc régional d’Afrique australe (16 pays de la région), à l’occasion d’un sommet de la SADC à Antananarivo.

Nouvelles élections

« À la lumière de l’évolution du contexte politique national, le gouvernement de la République de Madagascar a décidé de se retirer de la présidence de la SADC, qui lui a été confiée le 17 août 2025 lors du 45e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC », annonce la présidence malgache dans un communiqué ce samedi.

« Cette décision traduit la volonté des autorités malagasy de concentrer les efforts du pays sur la mise en œuvre du processus de Refondation », précise la présidence, ajoutant que « ce choix ne remet nullement en cause l’attachement de Madagascar à la SADC ».

Depuis son investiture, le nouvel homme fort de Madagascar a nommé un Premier ministre civil et un gouvernement qui comporte de nombreux visages habituels du paysage politique malgache.

Il a promis des changements radicaux et de nouvelles élections dans le pays, où la colère suscitée par les coupures d’électricité chroniques a déclenché fin septembre des manifestations qui s’étaient muées en un puissant mouvement antigouvernemental.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1736685/economie-entreprises/madagascar-se-retire-de-la-presidence-tournante-de-la-sadc/

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Guinée-Bissau : Ouverture de la campagne pour les élections générales

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La Guinée-Bissau entre dans une phase électorale décisive avec l’ouverture, ce samedi, de la campagne pour la présidentielle et les législatives du 23 novembre, dans un climat politique tendu marqué par des arrestations dans l’armée et l’absence du principal parti d’opposition.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre 2025 a débuté officiellement samedi en Guinée-Bissau, sur fond de tensions politiques et sécuritaires persistantes.

L’armée bissau-guinéenne a annoncé avoir pris « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la sécurité durant cette période sensible, après l’interpellation de plusieurs officiers, dont le général Dahaba Na Walna, directeur d’une école militaire, ainsi que les commandants Domingos Nhanke et Mario Midana.

Ce lancement de campagne intervient dans un contexte marqué par l’absence inédite du PAIGC, parti historique ayant conduit le pays à l’indépendance, et de son leader Domingos Simões Pereira, principal opposant au président Umaro Sissoco Embaló.

Le chef de l’État sortant, élu en 2019 et en poste depuis 2020, brigue un nouveau mandat au moment où l’opposition conteste la durée de son mandat, estimant qu’il a pris fin en février 2025, tandis que la Cour suprême l’a fixé au 4 septembre dernier.

En février, M. Embaló avait annoncé la tenue de la présidentielle le 30 novembre, après une mission conjointe de la Cédéao et de l’UNOWAS visant à favoriser un consensus électoral. Cette mission avait finalement quitté le pays le 1er mars, à la suite de menaces d’expulsion formulées par le président.

En août dernier, le chef de l’État a nommé un nouveau gouvernement dirigé par Braima Camara, son allié au sein du MADEM-G15, coalition qu’ils avaient fondée avant que celle-ci ne se scinde quelques mois après leur arrivée au pouvoir.

La campagne électorale, prévue pour trois semaines, précède un double scrutin auquel participeront 860 000 électeurs. Douze candidats sont en lice pour la présidentielle, tandis que quatorze formations politiques se disputeront 102 sièges au Parlement.

Malgré les appels au calme et au civisme lancés par le président de la Commission nationale des élections (CNE), Npabi Cabi, et plusieurs organisations de la société civile, la situation politique demeure fragile dans ce pays ouest-africain régulièrement ébranlé par des crises institutionnelles et des tentatives de coup d’État.

Source : https://fr.apanews.net/news/guinee-bissau-ouverture-de-la-campagne-electorale/

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Mali : Les appels au départ des étrangers sèment la confusion à Bamako

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L’atmosphère est électrique dans les rues de Bamako. Les stations-service de la capitale malienne ne désemplissent pas, prises d’assaut par des automobilistes inquiets face à une pénurie de carburant qui paralyse la ville.

Les files d’attente s’étirent sur des centaines de mètres, tandis que la population s’interroge sur la durée de cette crise.

À cette tension économique s’ajoute une inquiétude sécuritaire croissante. La montée des attaques djihadistes dans plusieurs régions du pays a poussé certains États étrangers dont les Etats-Unis, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne , l’Italie ont recommander à leurs ressortissants de quitter le Mali. Une décision qui a provoqué stupeur et incompréhension à Bamako.

« La décision est un peu décevante pour nous, Maliens, même si nous savons que les pays occidentaux ont le droit de protéger leurs citoyens », explique Yacouba Doumbia, journaliste au Groupe Renouveau« Ces dernières semaines, des enlèvements ont visé des ressortissants étrangers, notamment émiratis et égyptiens. Leur prudence est donc compréhensible. Mais la manière dont l’information a été diffusée sur les réseaux sociaux a semé la panique. Les canaux diplomatiques auraient été plus appropriés. »

Pour ce journaliste, la population malienne, déjà éprouvée par les pénuries et l’insécurité, n’avait pas besoin d’un tel climat de peur. « Nous, nous restons ici. Nous n’avons pas d’autre pays. Mais pour beaucoup, cette annonce a créé une psychose inutile », ajoute-t-il.

Son confrère Daouda Sangaré, du quotidien L’Indépendant, partage ce constat :

« La décision a été mal accueillie, même si elle reste légitime. Elle met surtout en lumière la dégradation des conditions sécuritaires, économiques et sociales du pays. Les partenaires étrangers devraient, au lieu de se retirer, travailler avec les autorités maliennes pour trouver des solutions durables. »

Pendant ce temps, le gouvernement tente de contenir la crise. Les autorités ont annoncé l’arrivée d’une centaine de camions citernes, escortés par les Forces armées maliennes (FAMa), pour tenter d’approvisionner la capitale. Mais sur le terrain, la situation reste critique et la population, à bout de patience.

Source : https://fr.africanews.com/2025/11/01/mali-les-appels-au-depart-des-etrangers-sement-la-confusion-a-bamako/

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