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Politique

Gabon : Plus de 18 800 candidats en lice aux élections locales

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Plus de 18 800 candidats validés et 156 445 mises à jour sur les listes électorales à onze jours du double scrutin au Gabon.

À onze jours du scrutin législatif et local du 27 septembre, le ministère de l’Intérieur gabonais fait état de plus de 18 800 candidatures validées et de 156 445 modifications apportées aux listes électorales.

156 445 modifications sur les listes électorales

Lors d’une conférence de presse tenue lundi 16 septembre, le ministre de l’Intérieur a détaillé les chiffres de la révision électorale. Les listes comptent désormais « 18 170 nouveaux inscrits, 124 472 changements de centres, 617 radiations et 13 682 mises à jour », soit un total de 156 445 modifications qui témoignent de l’actualisation du fichier électoral.

Ces ajustements massifs interviennent dans le cadre des préparatifs du double scrutin législatif et local, les premiers depuis le coup d’État du 30 août 2023.

Plus de 18 800 candidatures pour 3 223 sièges

Le ministère fait état de « plus de 800 candidatures validées pour 145 sièges de députés et plus de 18 000 pour 3 078 sièges de conseillers locaux », soit un total dépassant les 18 800 candidatures. Cette affluence traduit un engouement certain pour les élections locales, avec une moyenne de près de 6 candidats par siège de conseiller local.

Pour l’Assemblée nationale, le ratio s’établit à environ 5,5 candidats par siège de député, reflétant une compétition électorale soutenue dans l’ensemble du pays.

L’opposition conteste malgré les préparatifs

Malgré ces chiffres témoignant de l’ampleur des préparatifs, le président du parti Ensemble pour le Gabon (EPG), Alain-Claude Bilie-By-Nze, reçu jeudi 18 septembre par le chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, « a soumis à ce dernier une demande de report du scrutin, invoquant le risque de perturbations du calendrier scolaire ainsi que le non-respect des délais de publication des candidatures prévus par le code électoral ».

« En réponse, Oligui Nguema a souligné que le processus de sortie de la transition passait par la tenue de ces élections », maintenant ainsi le calendrier électoral malgré les 156 445 modifications déjà effectuées sur les listes.

Calendrier maintenu du 17 au 26 septembre

La campagne pour le premier tour, qui a débuté le 17 septembre, s’achèvera le 26 septembre, tandis que celle du second tour se déroulera du 1er au 10 octobre. L’organisation prévoit la formation des scrutateurs, un dépouillement public et une « Nuit électorale » pour la diffusion continue des résultats provisoires.

Bilie-By-Nze, arrivé deuxième lors de la présidentielle du 12 avril 2025 remportée par Oligui Nguéma dès le premier tour, cristallise l’opposition à ces élections qui concernent 3 223 sièges au total.

Source : https://fr.apanews.net/news/gabon-plus-de-18-800-candidats-en-lice-pour-les-elections-du-27-septembre/

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Guinée : Les élections présidentielles et législatives prévues pour fin 2025

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Des élections présidentielles et législatives aura bien lieu avant la fin de cette année. La confirmation est venue du Premier ministre qui s’exprimait juste après l’adoption de la nouvelle constitution de cette semaine.

Amadou Oury Bah a fait son annonce en conférence au moment où l’opposition guinéenne dénonce des irrégularités présumées lors du référendum constitutionnel qui donne le droit au chef de la junte Mamady Doumbouya de briguer un mandat présidentiel.

Les résultats du référendum de dimanche ont montré que 89,38% des électeurs ont soutenu la constitution proposée, a déclaré le ministre de l’administration territoriale.

Ce chiffre est légèrement inférieur aux 90,06 % de « oui » annoncés la veille par la direction générale des élections.

Avec un taux de participation de 86,42 %, la mesure a été adoptée avec une marge confortable, puisque seulement 50 % étaient nécessaires.

Les organisations de défense des droits ont accusé le régime militaire de faire disparaître ses opposants et de réduire au silence les médias critiques avant le scrutin, après avoir dissous plus de 50 partis politiques. Quelques semaines avant le référendum, il a suspendu les trois principaux partis d’opposition.

Source : https://fr.africanews.com/2025/09/26/guinee-des-elections-presidentielles-et-legislatives-prevues-cette-annee/

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Bénin : Les Démocrates se préparent pour les joutes électorales de 2026

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L’ex-président Boni Yacinea installé mardi les comités chargés de sélectionner les candidats du parti Les Démocrates pour 2026, face au ministre Wadagni déjà choisi par le pouvoir.

L’ancien président béninois Thomas Boni Yayi a procédé mercredi à l’installation officielle des comités ad hoc chargés d’examiner les candidatures pour les élections générales de 2026, alors que la mouvance présidentielle a déjà désigné l’actuel ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, comme son candidat.

S’exprimant devant les membres sélectionnés du parti Les Démocrates, M. Boni Yayi a souligné que ces comités ont été mis en place conformément à l’article 711 du règlement intérieur du parti, au terme d’un « processus démocratique ».

Ces commissions ad hoc, composées de 15 membres chacune et présentes dans les douze départements du pays, auront pour mission d’examiner les dossiers de candidature aux élections communales, législatives et présidentielles prévues en 2026.

« Vous avez le devoir, dans la sérénité, les yeux rivés sur l’intérêt supérieur de la nation, de proposer à l’attention du président du parti (…) des candidats internes, capables d’obtenir l’adhésion populaire », a déclaré l’ancien chef de l’État (2006-2016).

Concernant l’élection présidentielle, M. Boni Yayi, constitutionnellement inéligible après ses deux mandats (2006-2016), a insisté sur la « lourde responsabilité » des comités devant « trouver et proposer (…) les deux meilleurs d’entre les prétendants à la tête de notre belle patrie commune du Bénin ».

Cette initiative intervient dans un contexte tendu, le parti Les Démocrates réclamant le départ du gouvernement de M. Wadagni, qui a été choisi par la mouvance présidentielle pour briguer la magistrature suprême en 2026.

Les membres des comités ad hoc comprennent notamment des responsables du parti, des députés et des membres du conseil économique et social, placés sous la direction du vice-président du parti.

M. Boni Yayi a conclu en appelant à des élections « transparentes, inclusives et pacifiques » en 2026, avant de déclarer officiellement installés les comités ce 24 septembre 2025.

Source : https://fr.apanews.net/news/benin-les-democrates-lancent-la-machine-electorale-pour-2026/

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Afrique : Les pays membres de l’AES se retirent du statut de Rome et de la CPI

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La Confédération des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a décidé lundi de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), la qualifiant d’« incapable » de juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les crimes de génocide et les crimes d’agression avérés.

Le communiqué conjoint, signé par le général d’armée Assimi Goïta, président de la transition du Mali et président en exercice de la Confédération des États de l’AES, justifie cette décision par le fait que la « CPI s’est montrée incapable de prendre en charge et de juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les crimes de génocide et les crimes d’agression avérés ».

Selon le communiqué consulté par Anadolu, « la CPI a observé un mutisme inexplicable, déroutant et complaisant à l’égard des auteurs de tels crimes. Elle s’acharne contre certains acteurs ne relevant pas du cercle fermé des bénéficiaires de l’impunité internationale institutionnalisée, y compris en violation de son statut ».

Goïta explique que depuis leur adhésion au Statut de Rome, les trois pays ont coopéré avec l’organisation, non seulement sur le fondement des dispositions pertinentes du Statut, mais également sur la base des accords et protocoles relatifs aux conditions d’installation et de travail de la CPI sur leurs territoires.

Cependant, dit-il, « à l’épreuve du temps, il leur a été donné de constater que cette juridiction s’est transformée en instrument de répression néocoloniale aux mains de l’impérialisme, devenant ainsi l’exemple mondial d’une justice sélective ».

« Au regard de cette situation, les gouvernements du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, formant la Confédération des États du Sahel (AES), portent à la connaissance de l’opinion publique confédérale et de la communauté internationale leur décision souveraine de se retirer du Statut de Rome de la Cour pénale internationale avec effet immédiat. Cette décision s’inscrit dans la volonté affichée des États membres de l’AES d’affirmer pleinement leur souveraineté », affirme la même source.

Toutefois, le président de la Confédération souligne que « les États membres de l’AES décident de recourir à des mécanismes endogènes pour la consolidation de la paix et de la justice, tout en réaffirmant leur volonté d’assurer la promotion et la protection des droits de l’Homme en adéquation avec leurs valeurs sociétales et de lutter contre toutes formes d’impunité ».

« Les États de la Confédération de l’AES, tout en exprimant leur gratitude à l’Organisation des Nations unies et aux États membres, réaffirment leur engagement à continuer de coopérer dans d’autres cadres appropriés à la promotion et à la protection des droits de l’Homme et au respect de la souveraineté des États », conclut le communiqué.

Source : https://www.aa.com.tr/fr/afrique/l-aes-annonce-son-retrait-avec-effet-imm%C3%A9diat-de-la-cour-p%C3%A9nale-internationale/3695724

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