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Politique

Madagascar : Les députés votent pour la destitution du président Andry Rajoelina

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Dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux ce mardi 14 octobre, Andry Rajoelina annonce la dissolution de l’Assemblée nationale malgache. Le vote des députés visant à sa destitution s’est tout de même tenu cet après-midi. Les députés se sont prononcés pour la destitution du président malgache.

oin d’envisager sa démission, pourtant toujours exigée par les manifestants de la Grande-Ile, ce mardi, le président de la République malgache Andry Rajoelina annonçait ce mardi matin, la dissolution de l’Assemblée nationale.

Une décision qui intervient alors que les députés malgaches, notamment de l’opposition, tentaient de procéder à sa destitution par le vote. Un vote qui a tout de même eu lieu dans l’après-midi.

Sur les 131 députés votants, un seul s’est abstenu. Tous les autres se sont exprimés pour la destitution du président malgache.

La validité des votes reste encore floue, autant que celle du communiqué de la Présidence, annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est la Haute Cours Constitutionnnelle qui devrait trancher.

La destitution du président votée, malgré la dissolution

L’annonce de cette dissolution devait empêcher la procédure de destitution enclenchée par l’Assemblée nationale. Elle intervient au moment où les députés malgaches, notamment de l’opposition, prévoyaient un vote visant à destituer le président pour « abandon de poste ».

Mais cette dissolution n’a pas eu raison de la tenue des votes. Les députés de l’Assemblée nationale ont voté cet après-midi la destitution du président Andry Rajoelina.

Toujours dans un communiqué, cette fois signé par la Direction de la Communication du gouvernement, la Présidence de la République estime que la tenue de cette réunion est « dépourvue de base légale et contraire aux dispositions de la Consitution. »

Pour rappel, Andry Rajoelina avait écarté toute possibilité de démission hier dans son allocution et avait insisté sur le fait que le pays devait rester dans le cadre Constitutionnel « afin de ne pas subir des sanctions de la communauté internationale ». Le chef de l’Etat avait réitéré son appel à l’unité nationale et à prendre ses responsabilités pour redresser le pays.

Ce mardi matin, Andry Rajoelina recomposait aussi son entourage et nommait Rajaoarinelina Lova Tahina, conseillère spéciale du président de la République en charge des Relations avec les Institutions.

Une dissolution à distance valable ?

Fait rare, en raison de sa fuite de la Grande Ile, le communiqué « Fait à Antananarivo, le 14 octobre 2025 » n’est pas signé de la main d’Andry Rajoelina.

Signé depuis l’étranger, sans cachet officiel ni signature originale et simplement posté sur la page Facebook de la Présidence de la République de Madagascar, la question de la valeur légale et de l’authenticité de ce communiqué en droit malgache se pose.

Certains membres du collectif de la Gen Z estiment qu’il pourrait être contesté devant le Conseil d’Etat pour irrégularité et suspendu jusqu’à vérification de son authenticité.

Un président en fuite

Pour rappel, hier soir, lors d’une prise de parole de 26 minutes sur les réseaux sociaux, le président malgache avait confirmé sa fuite.

 » Mon intégrité physique était menacée, un coup d’Etat se préparait, j’ai dû quitter Madagascar pour ma sécurité  »

Andry Rajoelina a quitté Madagascar ce dimanche 12 octobre. Il a d’abord quitté le Palais présidentiel de Iavoloha en hélicoptère et atterri sur l’île de Sainte-Marie dans l’Est de la Grande Ile, où un avion de l’armée française, un CASA CN235, l’attendait sur place, pour se rendre à La Réunion, où il n’a fait qu’une escale.

Le Président Malgache s’est ensuite envolé vers Dubaï, à bord d’un avion privé de la compagnie allemande Vistajet.

On ignore pour le moment s’il a réalisé son allocution depuis la première ville des Émirats arabes unis ou s’il ne s’agissait que d’une nouvelle escale dans sa fuite.

Source : https://la1ere.franceinfo.fr/reunion/madagascar-andry-rajoelina-dissout-l-assemblee-nationale-1632860.html

Politique

Bénin: Une douzaine de militaires arrêtés après «l’échec» de la tentative de coup d’État

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Des militaires béninois ont annoncé tôt, ce dimanche 7 décembre au matin, sur la télévision publique avoir « démis de ses fonctions » Patrice Talon, qui devait passer la main en avril 2025 après dix ans au pouvoir. Mais, désormais, l’entourage du président affirme que la situation est sous contrôle et que Patrice Talon est en sécurité. Une douzaine de militaires ont été arrêté d’après des sources sécuritaires.

Au Bénin, des militaires ont annoncé ce dimanche matin à la télévision publique avoir démis de ses fonctions le président Patrice Talon. Ces militaires affirment que le Lieutenant-Colonel Tigri Pascal a été nommé président d’un « Comité de la refondation militaire ».

La situation reste confuse à Cotonou où des tirs ont été entendus près dans la zone du port et de la présidence il y a quelques heures. Une source sécuritaire jointe par RFI a très vite évoqué une tentative de Coup d’état en cours. La circulation autour de la présidence est bloquée et des hélicoptères survolent la zone. 

L’armée a repris le contrôle d’après l’entourage de Patrice Talon

Selon plusieurs sources, les mutins se sont d’abord dirigés vers le domicile de Patrice Talon, où ils ont été énergiquement repoussés. Ensuite, ils ont ciblé le palais avant de faire irruption dans les locaux de la radio télévision publique, où ils ont réussi à enregistrer leur message. Le lieutenant-colonel Pascal Tigri est un officier d’artillerie. Il appartient à la garde nationale.

Mais la déclaration n’a plus été rediffusée et le le signal de la chaîne publique Bénin TV ne fonctionne plus, rapporte notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan.

Une douzaine de militaires arrêtés

« Il s’agit d’un groupuscule de personnes qui ont uniquement la télévision. L’armée régulière reprend le contrôle. La ville (Cotonou) et le pays sont totalement sécurisés », a-t-il dit. « Tout est sous contrôle. Ils n’ont pas réussi à prendre le domicile du chef de l’État et la présidence de la République. C’est une question de temps pour que tout rentre dans l’ordre. Le nettoyage suit bien son cours », a dit à l’AFP une source militaire.

« Au petit matin de ce dimanche 7 décembre 2025, un groupuscule de soldats a engagé une mutinerie dans le but de déstabiliser l’État et ses institutions.Face à cette situation, les Forces Armées béninoises et leur hiérarchie, fidèles à leur serment, sont restées républicaines. Leur riposte a permis de garder le contrôle de la situation et de faire échec à la manœuvre. Aussi, le gouvernement invite-t-il les populations à vaquer normalement à leurs occupations », a déclaré à la télévision nationale le ministre de l’Intérieur béninois Alassane Seidou.

D’après l’AFP, qui cite une source militaire, une douzaine de militaires ont été arrêtés. Une première source militaire a fait état de 13 arrestations, tandis qu’une autre a indiqué que « tous ceux qui sont aux arrêts sont des militaires, dont un déjà radié de nos effectifs ». Selon une source sécuritaire, les auteurs de la tentative de putsch font partie des interpellés.

La situation reste incertaine

Les voies d’accès à la présidence de la République sont bloquées par des chicanes. Des policiers sont postés devant et dévient la circulation. Des chars ont été également vu en train de rouler à vive allure en direction du boulevard de la Marina. Ailleurs dans la ville de Cotonou, le trafic est normal. Les cultes se sont tenus dans les églises ce dimanche et les fidèles sont en train de rentrer chez eux en ce moment.

Les Béninois se posent en tout cas de nombreuses questions et multiplient les appels téléphoniques pour comprendre la situation. Ils attendent encore d’avoir une déclaration avec plus de détails et puis peut être un bilan pour savoir s’il y a eu des blessés et des personnes décédées. La vidéo des mutins qui a circulé sur les réseaux sociaux, a décuplé les interrogations, et la déclaration du ministre de l’Intérieur a apporté aux Béninois quelques éclaircissements.

L’Union africaine (UA) a quant à elle affirmé condamner « fermement et sans équivoque » la tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon et a appelé les militaires à rentrer dans leurs casernes. Le président de la Commission de l’UA, Mahamoud Ali Youssouf, a également exhorté, dans un communiqué publié sur X, « tous les acteurs impliqués dans la tentative de coup d’État à cesser immédiatement toutes actions illégales » et à « retourner sans attendre à leurs obligations professionnelles ».

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251207-b%C3%A9nin-des-militaires-annoncent-%C3%A0-la-t%C3%A9l%C3%A9vision-publique-d%C3%A9mettre-de-ses-fonctions-le-pr%C3%A9sident-talon

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Guinée Bissau : Les putschistes évoquent un « risque de guerre civile ethnique »

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Les militaires ayant pris le pouvoir en Guinée-Bissau lors d’un coup d’État ont officiellement mis en place un Conseil national de transition (CNT), selon une résolution publiée jeudi.

La junte, qui se présente sous le nom de Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre, invoque un contexte électoral marqué par un « risque de guerre civile à caractère ethnique » pour légitimer son intervention. Dans sa résolution, la junte annonce que ce Conseil national de transition aura pour mission de :

  • Préparer les instruments de transition politique.
  • Superviser les activités des organes de pouvoir pendant cette période.
  • Élaborer une Charte nationale de transition, censée « restaurer la légalité constitutionnelle ».

Cependant, le texte ne précise ni la composition du CNT, ni les critères de sélection de ses membres, laissant planer des doutes sur sa représentativité et son fonctionnement.

La Charte de transition, dont le premier article dissout le Conseil de la magistrature pour toute la durée de la transition, entre en contradiction avec les déclarations de la junte. Celle-ci affirme pourtant vouloir « préserver le fonctionnement de la justice », tel que prévu par la Constitution. Cette mesure soulève des interrogations sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la crédibilité des promesses de retour à l’ordre constitutionnel.

Source : https://fr.africanews.com/2025/12/07/bissau-les-militaires-justifient-leur-coup-detat-par-un-risque-de-guerre-civile-ethnique/

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Namibie : La présidente Netumbo Nandi Ndaitwah désignée dirigeante africaine de l’année

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Les leaders africains sont célébrés pour leur engagement en faveur du développement durable et de la résilience institutionnelle.

La présidente namibienne Netumbo Nandi Ndaitwah et la juge en chef sud-africaine Mandisa Maya ont été respectivement nommées « Personnalité politique africaine de l’année » et « Personnalité féminine politique africaine de l’année » lors des prix Personnalités de l’année 2025 du magazine African Leadership Magazine (ALM).

Les POTY Awards 2025, annoncés mardi, ont été attribués après un processus en trois étapes comprenant des nominations continentales, une évaluation éditoriale et un vote mondial en ligne clôturé le 30 novembre. L’initiative, célébrée pour la 15ᵉ année consécutive, vise à honorer le leadership dans la gouvernance, les affaires, la philanthropie et le service public.

« Les lauréats incarnent un leadership qui renforce les institutions, stimule l’innovation et ouvre de nouvelles perspectives », a déclaré Ken Giami, éditeur d’ALM. La cérémonie de remise des prix se tiendra les 27 et 28 février 2026 à Accra et devrait accueillir plus de 400 délégués, avec une diffusion numérique touchant plus d’un million de personnes.

Parmi les autres lauréats figurent Patrice Talon, président du Bénin (finaliste, « Dirigeant politique de l’année ») ; Esperança da Costa, vice-présidente de l’Angola (« Femme dirigeante de l’année ») ; Barnabas Nawangwe, recteur de l’université Makerere (« Éducateur de l’année ») ; Mbaye Cisse, chef d’état-major des forces armées sénégalaises (« Leader pour la paix et la sécurité ») ; et Samuel Dossou Aworet, fondateur du groupe Petrolin (« Industriel de l’année »).

Les prix ont également récompensé des acteurs de la philanthropie, de la santé publique et du leadership des jeunes, notamment Samuel Tafesse (Éthiopie, « Philanthrope de l’année »), Wicknell Chivhayo (Zimbabwe, « Jeune philanthrope africain »), Esperance Luvindao (Namibie, « Championne de la santé publique ») et Khalil Suleiman Halilu (Nigeria, « Jeune leader africain »).

Source : https://fr.apanews.net/diplomacy/la-presidente-namibienne-designee-dirigeante-africaine-de-lannee/

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