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Politique

Côte d’Ivoire : Démonstration de force de l’opposition pour exiger des élections inclusives

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En Côte d’Ivoire, le PDCI-RDA et le PPA-CI, principaux partis de l’opposition, ont organisé ce samedi 9 août 2025 à Yopougon une marche de protestation pour exiger la réintégration de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, tous deux exclus de la course à la présidentielle d’octobre 2025.

Soutenus par d’autres forces de l’opposition, notamment le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Pascal Affi N’Guessan et Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro, les organisateurs réclament également une réforme électorale,  l’ouverture d’un véritable dialogue politique avant la tenue du scrutin et s’opposent à la candidature du président Alassane Ouattara à un 4e mandat présidentiel.

Des milliers de militants et sympathisants

Dès les premières heures de la matinée, des milliers de militants et sympathisants ont afflué vers le point de rassemblement, brandissant pancartes et banderoles. On pouvait y lire : « Ça suffit ! Chaque Ivoirien a le droit de voter ou de se présenter à l’élection » ou encore « Oui au dialogue politique avec le gouvernement ».

Nous sommes sortis pour dire non à l’exclusion et oui à l’intégration des présidents Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro 

« Nous sommes sortis pour dire non à l’exclusion et oui à l’intégration des présidents Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro », a déclaré un manifestant. Un autre a lancé : « Trop, c’est trop ! Nous disons non à la dictature, non au quatrième mandat du président Alassane Ouattara ».

Un contexte politique tendu

Cette mobilisation, que les organisateurs qualifient d’« historique », s’inscrit dans un contexte politique tendu. A moins de trois mois du scrutin présidentiel, les principaux leaders de l’opposition dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé ont été radiés des listes électorales en raison de décisions judiciaires controversées. Cette situation les éliminent de facto de la course à la présidentielle.  L’opposition politique dénonce « une instrumentalisation de la justice à des fins politiques » et une manœuvre du camp présidentiel visant  à « verrouiller le processus électoral ». 

Le gouvernement, pour sa part rejette tout implication, arguant de l’application stricte des textes, invoquant des motifs juridiques liés à l’éligibilité.  Dans son discours à la nation prononcé à la veille de la célébration du 65e anniversaire, le président Alassane Ouattara a annoncé que toutes les mesures ont été prises pour garantir la tenue d’un scrutin « apaisé, sécurisé et démocratique »

Des risques et des enjeux

Si la manifestation de ce samedi s’est déroulée sans incidents majeurs, des sources sécuritaires reconnaissent que « le climat reste volatile ». « Toute escalade pourrait fragiliser davantage le processus électoral et compromettre la stabilité sociale », confient-elles.

Les organisateurs annoncent déjà d’autres actions de mobilisation dans les semaines à venir. Pour eux, la bataille ne se limite pas à la candidature de deux figures politiques, mais concerne « la sauvegarde de la démocratie et de l’État de droit »

Source : https://www.linfodrome.com/politique/112256-marche-du-front-commun-une-maree-humaine-pour-reclamer-la-reintegration-de-tidjane-thiam-et-laurent-gbagbo

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Côte d’Ivoire : Ouverture du dépôt des candidatures pour les législatives

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En Côte d’Ivoire, à peine les résultats provisoires de la présidentielle annoncés, la Commission électorale indépendante prépare désormais les élections législatives du 27 décembre. Le dépôt des candidatures est ouvert à partir de ce 31 octobre. Les candidats aux législatives ont jusqu’au 12 novembre pour postuler. Ce jeudi 30 octobre, la CEI recevait les groupements politiques pour une séance d’information sur le déroulement de ce scrutin.

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, patron de la CEI (Commission électorale indépendante) a confirmé ce 30 octobre que les élections parlementaires 2025 en Côte d’Ivoire «se tiendront le 27 décembre» prochain.

«Sur proposition de la Commission électorale indépendante, le Président de la République a signé un décret portant convocation des collèges électoraux pour l’élection des députés à l’Assemblée Nationale à la date du samedi 27 décembre 2025»


La CEI mentionne que le dépôt des dossiers de candidature «s’étend du 31 octobre au 12 novembre, suivi du contentieux de l’éligibilité devant le Conseil Constitutionnel à partir du 19 novembre». Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a souligné dans ce sens «la volonté de son institution à organiser un scrutin transparent et apaisé».

La campagne électorale pour ces élections législatives est prévue du «19 au 26 décembre et la proclamation des résultats entre le 28 et le 30 décembre», mentionne la CEI.

Les députés à l’Assemblée Nationale, chambre basse du Parlement ivoirien, sont élus, selon la Constitution, au suffrage universel direct pour cinq ans. La législature en cours est composée de 255 députés, dont 137 sont issus de la coalition au pouvoir (RHDP).

Source : https://courrierstrategique.com/21842-cote-divoire-la-cei-confirme-la-tenue-des-legislatives-2025-le-27-decembre-prochain.html

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Madagascar : Les autorités annoncent leur retrait de la présidence de la SADC

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Les nouvelles autorités malgaches veulent se concentrer « sur la mise en œuvre du processus de Refondation » et précisent que cette décision « ne remet nullement en cause l’attachement » d’Antananarivo au bloc régional d’Afrique australe.

Les nouvelles autorités malgaches issues du coup d’État du 14 octobre ont annoncé samedi 1er novembre se retirer de la présidence tournante du bloc régional SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Le nouveau chef de l’État, le colonel Michael Randrianirina, a été investi président de Madagascar le 17 octobre, quelques jours après la prise de pouvoir par son unité militaire, qui a contraint l’ancien président Andry Rajoelina à fuir le pays.

Mi-août, ce dernier avait pris la présidence tournante d’un an du bloc régional d’Afrique australe (16 pays de la région), à l’occasion d’un sommet de la SADC à Antananarivo.

Nouvelles élections

« À la lumière de l’évolution du contexte politique national, le gouvernement de la République de Madagascar a décidé de se retirer de la présidence de la SADC, qui lui a été confiée le 17 août 2025 lors du 45e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC », annonce la présidence malgache dans un communiqué ce samedi.

« Cette décision traduit la volonté des autorités malagasy de concentrer les efforts du pays sur la mise en œuvre du processus de Refondation », précise la présidence, ajoutant que « ce choix ne remet nullement en cause l’attachement de Madagascar à la SADC ».

Depuis son investiture, le nouvel homme fort de Madagascar a nommé un Premier ministre civil et un gouvernement qui comporte de nombreux visages habituels du paysage politique malgache.

Il a promis des changements radicaux et de nouvelles élections dans le pays, où la colère suscitée par les coupures d’électricité chroniques a déclenché fin septembre des manifestations qui s’étaient muées en un puissant mouvement antigouvernemental.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1736685/economie-entreprises/madagascar-se-retire-de-la-presidence-tournante-de-la-sadc/

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Guinée-Bissau : Ouverture de la campagne pour les élections générales

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La Guinée-Bissau entre dans une phase électorale décisive avec l’ouverture, ce samedi, de la campagne pour la présidentielle et les législatives du 23 novembre, dans un climat politique tendu marqué par des arrestations dans l’armée et l’absence du principal parti d’opposition.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre 2025 a débuté officiellement samedi en Guinée-Bissau, sur fond de tensions politiques et sécuritaires persistantes.

L’armée bissau-guinéenne a annoncé avoir pris « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la sécurité durant cette période sensible, après l’interpellation de plusieurs officiers, dont le général Dahaba Na Walna, directeur d’une école militaire, ainsi que les commandants Domingos Nhanke et Mario Midana.

Ce lancement de campagne intervient dans un contexte marqué par l’absence inédite du PAIGC, parti historique ayant conduit le pays à l’indépendance, et de son leader Domingos Simões Pereira, principal opposant au président Umaro Sissoco Embaló.

Le chef de l’État sortant, élu en 2019 et en poste depuis 2020, brigue un nouveau mandat au moment où l’opposition conteste la durée de son mandat, estimant qu’il a pris fin en février 2025, tandis que la Cour suprême l’a fixé au 4 septembre dernier.

En février, M. Embaló avait annoncé la tenue de la présidentielle le 30 novembre, après une mission conjointe de la Cédéao et de l’UNOWAS visant à favoriser un consensus électoral. Cette mission avait finalement quitté le pays le 1er mars, à la suite de menaces d’expulsion formulées par le président.

En août dernier, le chef de l’État a nommé un nouveau gouvernement dirigé par Braima Camara, son allié au sein du MADEM-G15, coalition qu’ils avaient fondée avant que celle-ci ne se scinde quelques mois après leur arrivée au pouvoir.

La campagne électorale, prévue pour trois semaines, précède un double scrutin auquel participeront 860 000 électeurs. Douze candidats sont en lice pour la présidentielle, tandis que quatorze formations politiques se disputeront 102 sièges au Parlement.

Malgré les appels au calme et au civisme lancés par le président de la Commission nationale des élections (CNE), Npabi Cabi, et plusieurs organisations de la société civile, la situation politique demeure fragile dans ce pays ouest-africain régulièrement ébranlé par des crises institutionnelles et des tentatives de coup d’État.

Source : https://fr.apanews.net/news/guinee-bissau-ouverture-de-la-campagne-electorale/

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