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Politique

Sénégal : L’ancien président Macky Sall désormais membre de la Fondation Mo Ibrahim

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L’ancien président du Sénégal, Macky Sall (2012-2024), a été officiellement nommé membre du Conseil de la Fondation Mo Ibrahim, dont la vocation est de soutenir la bonne gouvernance et le leadership de haut niveau en Afrique. La décision a été rendue le mardi, 8 avril 2025. Par cet acte, la Fondation entend tirer profit des expériences de l’ancien président sénégalais qui a été, durant sa décennie de gestion, sollicité dans des instances internationales.

Le Conseil de la Fondation Mo Ibrahim est une instance décisionnelle majeure, présidé par le Dr Mo Ibrahim lui-même. Il est composé de personnalités influentes, issues de gouvernements, d’organisations internationales, d’universités, du secteur privé, tant au niveau africain que mondial. Le Conseil a pour rôle de définir les grandes orientations stratégiques de la Fondation, piloter ses activités et contribuer à l’amplification de son impact en matière de gouvernance et de développement durable en Afrique.

« En rejoignant ce Conseil, Macky Sall s’inscrit dans une démarche de continuité : celle de mettre son expérience de dirigeant au service de la promotion de valeurs démocratiques, de transparence, de responsabilité et de leadership visionnaire. Pendant plus d’une décennie à la tête du Sénégal, il a mené des réformes institutionnelles, impulsé des projets d’infrastructures et joué un rôle diplomatique actif au sein de la CEDEAO et de l’Union africaine. Son profil correspond ainsi aux critères d’exigence que s’impose la Fondation Mo Ibrahim dans le choix de ses membres. Même s’il ne rejoint pas le Comité du Prix, chargé de sélectionner les lauréats, Macky Sall, en tant que membre du Conseil, pourra orienter la stratégie de la Fondation sur les grandes priorités du continent : gouvernance économique, sécurité, transition écologique, autonomisation de la jeunesse, entre autres. Son expérience diplomatique, notamment dans la gestion de crises régionales et son leadership au sein de l’Union africaine, seront de précieux atouts pour renforcer la voix africaine dans les débats mondiaux », accueille senenews.com, ajoutant que la Fondation Mo Ibrahim a également la particularité d’offrir une tribune aux anciens chefs d’État qui ont dirigé avec intégrité et ont quitté le pouvoir conformément aux règles constitutionnelles.

« Nous sommes ravis d’accueillir Josep Borrell, Moussa Faki Mahamat, Mark Malloch-Brown et Macky Sall au sein de la Fondation. Chacun d’entre eux apporte une expérience exceptionnelle. Je me réjouis de pouvoir collaborer étroitement avec eux pour relever certains des défis les plus urgents auxquels l’Afrique et le monde sont confrontés aujourd’hui  », a déclaré le fondateur Mo Ibrahim.

Macky Sall fait ainsi son entrée avec d’autres personnalités internationales, à savoir Josep Borrell (ancien haut-représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne, ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de l’Espagne, ancien Président du Parlement européen) ; Moussa Faki Mahamat (ancien président de la Commission de l’Union africaine, ancien Premier ministre du Tchad) et Lord Mark Malloch-Brown (ancien président de Open Security Foundations , ancien ministre pour l’Afrique du Royaume-Uni, ancien administrateur du PNUD).

Source : https://www.adiac-congo.com/content/fondation-mo-ibrahim-macky-sall-desormais-membre-164082

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Burundi : Le parti au pouvoir remporte tous les sièges aux législatives

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Le parti au pouvoir a remporté tous les sièges lors des législatives du 5 juin au Burundi, a annoncé, mercredi, la commission électorale burundaise (Ceni). L’opposition dénonce un scrutin truqué.

Le parti au pouvoir depuis 2005 a remporté tous les sièges, lors des législatives du 5 juin, au Burundi, a annoncé, mercredi 11 juin, la commission électorale burundaise (Ceni), un scrutin entaché d’irrégularités selon des observateurs et des opposants.

« Au niveau national, le CNDD-FDD est arrivé en tête avec 96,51 % des voix exprimées », a déclaré le président de la Ceni, Prosper Ntahorwamiye, lors d’une cérémonie retransmise en directe par la télévision publique.

Aucun des autres partis n’a obtenu 2 % des suffrages, seuil prévu constitutionnellement pour siéger à l’Assemblée nationale, « au total 100 sièges reviennent au parti CNDD-FDD », a-t-il poursuivi.

Les résultats définitifs doivent être prononcés le 20 juin par le Conseil constitutionnel.

« On a tué la démocratie »

Des membres du Conseil national pour la liberté (CNL), principal adversaire de la formation au pouvoir, exclu par les autorités du scrutin, avaient le jour du scrutin dénoncé des votes multiples, des votes forcés, ainsi que la « chasse et interdiction d’accès » et des « emprisonnements arbitraires » de ses observateurs.

Anicet Niyonkuru, candidat aux législatives et président du Conseil des patriotes, un petit parti d’opposition, avait, lui, affirmé à l’AFP que les électeurs « mettaient dans l’urne » des bulletins de vote « remplis à l’avance », « une grande tricherie qui a été observée partout ».

Des journalistes et des électeurs, qui avaient requis l’anonymat par mesure de sécurité, avaient également fait état à l’AFP d’importantes irrégularités.

« On a tué la démocratie », a ainsi réagi à l’AFP un leader d’opposition à l’annonce des résultats.

Le président Evariste Ndayishimiye a pris les rênes du Burundi, en juin 2020, après le décès de son prédécesseur Pierre Nkurunziza, qui avait tenu le pays d’une main de fer durant 15 ans.

Depuis son accession au pouvoir, il oscille entre signes d’ouverture du régime, qui reste sous l’emprise de puissants généraux, et ferme contrôle du pouvoir, marqué par des atteintes aux droits humains dénoncées par des ONG et l’ONU.

Le Burundi est le pays le plus pauvre du monde en terme de PIB par habitant, selon un classement de la Banque mondiale de 2023. 75 % de ses 12 millions d’habitants vivent sous le seuil international de pauvreté.

Source : https://www.france24.com/fr/afrique/20250611-burundi-parti-au-pouvoir-remporte-tous-les-si%C3%A8ges-l%C3%A9gislatives

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Mali : Le mandat d’Assimi Goita prolongé de 5 années supplémentaires

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Le Conseil des ministres du Mali a adopté mercredi 11 juin 2025, un projet de loi controversé accordant au chef de la junte militaire cinq années supplémentaires au pouvoir.

Le général Assimi Goita dirige ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis qu’il a orchestré deux coups d’État en 2020 et 2021. Cette décision fait suite à la dissolution des partis politiques par le régime militaire en mai.

Selon le communiqué du cabinet du gouvernement, le projet de loi conduira à la « révision de la Charte de la transition, accordant au chef de l’État un mandat de cinq ans renouvelable à partir de 2025 ». Il met en œuvre les recommandations des consultations du dialogue national organisées par le régime militaire en avril, que les partis politiques ont boycottées.

Le projet de loi doit maintenant être ratifié par le Conseil national de transition, l’organe législatif chargé de superviser la transition.

Au début du mois de mai, le général Goita a signé un décret dissolvant les partis politiques, une décision prise dans un contexte d’opposition croissante. Cette décision a coïncidé avec une recrudescence des enlèvements de militants pro-démocratie dans la capitale, Bamako, et quelques jours seulement après une manifestation de plusieurs centaines de militants.

Le Mali, pays enclavé dans la région semi-aride du Sahel, est en proie à l’instabilité politique qui a gagné l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale au cours de la dernière décennie.

Le pays a connu deux coups d’État militaires depuis 2020, alors que l’insurrection des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique s’aggravait. La junte avait promis un retour à un régime civil d’ici mars 2024, mais a ensuite reporté les élections. Aucune date n’a encore été fixée pour l’élection présidentielle.

Source : https://fr.africanews.com/2025/06/12/mali-le-mandat-dassimi-goita-prolonge-de-5-annees-supplementaires/

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Togo : L’opposition et la société civile dénoncent des arrestations « arbitraires »

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Les manifestants protestaient contre des interpellations de voix dissidentes, la hausse du prix de l’électricité et la réforme constitutionnelle, qui consolide le pouvoir du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.

L’opposition et la société civile togolaises ont dénoncé dimanche 8 juin des arrestations « arbitraires » lors de manifestations dispersées par la police jeudi et vendredi à Lomé, tenues pour protester contre le régime. Au Togo, où Faure Gnassingbé, président depuis 2005, a récemment consolidé son pouvoir grâce à une réforme constitutionnelle, les manifestations sont interdites depuis 2022, après une attaque meurtrière au grand marché de Lomé. Les meetings restent autorisés.

Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP) dimanche, un regroupement de partis politiques de l’opposition et de la société civile, le front citoyen Touche pas à ma Constitution, a affirmé « condamner avec la plus grande fermeté les arrestations massives et arbitraires perpétrées les 5 et 6 juin 2025 ».

« L’expression d’un pouvoir aux abois »

Ces arrestations « sont l’expression d’un pouvoir aux abois qui préfère la violence à l’écoute, la répression à l’apport de solutions aux préoccupations des citoyens », a-t-il estimé, exigeant « la libération immédiate de tous les détenus politiques ». Le groupe a publié une liste de sept noms de personnes arrêtées, qui n’est pas exhaustive, selon lui. Y figure notamment un médecin, dont l’arrestation a été également dénoncée par le conseil de l’ordre national des médecins.

« Il est détenu dans un groupement de la gendarmerie nationale. Pour le moment, nous ne sommes informés d’aucune des charges retenues contre lui, ni des conditions dans lesquelles il est détenu », a précisé l’ordre dans un communiqué. Contacté par l’AFP dimanche, le ministère de la sécurité n’était pas immédiatement joignable.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, jusque dans la matinée, quelques dizaines de manifestants ont été dispersés au gaz lacrymogène par la police dans différents quartiers de Lomé, notamment près de la présidence. Des journalistes qui couvraient les manifestations ont été brièvement interpellés et contraints par les forces de l’ordre d’effacer leurs images.

Les manifestants protestaient contre des arrestations de voix dissidentes, la hausse du prix de l’électricité et la réforme constitutionnelle. Ils répondaient notamment à un appel à manifester le 6 juin, lancé par un rappeur critique envers le pouvoir, Aamron, pour célébrer de façon ironique l’anniversaire de Faure Gnassingbé.

La mobilisation s’est intensifiée après l’arrestation d’Aamron à la fin de mai à son domicile – le jour de la publication de son appel à la mobilisation – et sa réapparition dans une vidéo jeudi. Dans cette vidéo, il s’est excusé auprès de Faure Gnassingbé et a dit avoir été « transféré » en hôpital psychiatrique pour « dépression aggravée ».

Source : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/09/au-togo-l-opposition-et-la-societe-civile-denoncent-des-arrestations-arbitraires-lors-de-manifestations_6611652_3212.html

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