Connectez-vous à nous

Politique

Liberia : Décès du ministre d’État aux Affaires présidentielles

Publié

le

Sylvester M. Grigsby, ministre d’État aux Affaires présidentielles auprès du président Joseph Nyuma Boakai, diplomate chevronné, homme d’État chevronné et fonctionnaire de longue date, est décédé subitement le 9 août 2025 à Houston, au Texas (États-Unis), à peine deux mois avant son 75e anniversaire. Son décès marque la fin de plus de quatre décennies de services distingués au Libéria, au pays et à l’étranger.

Dans une déclaration publiée quelques heures après son décès, le président Boakai a exprimé son « profond choc et sa profonde tristesse » face à la perte de son ami de longue date et conseiller le plus proche.

« Le ministre Grigsby était un ami de confiance, un homme d’État avisé et un pilier de l’intégrité au sein de la fonction publique », a déclaré le Président. « Ses conseils, son expérience et son dévouement indéfectible à ses fonctions me manqueront cruellement, personnellement et à l’ensemble du gouvernement. »

Le Président a qualifié le décès de Grigsby de « perte incommensurable » pour son administration et la nation, saluant ses décennies de dévouement, son leadership exceptionnel et son engagement indéfectible en faveur du développement du Libéria. Il a présenté ses condoléances à la famille Grigsby, au personnel du ministère d’État et à tous les Libériens qui ont eu le privilège de travailler avec lui ou de le connaître.

Né le 15 octobre 1950, Sylvester M. Grigsby a débuté une carrière dans la fonction publique qui allait traverser plusieurs administrations et époques politiques. Fier fils du comté de Sinoe, Grigsby est diplômé du College of West Africa de Monrovia, où son amitié avec Joseph Boakai a débuté il y a plus de soixante ans. 

Grigsby a gravi les échelons du corps diplomatique libérien pour occuper des postes importants au sein du service extérieur.

Il a occupé des postes clés, notamment ceux de vice-ministre de la Coopération internationale et de vice-ministre des Affaires étrangères, et a été ministre des Affaires étrangères sous la présidence d’Ellen Johnson Sirleaf. En tant qu’ambassadeur du Libéria en Belgique et au Benelux, il a renforcé les liens avec les partenaires européens et a fait rayonner le Libéria sur la scène internationale. Son sens diplomatique a également été mis à profit au sein du gouvernement intérimaire d’unité nationale sous la présidence d’Amos Sawyer.

Grigsby a été nommé à deux reprises ministre d’État aux Affaires présidentielles, d’abord par la présidente Sirleaf, puis par le président Boakai, ce qui en fait l’un des hommes les plus expérimentés de la gouvernance libérienne. Connu pour son éthique de travail méticuleuse, commençant souvent à 8 heures du matin et quittant après 23 heures, il était considéré comme un « auteur de discours prolifique » et un maître dans l’art d’« humaniser le pouvoir ».

Au cours de son dernier mandat, il a joué un rôle central dans le lancement du programme ARREST (Agriculture, Routes, État de droit, Éducation, Assainissement, Tourisme) de l’administration Boakai. Il a joué un rôle déterminant dans la mise en place du Tribunal des crimes de guerre et économiques au cours des 110 premiers jours de l’administration et a piloté l’audit du gouvernement précédent visant à recouvrer les biens de l’État et à promouvoir la transparence.

Tout au long de sa vie, Grigsby fut largement respecté pour son humilité, son professionnalisme et son incorruptibilité. Il évitait les mises en scène politiques et se concentrait plutôt sur la politique, la gouvernance et le renforcement des institutions étatiques. Ses collègues et observateurs le décrivaient comme un « vieux sage » de la politique libérienne, un homme dont l’intégrité personnelle était à la hauteur de ses compétences professionnelles.

L’honorable Sylvester M. Grigsby laisse derrière lui un héritage de leadership intègre, de loyaux services et une influence discrète mais profonde sur l’histoire politique du Libéria. Son décès laisse un vide au Palais présidentiel et dans le cœur de ceux qui l’ont connu, qui ont travaillé avec lui et qui ont compté sur ses conseils.

Les arrangements funéraires seront annoncés par la famille en consultation avec le gouvernement du Libéria.

Source : https://www.liberianobserver.com/obituaries/sylvester-m-grigsby-trusted-advisor-to-two-presidents-is-dead/article_77cf56fc-73ed-42fd-83dc-b9d97ca17ed8.html

Politique

Côte d’Ivoire : Ouverture du dépôt des candidatures pour les législatives

Publié

le

En Côte d’Ivoire, à peine les résultats provisoires de la présidentielle annoncés, la Commission électorale indépendante prépare désormais les élections législatives du 27 décembre. Le dépôt des candidatures est ouvert à partir de ce 31 octobre. Les candidats aux législatives ont jusqu’au 12 novembre pour postuler. Ce jeudi 30 octobre, la CEI recevait les groupements politiques pour une séance d’information sur le déroulement de ce scrutin.

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, patron de la CEI (Commission électorale indépendante) a confirmé ce 30 octobre que les élections parlementaires 2025 en Côte d’Ivoire «se tiendront le 27 décembre» prochain.

«Sur proposition de la Commission électorale indépendante, le Président de la République a signé un décret portant convocation des collèges électoraux pour l’élection des députés à l’Assemblée Nationale à la date du samedi 27 décembre 2025»


La CEI mentionne que le dépôt des dossiers de candidature «s’étend du 31 octobre au 12 novembre, suivi du contentieux de l’éligibilité devant le Conseil Constitutionnel à partir du 19 novembre». Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a souligné dans ce sens «la volonté de son institution à organiser un scrutin transparent et apaisé».

La campagne électorale pour ces élections législatives est prévue du «19 au 26 décembre et la proclamation des résultats entre le 28 et le 30 décembre», mentionne la CEI.

Les députés à l’Assemblée Nationale, chambre basse du Parlement ivoirien, sont élus, selon la Constitution, au suffrage universel direct pour cinq ans. La législature en cours est composée de 255 députés, dont 137 sont issus de la coalition au pouvoir (RHDP).

Source : https://courrierstrategique.com/21842-cote-divoire-la-cei-confirme-la-tenue-des-legislatives-2025-le-27-decembre-prochain.html

Continuer à lire

Politique

Madagascar : Les autorités annoncent leur retrait de la présidence de la SADC

Publié

le

Les nouvelles autorités malgaches veulent se concentrer « sur la mise en œuvre du processus de Refondation » et précisent que cette décision « ne remet nullement en cause l’attachement » d’Antananarivo au bloc régional d’Afrique australe.

Les nouvelles autorités malgaches issues du coup d’État du 14 octobre ont annoncé samedi 1er novembre se retirer de la présidence tournante du bloc régional SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Le nouveau chef de l’État, le colonel Michael Randrianirina, a été investi président de Madagascar le 17 octobre, quelques jours après la prise de pouvoir par son unité militaire, qui a contraint l’ancien président Andry Rajoelina à fuir le pays.

Mi-août, ce dernier avait pris la présidence tournante d’un an du bloc régional d’Afrique australe (16 pays de la région), à l’occasion d’un sommet de la SADC à Antananarivo.

Nouvelles élections

« À la lumière de l’évolution du contexte politique national, le gouvernement de la République de Madagascar a décidé de se retirer de la présidence de la SADC, qui lui a été confiée le 17 août 2025 lors du 45e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC », annonce la présidence malgache dans un communiqué ce samedi.

« Cette décision traduit la volonté des autorités malagasy de concentrer les efforts du pays sur la mise en œuvre du processus de Refondation », précise la présidence, ajoutant que « ce choix ne remet nullement en cause l’attachement de Madagascar à la SADC ».

Depuis son investiture, le nouvel homme fort de Madagascar a nommé un Premier ministre civil et un gouvernement qui comporte de nombreux visages habituels du paysage politique malgache.

Il a promis des changements radicaux et de nouvelles élections dans le pays, où la colère suscitée par les coupures d’électricité chroniques a déclenché fin septembre des manifestations qui s’étaient muées en un puissant mouvement antigouvernemental.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1736685/economie-entreprises/madagascar-se-retire-de-la-presidence-tournante-de-la-sadc/

Continuer à lire

Politique

Guinée-Bissau : Ouverture de la campagne pour les élections générales

Publié

le

La Guinée-Bissau entre dans une phase électorale décisive avec l’ouverture, ce samedi, de la campagne pour la présidentielle et les législatives du 23 novembre, dans un climat politique tendu marqué par des arrestations dans l’armée et l’absence du principal parti d’opposition.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre 2025 a débuté officiellement samedi en Guinée-Bissau, sur fond de tensions politiques et sécuritaires persistantes.

L’armée bissau-guinéenne a annoncé avoir pris « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la sécurité durant cette période sensible, après l’interpellation de plusieurs officiers, dont le général Dahaba Na Walna, directeur d’une école militaire, ainsi que les commandants Domingos Nhanke et Mario Midana.

Ce lancement de campagne intervient dans un contexte marqué par l’absence inédite du PAIGC, parti historique ayant conduit le pays à l’indépendance, et de son leader Domingos Simões Pereira, principal opposant au président Umaro Sissoco Embaló.

Le chef de l’État sortant, élu en 2019 et en poste depuis 2020, brigue un nouveau mandat au moment où l’opposition conteste la durée de son mandat, estimant qu’il a pris fin en février 2025, tandis que la Cour suprême l’a fixé au 4 septembre dernier.

En février, M. Embaló avait annoncé la tenue de la présidentielle le 30 novembre, après une mission conjointe de la Cédéao et de l’UNOWAS visant à favoriser un consensus électoral. Cette mission avait finalement quitté le pays le 1er mars, à la suite de menaces d’expulsion formulées par le président.

En août dernier, le chef de l’État a nommé un nouveau gouvernement dirigé par Braima Camara, son allié au sein du MADEM-G15, coalition qu’ils avaient fondée avant que celle-ci ne se scinde quelques mois après leur arrivée au pouvoir.

La campagne électorale, prévue pour trois semaines, précède un double scrutin auquel participeront 860 000 électeurs. Douze candidats sont en lice pour la présidentielle, tandis que quatorze formations politiques se disputeront 102 sièges au Parlement.

Malgré les appels au calme et au civisme lancés par le président de la Commission nationale des élections (CNE), Npabi Cabi, et plusieurs organisations de la société civile, la situation politique demeure fragile dans ce pays ouest-africain régulièrement ébranlé par des crises institutionnelles et des tentatives de coup d’État.

Source : https://fr.apanews.net/news/guinee-bissau-ouverture-de-la-campagne-electorale/

Continuer à lire

Dernières actualités