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Politique

Mali : Inauguration d’un nouveau camp militaire à Koutiala

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Les autorités de la Transition malienne ont récemment entrepris une nouvelle action en vue du renforcement de la sécurité nationale en inaugurant un nouveau camp militaire à Koutiala, dans la région centrale du Mali.

L’inauguration du nouveau camp militaire de Koutiala a été présidée par le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le général de corps d’armée Sadio Camara, en présence du Chef d’état-major général des armées, le général de division Oumar Diarra, ainsi que de diverses personnalités civiles, militaires, religieuses et coutumières.

S’étendant sur 700 hectares, le camp militaire de Koutiala est conçu pour être un pilier de la défense de l’intégrité territoriale du Mali et de la protection de ses citoyens. Cette initiative témoigne de la détermination des autorités à instaurer la paix et la sécurité, en réponse aux défis sécuritaires croissants dans la région.

Le général de brigade Harouna Samaké, Chef d’état-major de l’armée de terre, a mis en exergue l’importance stratégique de ce camp, situé dans la Région militaire N°8, qui couvre une partie du sud du pays, frontalière avec le Burkina Faso. Il a déclaré que cet emplacement est importante pour la surveillance des frontières et la lutte contre les menaces transfrontalières, notamment le terrorisme, le trafic d’armes, de drogue et d’êtres humains.

La région de Koutiala a été le théâtre de plusieurs incidents sécuritaires notables. Le 7 février 2017, sœur Gloria Cecilia Narváez, une religieuse colombienne, a été enlevée à Karangasso, près de Koutiala, par des hommes armés affiliés à des groupes jihadistes. Elle a été libérée en octobre 2021, après plus de quatre ans de captivité . Plus récemment, en mai 2022, un couple italien, Rocco Langone et Maria Donata Caivano, ainsi que leur fils Giovanni, ont été enlevés à Sincina, dans la même région. Ils ont été libérés en février 2024.

Ces incidents illustrent la nécessité impérative de renforcer la présence militaire dans cette zone. L’installation du 83e régiment d’infanterie motorisée dans le nouveau camp vise à améliorer la sécurité dans le quadrilatère Ourikela-Mahou-Boura-Yorosso, à faciliter la libre circulation des personnes et des biens, et à réduire considérablement les délais d’intervention en cas de menace. De plus, le camp abritera à terme un centre d’entraînement tactique et d’aguerrissement, essentiel pour la préparation opérationnelle des troupes face aux défis sécuritaires actuels.

Le Gouverneur de la région de Koutiala, le général de division Abdoulaye Cissé, a souligné que l’inauguration de ce camp s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer la défense du territoire et à apporter une réponse efficace aux menaces multiples auxquelles le Mali est confronté. Il a rappelé l’engagement constant des autorités à assurer la sécurité des citoyens et à garantir la protection de la nation.

Le ministre de la Défense, le général de corps d’armée Sadio Camara, a réaffirmé la détermination du Président de la Transition à défendre l’intégrité du Mali sans relâche. Ce nouveau camp vient compléter le dispositif sécuritaire de la région de Koutiala, consolidant ainsi le maillage sécuritaire sur l’ensemble du territoire. À l’issue de l’inauguration, le ministre a également rencontré les notables religieux et coutumiers de la région pour solliciter leurs bénédictions en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la paix au Mali.

Source : http://news.abamako.com/h/298582.html

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Côte d’Ivoire : Plus de 1000 dossiers de candidatures retenus pour les élections législatives 

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La Commission électorale indépendante (CEI) a dévoilé, ce mardi 18 novembre 2025, une liste provisoire de plus de 1.000 dossiers de candidatures retenus pour les élections législatives du 27 décembre 2025, contre 255 postes de députés à pouvoir.

Le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly a annoncé 1.143 dossiers de candidatures conformes à la loi, indiquant que les candidats qui les ont déposés, sont éligibles pour avoir rempli les conditions d’éligibilité prévues par le Code électoral

Cependant, la Commission électorale indépendante a déclaré inéligibles Oka-Kocore Axelle d’Avilla, Kouadio Koffi Jean François, Koffi Essan Antoine et Bobognon Anne Phanuel, pour défaut de qualité d’électeur.

En outre, ont été déclarés inéligibles Sangaré Adama et Keita Moussa qui n’ont pas l’âge minimum requis pour être retenu comme candidats suppléants, et par ricochet les candidats titulaires auxquels ils sont rattachés, à savoir Gokou Vitar Gogoua et Diaby Moustapha Karamokoba sont disqualifiés.

Selon le Code électoral, dans les circonscriptions de plus de deux sièges, les listes de candidatures doivent comporter au moins trente pour cent (30%) de candidatures féminines. Et ce, afin de permettre aux femmes d’accéder aux postes électifs.

Ibrahime Kuibiert-Coulibaly a rappelé que le Conseil constitutionnel peut être saisi par le candidat dont le dossier a été rejeté ou par le parti politique qui l’a investi dans un délai de trois jours francs, à compter de la notification de la décision de rejet.

Par ailleurs, tout électeur peut contester devant le Conseil constitutionnel l’éligibilité d’un candidat dans le délai de huit jours francs, à compter de la date de publication de la liste provisoire des candidats par la CEI.

Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), formation politique fondée par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a décidé de ne pas participer à l’élection législative du 27 décembre 2025. Par contre, son allié, le PDCI, est engagé dans ces joutes électorales.

Source : https://fr.apanews.net/cote-divoire/rci-legislatives-plus-de-1000-candidatures-validees-par-la-cei/

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Bénin : L’Assemblée nationale adopte la création d’un Sénat

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Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 novembre 2025, l’Assemblée nationale béninoise a voté la création du Sénat. 90 députés ont approuvé la révision constitutionnelle et 19 ont voté contre.

Le texte ainsi adopté institue désormais au Bénin, un Parlement bicaméral comprenant l’Assemblée nationale et un Sénat. La nouvelle loi constitutionnelle précise que la nouvelle institution aura pour mission de « réguler la vie politique » de veiller à l’unité nationale, à la sécurité publique et à la paix.

D’après cette révision constitutionnelle, les lois désormais votées par l’Assemblée seront désormais transmises simultanément au président de la République et au Président du Sénat.

L’autre réforme introduite par cette révision constitutionnelle, la rallonge de la durée du mandat présidentiel qui passe de cinq à sept ans renouvelable une seule fois.

La disposition relative à cette modification ajoute que nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République.

Les mandats des députés et des élus locaux passent également de cinq à sept ans renouvelable.

Après l’étape de l’Assemblée nationale, le président Patrice Talon va saisir la Cour Constitutionnelle pour un contrôle de constitutionnalité. La juridiction constitution devra approuver la réforme avant que le président ne promulgue pour l’entrée en vigueur de la nouvelle loi fondamentale du Bénin.

Cette modification constitutionnelle est l’initiative de deux députés de la coalition au pouvoir qui ont introduit la proposition de loi à l’Assemblée nationale depuis le 31 octobre 2025.

Source : https://www.aa.com.tr/fr/afrique/b%C3%A9nin-l-assembl%C3%A9e-nationale-adopte-la-cr%C3%A9ation-d-un-s%C3%A9nat/3744806

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Sénégal : Le Premier ministre Ousmane Sonko et ses partisans en démonstration de force à Dakar

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Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal et président du parti PASTEF, a tenu samedi 8 novembre un meeting très attendu au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar. Plusieurs dizaines de milliers de personnes y participaient, dans un contexte de grogne sociale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a organisé ce samedi 8 novembre un rassemblement d’envergure, qualifié de « Terra meeting », véritable démonstration de force populaire. L’objectif était de marquer la force et l’unité de son parti, le PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), un peu plus de 18 mois après l’arrivée du parti au pouvoir. 

Des centaines de bus ont afflué toute la journée au stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar pour l’événement, transportant une foule impressionnante de militants venus de tout le pays. Ces manifestants disent être venus par « soucis patriotes » et dans le but de réitérer leur soutien à Ousmane Sonko et à son projet de transformation du pays. 

Le Sénégal est confronté à une situation économique préoccupante, avec un déficit budgétaire de près de 14 % du PIB et une dette du secteur public et parapublic estimée provisoirement à 132 % du PIB à la fin de 2024. Les autorités au pouvoir depuis 2024 accusent le précédent régime d’avoir dissimulé les vrais chiffres des indicateurs clés comme la dette publique et le déficit budgétaire. Le gouvernement a imposé ces dernières semaines des taxes sur des produits comme le tabac, l’alcool ou les jeux de hasard, ainsi que sur les transferts d’argent numériques très utilisés dans le pays.

« Certains espèrent une brouille entre Sonko et Diomaye »

Le gouvernement sénégalais fait face à de nombreuses critiques de la part de l’opposition et de certains observateurs. Un peu plus tôt samedi, un collectif regroupant des membres de l’opposition avait tenté de tenir une manifestation – interdite par les autorités – contre le gouvernement ailleurs de la capitale. Plusieurs personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre déployées en grand nombre sur les lieux, tandis que d’autres ont été dispersées à coups de gaz lacrymogènes.

Ousmane Sonko, populaire auprès des jeunes qui nourrissent beaucoup d’espoir envers les autorités issues de la présidentielle de mars 2024 et qui avaient promis « la rupture » et la justice sociale, a abordé plusieurs autres thèmes lors de ce grand meeting de plusieurs heures. Il a évoqué sa relation avec le président Bassirou Diomaye Faye, dont il fut le mentor, un sujet qui suscite des débats dans le pays. « Certains espèrent une brouille entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye », a-t-il lancé, « dans la vie tout peut arriver. Mais ce qui pourrait nous séparer ne viendra pas de moi et j’ai bonne foi que ça ne viendra pas non plus de lui ».

Il a également mis en garde, sans citer de noms, certains alliés au sein du gouvernement qui « tentent de manipuler et d’isoler » le président Faye pour l’opposer à lui. Le Premier ministre a par ailleurs appelé l’ancien président Macky Sall, installé au Maroc, à rentrer au Sénégal « s’il est courageux », l’accusant d’être coupable, lui et son régime, de « haute trahison ».

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont promis de faire rendre des comptes aux précédents dirigeants qu’ils accusent d’agissements coupables dans la gestion des affaires, à commencer par l’ex-président Macky Sall. Plusieurs de ses anciens ministres ont déjà été inculpés pour des malversations présumées.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1738806/politique/senegal-ousmane-sonko-demande-des-sacrifices-a-la-population/

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