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Économie

Mali : Vers une reprise des activités de la mine d’or de Morila

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La Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (SOREM) a signé, le 8 octobre 2025 à Bamako, une convention de partenariat avec la société américaine Flagship pour la reprise des activités de la mine d’or de Morila SA, un fleuron de l’industrie minière nationale. Cette signature marque une nouvelle étape dans la politique de relance et de souveraineté minière conduite par les autorités de transition depuis 2022.

La Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (SOREM) et la société américaine Flagship ont signé mercredi une convention de partenariat pour la reprise des activités de la mine d’or de Morila SA, fleuron de l’industrie minière nationale.

Cette signature intervient après l’annonce officielle faite par le gouvernement malien le 5 juin en Conseil des ministres de la reprise de Morila S.A. par l’État. Un décret avait été adopté pour valider l’accord de cession signé avec les actionnaires sortants, transférant à l’État 80 % du capital de la société pour la somme symbolique d’un dollar américain.

Fondée en 2000, Morila S.A. exploitait un important gisement d’or dans la région de Bougouni. À l’origine, l’État détenait 20 % des parts, aux côtés des géants Anglogold-Ashanti et Randgold Resources, aujourd’hui Barrick Gold, chacun avec 40 %. Le site a connu son pic au début des années 2000, avec une production annuelle dépassant parfois les 600 000 onces d’or, avant de décliner progressivement jusqu’à l’arrêt de la carrière principale en 2020.

Après le retrait des opérateurs historiques, la société australienne Firefinch Limited avait tenté de relancer l’activité à travers l’exploitation de résidus miniers et un projet agro-industriel, sans succès. Face à l’échec de cette stratégie et à la cessation des opérations en 2022, un protocole d’accord a été signé en mai 2024 permettant à l’État de racheter les actions et créances restantes.

La société Flagship, dirigée par Ron Slaughter, s’engage désormais à acquérir une participation dans Morila SA et à investir dans la reprise rapide de la production. Son PDG a exprimé la volonté de son entreprise d’apporter des capitaux et une expertise technique afin de soutenir la réhabilitation du site et de favoriser la création d’emplois.

Ce partenariat, soutenu par le gouvernement, s’inscrit dans une approche gagnant-gagnant qui vise à renforcer la souveraineté minière et à accroître les retombées économiques locales.

La mine de Morila demeure l’un des plus grands gisements aurifères du pays. Plus de 7,5 millions d’onces d’or y ont déjà été extraites depuis 2000, et les réserves actuelles sont estimées à 2,4 à 2,5 millions d’onces, dont quelque 500 000 onces encore présentes dans les dépôts secondaires.

En 2024, la production industrielle d’or au Mali s’élevait à environ 51 tonnes, contre 66,5 tonnes en 2023, soit une baisse d’environ 23 % liée aux réformes structurelles du secteur. La reprise de Morila par la SOREM, désormais détentrice de l’intégralité du capital, doit contribuer à stabiliser la production et à restaurer la performance du secteur aurifère.

Le gouvernement malien poursuit également plusieurs chantiers structurants, parmi lesquels la construction d’une raffinerie d’or à Sénou d’une capacité prévue de 200 tonnes par an et le projet de développement du lithium de Bougoula avec le groupe russe Uranium One. Ces initiatives traduisent la volonté des autorités de renforcer la valeur ajoutée locale et de positionner le Mali parmi les pôles miniers les plus dynamiques du continent.

Encore peu connue en Afrique, la société Flagship se présente comme un investisseur international désireux de s’intégrer dans la nouvelle dynamique minière du Mali. Elle ambitionne de promouvoir une exploitation responsable et durable, conforme aux normes sociales et environnementales en vigueur.

Ce partenariat, à la fois économique et symbolique, illustre le pragmatisme des choix stratégiques maliens, centrés sur la diversification des partenariats, la valorisation des ressources et la création d’opportunités pour les communautés locales.

Source : https://fr.apanews.net/news/mali-vers-la-relance-de-la-mine-dor-de-morila/

Économie

Sierra Léone : L’AFC et Afreximbank finalisent un financement de 330 millions USD pour la mine d’or Baomahun

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La mine devrait soutenir jusqu’à 900 emplois directs et indirects, dont 90 % d’emplois locaux déjà pourvus, et contribuer à hauteur d’environ 10 % du PIB sierra-léonais pendant les opérations

FG Gold Limited (« FG Gold »)  vient de clôturer et d’effectuer un premier prélèvement sur un financement par emprunt de premier rang de 330 millions USD avec Africa Finance Corporation (AFC) et African Export-Import Bank (Afreximbank), garantissant ainsi les capitaux nécessaires à la construction et au développement du projet aurifère de Baomahun, la principale mine d’or de la Sierra Leone. L’opération a été renforcée par le capital mobilisé via Trafigura Group.

Ce financement de premier rang, combiné aux 100 millions USD en facilités de streaming et en investissements mezzanine précédemment engagés par AFC, porte le soutien total des institutions africaines de financement du développement (IFD) à 430 millions USD, y compris la contribution d’Afreximbank à hauteur de 75 millions USD, finançant pleinement le projet dans la construction et assurant une dynamique solide vers la mise en service de la première production d’or.

Oliver Tunde Andrews, président exécutif de FG Gold, déclare : « Nous sommes ravis d’avoir achevé le financement par emprunt de premier rang de Baomahun. Ce nouveau jalon reflète la capacité de l’Afrique à financer et à développer ses propres actifs miniers à grande échelle en utilisant des normes de classe mondiale et une expertise locale. Grâce au soutien des principales IFD, Baomahun est en mesure de devenir un projet transformateur pour la Sierra Leone ».

Samaila Zubairu, président et CEO d’AFC, déclare : « Ce financement démontre la puissance des institutions africaines qui travaillent ensemble pour concrétiser le plein potentiel des ressources du continent tout en catalysant une croissance industrielle durable dirigée par l’Afrique ».

George Elombi, président et président du conseil d’administration d’Afreximbank, ajoute : « Baomahun incarne l’innovation africaine et la collaboration, et reflète aussi nos engagements à aider les pays à tirer parti de leurs ressources naturelles en vue d’un développement économique généralisé. »

Gonzalo De Olazaval, responsable mondial des métaux et des minéraux chez Trafigura, déclare : « Nous sommes heureux de soutenir la première grande mine aurifère commerciale de la Sierra Leone en partenariat avec AFC et Afreximbank ».

Un développement pionnier pour la Sierra Leone

Dirigé par Boxmoor Au et A2MP, et soutenu par une équipe technique à prédominance africaine, Baomahun est le fruit de plusieurs « premières » nationales dans les domaines du financement, de l’ingénierie, des solutions énergétiques et des partenariats communautaires. Les partenaires d’exécution comprennent Lycopodium (EPCM), Knight Piésold, CrossBoundary Energy et Komatsu / PanAfrican Equipment.

Une fois mise en service, la mine de Baomahun devrait devenir l’une des principales nouvelles opérations aurifères en Afrique, produisant en moyenne 150 000 onces par an sur une durée de vie de 12,5 ans, avec une production maximale de 201 000 onces.

La mine devrait soutenir jusqu’à 900 emplois directs et indirects, dont 90 % d’emplois locaux déjà pourvus, et contribuer à hauteur d’environ 10 % du PIB sierra-léonais pendant les opérations.

Le ministre sierra-léonais des Mines et des Ressources Minérales, Julius D. Mattai, a déclaré que le projet témoigne d’une forte confiance dans le secteur minier du pays et renforce l’engagement du gouvernement en faveur d’un développement responsable et centré sur les communautés.

Investissement communautaire en cours

FG Gold a engagé 1 % des revenus bruts dans un fonds de développement communautaire pour soutenir l’éducation, les soins de santé, l’agriculture, les infrastructures et les entreprises. Les premières initiatives comprennent un centre communautaire, une école primaire, un centre de santé rénové et des améliorations apportées à la route d’accès Matotoka–Baomahun.

Source : https://www.lejournalci.org/index.php/2025/12/01/fg-gold-africa-finance-corporation-afc-et-afreximbank-concluent-un-financement-par-titres-demprunt-de-premier-rang-de-330-millions-usd-pour-le-projet-aurifere-de-baomahun/

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Économie

Mali : Fin de mission pour la commission de négociation avec les sociétés minières

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La commission chargée de la négociation et de la renégociation avec les sociétés minières a remis, lundi 1er décembre 2025, son rapport final au Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta. Elle a annoncé que plus de 760 milliards FCFA ont été recouvrés.

Mandatée pour réexaminer les engagements liant l’État aux opérateurs du secteur aurifère, la commission affirme avoir obtenu des résultats « largement supérieurs aux objectifs initiaux ». Présentant les conclusions du rapport, l’expert Mamou Touré a annoncé un recouvrement total de 761 milliards FCFA, alors que la cible avait été fixée à 400 milliards FCFA.

Selon lui, l’ensemble des sociétés minières auditées sont désormais assujetties au Code minier de 2023, une mesure qui devrait accroître les recettes publiques de 585,7 milliards FCFA par an. Le coût global des travaux menés sur trois ans s’élève à 2,87 milliards FCFA, a-t-il précisé.

L’audit des mines d’or en exploitation figurait parmi les recommandations majeures des Assises nationales de la refondation, organisées en 2021. Pour les autorités de la Transition, l’enjeu consistait à renforcer la transparence du secteur aurifère, pilier essentiel de l’économie malienne.

À la réception du rapport, le chef de l’État a salué « la qualité du travail accompli » et exprimé sa reconnaissance aux membres de la commission, dont la mission prend désormais fin.

Source : https://bamakomatin.com/mali-la-commission-de-negociation-miniere-boucle-sa-mission-et-annonce-plus-de-760-milliards-fcfa-recouvres/

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Économie

Gabon : Un visa électronique opérationnel dès décembre 2025

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Cette réforme, qui s’inscrit dans la stratégie nationale de digitalisation, vise à faciliter l’entrée des voyageurs sur le territoire et à fluidifier les procédures migratoires.

Le Gabon franchira en décembre 2025 une nouvelle étape dans la modernisation de ses services administratifs avec la mise en service officielle de son visa électronique.

Selon une source officielle citée par l’Agence Gabonaise de Presse, le visa électronique permettra aux demandeurs d’accomplir l’ensemble des formalités en ligne via le portail dédié evisa.dgdi.ga, y compris le paiement des frais qui s’effectuait jusque-là à l’aéroport lors de l’apposition de la vignette.

Ce nouveau dispositif dématérialisé résulte d’un partenariat entre le ministère de l’Économie numérique et les opérateurs de téléphonie mobile. Il offre aux usagers un parcours simplifié, sécurisé et entièrement anticipé avant leur arrivée au Gabon.

Avec ce système, le gouvernement souhaite non seulement améliorer l’expérience des visiteurs, mais aussi optimiser la gestion des flux migratoires grâce à une meilleure traçabilité et une réduction des délais de traitement.

La digitalisation des services publics constitue l’un des axes prioritaires des réformes engagées par les autorités gabonaises ces dernières années. Plusieurs démarches administratives qu’il s’agisse d’état civil, de fiscalité ou d’accès aux services publics ont progressivement basculé vers des plateformes numériques.

L’introduction d’un visa électronique rapproche le Gabon des pratiques déjà adoptées par de nombreux pays africains et internationaux, où l’e-visa est devenu un outil central pour moderniser les politiques migratoires, attirer davantage de voyageurs et renforcer l’attractivité touristique et économique du pays.

Source : https://fr.apanews.net/news/gabon-un-visa-electronique-operationnel-des-decembre-2025/

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