Connectez-vous à nous

Économie

Côte d’Ivoire : Inauguration d’une importante usine de cacao à l’Ouest d’Abidjan

Publié

le

Implanté dans la zone industrielle d’Akoupé-Zeudji, à l’Ouest d’Abidjan, le nouveau complexe industriel Transcao PK24, d’une capacité de transformation de 100 000 tonnes de fèves de cacao, a été inauguré par le vice-président de la République. Elle est le fruit de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Chine.

Selon M. Yves Brahima Koné, le directeur du Conseil Café-Cacao, organe de régulation, le nouveau complexe industriel Transcao PK24 marque « l’aboutissement d’un chemin semé d’embûches », mais qui permet à la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, d’investir dans tous les segments de la chaîne de valeur du cacao.

Transcao PK24 est une usine de broyage d’une capacité de 50 000 tonnes, pouvant transformer jusqu’à 100 000 tonnes de fèves de cacao. Érigée sur une superficie de 21 hectares, l’usine comprend un entrepôt d’une capacité de stockage de 160 000 tonnes, un centre de formation aux métiers du cacao et du chocolat, ainsi qu’un bâtiment administratif.

L’ensemble représente un investissement global de 130 milliards de FCFA et a permis la création de 1 400 emplois. M. Yves Brahima Koné a dit que d’ici deux ans, l’usine devrait atteindre une capacité installée cumulée de 210 000 tonnes, grâce à l’extension des lignes de productions existantes.

Son inauguration intervient près de cinq ans après la pose de la première pierre, posée le 22 septembre 2020. Elle vient compléter l’usine de San-Pedro (Sud-ouest), dotée d’une capacité de transformation de 50 000 tonnes.

Pour le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, M. Kobenan Kouassi Adjoumani, cette usine montre « la passion du pays pour le cacao, mais aussi l’ambition de promouvoir des pratiques durables et respectueuses de l’environnement. »

Cette usine, a-t-il confié, matérialise la vision du président de la République de parvenir à la transformation structurelle de l’économie par le renforcement du lien entre la production, la transformation et la consommation.

Il a soutenu que cette unité industrielle marque l’ambition du pays de « pousser » plus loin cette transformation pour aboutir à des produits finis de cacao. Il s’agit notamment de la fabrication du chocolat et de produits cosmétiques à base de cacao, répondant aux standards internationaux.

C’est à juste titre, selon lui, qu’il a été construit, au sein de ce complexe industriel, un centre de formation aux métiers du cacao et du chocolat, symbole de « l’ambition collective » du pays de transformer cette matière première en produits finis de qualité.

« Ce centre de formation se positionne comme un catalyseur de changement. En formant des professionnels compétents et engagés dans la promotion de la consommation locale et sous régionale, nous assurons ainsi un avenir durable pour la filière cacao », a-t-il dit.

Poursuivant, M. Kobenan Adjoumani s’est réjoui de voir la Côte d’Ivoire transformer annuellement environ 750 000 tonnes de fèves de cacao, soit 42 % de sa production nationale, ce qui lui confère la place de premier broyeur mondial, devant les Pays-Bas.

Il a affirmé que la capacité annuelle installée de broyage de cacao, à ce jour, est de 1 million 65 000 tonnes, permettant au pays de broyer la moitié (50 %) de sa production nationale de cacao, estimée autour de 2 millions de tonnes l’an.

Par ailleurs, il a relevé que le sous-secteur de la transformation du cacao, en Côte d’Ivoire, génère, à ce jour, plus de 10 000 emplois directs, dont 4 000 emplois permanents, ce qui fait de ce secteur l’un des moteurs essentiels du développement économique et social du pays.

Le ministre d’État a noté également qu’à la date du 10 janvier 2025, Transcao Côte d’Ivoire compte dans son capital le géant malaisien GCB Cocoa, quatrième broyeur mondial de fèves de cacao, qui y détient désormais 25 % des parts via sa filiale GCB Cocoa Singapour.

Source : https://fr.apanews.net/cote-divoire/rci-une-usine-de-cacao-de-130-mds-f-inauguree/

Économie

Mali : Lancement du premier Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES à Bamako

Publié

le

Le Mali ouvre mardi 18 novembre à Bamako la première édition du Salon international de l’entrepreneuriat de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Le Salon de l’entrepreneuriat de l’AES se tient jusqu’au 21 novembre à Bamako, qui met l’accent sur l’auto-emploi et la formation professionnelle dans une région où une grande partie de la jeunesse évolue en dehors du marché formel.

Le Salon se déroulera sur l’esplanade du Stade du 26-Mars, sous la coordination du ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Près de cinq mille participants sont annoncés, avec une affluence quotidienne estimée à environ mille cinq cents visiteurs.

Il s’agit de la première manifestation de ce type organisée dans le cadre de la Confédération de l’AES, qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Le programme prévoit des panels thématiques, des ateliers pratiques, une exposition de projets et une compétition de plans d’affaires autour du thème « L’entrepreneuriat, facteur d’intégration et de développement économique des pays de l’AES ».

Le contexte dans lequel s’ouvre le salon occupe une place centrale. Dans ces trois pays, la majorité de la population est jeune et s’insère surtout dans l’économie informelle. Les données de l’Organisation internationale du travail indiquent un chômage officiel des 15-24 ans d’environ 4 % au Mali, 8 % au Burkina Faso et inférieur à 1 % au Niger, des taux qui traduisent surtout la faible proportion d’emplois formels et la prédominance d’activités de subsistance. Beaucoup de jeunes n’ont pas accès à une formation technique qualifiante, ce qui limite leur insertion dans des secteurs plus productifs.

Les estimations de la Banque mondiale montrent qu’au Mali, la part des jeunes n’étant ni en emploi, ni en études, ni en formation se situe autour de vingt-six pour cent au début des années 2020, un niveau comparable aux moyennes régionales. Les trois pays de l’AES figurent également parmi ceux où la majorité de la main-d’œuvre ne dispose pas de qualification professionnelle formelle, selon plusieurs rapports internationaux.

Les organisateurs présentent le salon comme un lieu d’échanges et d’opportunités, destiné à rapprocher entrepreneurs, structures d’accompagnement, administrations sectorielles et investisseurs. Les rencontres prévues doivent permettre de mettre en valeur des initiatives locales dans l’agro-transformation, l’artisanat, le numérique, les services et les activités à faible empreinte environnementale. Des délégations de pays voisins sont attendues pour participer aux discussions dédiées à l’intégration économique et au développement des petites et moyennes entreprises.

Le rendez-vous de Bamako ambitionne ainsi de devenir un cadre régional dédié à l’innovation et à l’entrepreneuriat, dans un environnement où l’auto-emploi et la formation professionnelle sont régulièrement présentés comme des voies prioritaires pour renforcer l’insertion des jeunes.

Source : https://fr.apanews.net/business/bamako-premier-salon-international-de-lentrepreneuriat-de-laes/

Continuer à lire

Économie

Sénégal : La production pétrolière de Sangomar dépasse les 47 millions de barils

Publié

le

La montée en puissance des projets Sangomar et GTA a dopé les exportations sénégalaises et réduit le déficit commercial de plus de 730 milliards FCFA en 2024.

Le champ pétrolier de Sangomar a produit 47,09 millions de barils depuis son entrée en service en juin 2024, tandis que le projet gazier GTA (Grand Tortue Ahmeyim) a exporté 2,18 millions de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) en treize cargaisons, selon les données publiées par le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Un moteur pour les exportations

La production de Sangomar, commercialisée à hauteur de 46,07 millions de barils répartis sur 48 cargaisons, a généré en 2024 des ventes estimées à 464,6 milliards FCFA, ont précisé les autorités sénégalaises. Ces exportations ont contribué à une hausse de 21,3 % des ventes extérieures du pays, selon la « Note d’analyse du commerce extérieur » de juillet 2025.

Pour le seul mois d’octobre 2025, trois cargaisons — SAN046, SAN047 et SAN048 — ont été chargées pour un volume total de 2,92 millions de barils.

Le gaz naturel liquéfié, nouvel atout stratégique

Le projet GTA, dont le premier puits a été ouvert fin décembre 2024, a débuté la production de GNL le 9 février 2025. Au 31 octobre, le volume cumulé atteint 2,31 millions de mètres cubes standard, dont 2,18 millions commercialisés à travers treize cargaisons.

Durant le mois d’octobre, trois cargaisons supplémentaires ont été livrées (GTA-2025-011 à GTA-2025-013), représentant 0,5 million de mètres cubes. Le projet a également produit 0,89 million de barils de condensat, dont 0,71 million déjà exporté.

Un effet immédiat sur la balance commerciale

L’exploitation des hydrocarbures a permis au Sénégal d’alléger sensiblement son déficit commercial, passé de 3 983,9 milliards FCFA en 2023 à 3 252,3 milliards en 2024, soit une amélioration de 731,5 milliards FCFA.

Les exportations totales se sont établies à 3 909,1 milliards FCFA contre 3 223,9 milliards un an plus tôt, portées par le pétrole brut, l’or (588,5 milliards FCFA) et les produits pétroliers raffinés (791,9 milliards FCFA).

Les ventes vers l’Europe et l’Asie ont fortement progressé, respectivement de 34,1 % et 47,2 %, stimulées par la demande en hydrocarbures et produits miniers. Les importations, quant à elles, ont légèrement reculé de 0,6 %, à 7 161,4 milliards FCFA, sous l’effet d’une baisse des achats de pétrole brut et de la chute des prix mondiaux.

Vers une transformation structurelle

Selon le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, ces performances confirment la transformation structurelle de l’économie sénégalaise, désormais positionnée parmi les nouveaux producteurs d’hydrocarbures d’Afrique de l’Ouest.

À l’échelle régionale, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a également enregistré une amélioration de ses comptes extérieurs, avec un déficit courant ramené à 6,3 % du PIB en 2024 contre 9,6 % l’année précédente.

Source : https://fr.apanews.net/news/senegal-la-production-petroliere-de-sangomar-depasse-47-millions-de-barils/

Continuer à lire

Économie

Sénégal : Le gouvernement annonce une baisse prochaine des prix de l’énergie

Publié

le

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé une réduction prochaine des tarifs de l’électricité, du carburant et du gaz. Cette décision s’inscrit dans une volonté d’alléger le coût de la vie et de renforcer la stabilité sociale dans un contexte de hausse du pouvoir d’achat difficile pour de nombreux ménages.

Lors de la cérémonie d’installation du Comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale, le chef du gouvernement a précisé qu’une commission inter-ministérielle travaille depuis plusieurs mois sur cette question. « Les prix de l’énergie seront revus à la baisse dans les jours à venir », a-t-il déclaré, tout en soulignant que cette mesure découle d’un travail préparatoire engagé depuis huit mois par le ministère de l’Énergie et ses partenaires.

Cette annonce intervient à un moment où la grogne monte chez les consommateurs, particulièrement autour du système prépayé d’électricité « Woyofal », accusé de facturations excessives. Les associations de défense des consommateurs réclamaient depuis plusieurs semaines une révision des tarifs.

Le gouvernement justifie cette orientation par la montée en puissance des productions nationales de pétrole et de gaz, issues notamment des projets Sangomar et GTA (Grand Tortue Ahmeyim). En septembre 2025, trois cargaisons issues du champ Sangomar ont déjà été exportées, représentant près de 2,9 millions de barils, tandis que la production annuelle attendue s’élève désormais à 34,5 millions de barils. Deux cargaisons de gaz naturel liquéfié ont également quitté les côtes sénégalaises, soit environ 336 000 m³.

Ces résultats marquent une étape importante pour le Sénégal, qui ambitionne de devenir un acteur énergétique majeur en Afrique de l’Ouest. Pour Ousmane Sonko, il s’agit désormais de traduire cette richesse en retombées concrètes pour les citoyens : « Nos ressources doivent servir à améliorer le quotidien des Sénégalais », a-t-il insisté.

Reste à connaître le calendrier précis et l’ampleur réelle de cette baisse des prix, qui suscite déjà de fortes attentes au sein de la population. Pour beaucoup, cette décision pourrait constituer un premier test de la capacité du gouvernement à transformer la manne pétrolière et gazière en bénéfice social durable.

Source : https://teranganews.sn/2025/10/senegal-le-gouvernement-annonce-une-baisse-prochaine-des-prix-de-lenergie/

Continuer à lire

Dernières actualités