Connectez-vous à nous

Politique

Côte d’Ivoire : L’ancien président Laurent Gbagbo installe un comité de collecte de parrainages

Publié

le

À moins de six mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, Laurent Gbagbo entre dans la phase active de sa candidature.  Dans un communiqué officiel, l’ancien chef de l’État ivoirien a annoncé la mise en place d’un Comité de Collecte des Parrainages (CCP) chargé de réunir les signatures nécessaires à la validation de sa candidature, conformément aux exigences renforcées de l’article 51 du Code électoral.

Ce comité stratégique, placé sous l’autorité directe, de Laurent Gbagbo, président du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), devra assurer la coordination de  la campagne de parrainage sur l’ensemble du territoire national.

Les membres de l’équipe mis en place

La coordination générale a été confiée à Odette Sauyet, vice-présidente du parti et présidente du comité de contrôle. Elle assurera la cohésion entre les différentes composantes du CCP, le suivi des actions sur le terrain ainsi que l’évaluation régulière des avancées.

Plusieurs autres cadres du parti ont été désignés pour encadrer l’opération. Damana Adia Pickass, vice-président du PPA-CI en charge de l’organisation de la fête de la Renaissance, aura la responsabilité de garantir l’implication effective des fédéraux dans la collecte de signatures auprès des militants et sympathisants.

Me Habiba Traoré et Kaza Djah piloteront l’aspect technique : centralisation, vérification et archivage des parrainages. La mobilisation militante revient à Stéphane Kipré, chargé d’animer les bases, d’organiser des sessions d’information et de motiver les troupes pour une large adhésion à l’opération.

Désormais, les parrainages doivent être collectés dans l’ensemble des 31 régions et les deux districts autonomes (Abidjan et Yamoussoukro), en non dans les 14 district que compte le pays conformément à la constitution

Le président exécutif, Sebastien Dano Djédjé, quant à lui, aura pour mission de veiller au bon déroulement de l’ensemble des tâches et rendra compte directement à Laurent Gbagbo, prenant, au besoin, toutes les mesures correctives nécessaires.

Ce déploiement s’inscrit dans un contexte juridique récemment modifié. Le Conseil des ministres du 7 mai 2025 a adopté une ordonnance révisant l’article 51 du Code électoral. Désormais, les parrainages doivent être collectés dans l’ensemble des 31 régions et les deux districts autonomes (Abidjan et Yamoussoukro), et non dans les 14 district que compte le pays conformément à la constitution.

Une contradiction majeure

Mais cette dynamique offensive du PPA-CI cache une contradiction majeure. Laurent Gbagbo, bien que désigné candidat par son parti, reste inéligible à ce jour. Il a été condamné à 20 ans de prison en 2018 dans l’affaire dite du braquage de la BCEAO, une décision assortie de la perte de ses droits civiques. Depuis son nom ne figure plus sur les listes électorales, le rendant juridiquement hors course, sauf levée de cette condamnation.

De leurs côtés, Laurent Gbagbo et ses proches dénoncent une manœuvres politiques visant à écarter un candidat sérieux de la course à la présidentielle.  Les nombreuses initiatives visant à obtenir son rétablissement se heurtent pour l’heure à l’intransigeance du régime en place. La partie gouvernementale pour sa part, rejette toute implication et brandit l’indépendante de la Justice.

Source : https://www.linfodrome.com/politique/109183-presidentielle-2025-laurent-gbagbo-installe-son-commando-pour-la-collecte-des-parrainages

Politique

Côte d’Ivoire : Plus de 1000 dossiers de candidatures retenus pour les élections législatives 

Publié

le

La Commission électorale indépendante (CEI) a dévoilé, ce mardi 18 novembre 2025, une liste provisoire de plus de 1.000 dossiers de candidatures retenus pour les élections législatives du 27 décembre 2025, contre 255 postes de députés à pouvoir.

Le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly a annoncé 1.143 dossiers de candidatures conformes à la loi, indiquant que les candidats qui les ont déposés, sont éligibles pour avoir rempli les conditions d’éligibilité prévues par le Code électoral

Cependant, la Commission électorale indépendante a déclaré inéligibles Oka-Kocore Axelle d’Avilla, Kouadio Koffi Jean François, Koffi Essan Antoine et Bobognon Anne Phanuel, pour défaut de qualité d’électeur.

En outre, ont été déclarés inéligibles Sangaré Adama et Keita Moussa qui n’ont pas l’âge minimum requis pour être retenu comme candidats suppléants, et par ricochet les candidats titulaires auxquels ils sont rattachés, à savoir Gokou Vitar Gogoua et Diaby Moustapha Karamokoba sont disqualifiés.

Selon le Code électoral, dans les circonscriptions de plus de deux sièges, les listes de candidatures doivent comporter au moins trente pour cent (30%) de candidatures féminines. Et ce, afin de permettre aux femmes d’accéder aux postes électifs.

Ibrahime Kuibiert-Coulibaly a rappelé que le Conseil constitutionnel peut être saisi par le candidat dont le dossier a été rejeté ou par le parti politique qui l’a investi dans un délai de trois jours francs, à compter de la notification de la décision de rejet.

Par ailleurs, tout électeur peut contester devant le Conseil constitutionnel l’éligibilité d’un candidat dans le délai de huit jours francs, à compter de la date de publication de la liste provisoire des candidats par la CEI.

Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), formation politique fondée par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a décidé de ne pas participer à l’élection législative du 27 décembre 2025. Par contre, son allié, le PDCI, est engagé dans ces joutes électorales.

Source : https://fr.apanews.net/cote-divoire/rci-legislatives-plus-de-1000-candidatures-validees-par-la-cei/

Continuer à lire

Politique

Bénin : L’Assemblée nationale adopte la création d’un Sénat

Publié

le

Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 novembre 2025, l’Assemblée nationale béninoise a voté la création du Sénat. 90 députés ont approuvé la révision constitutionnelle et 19 ont voté contre.

Le texte ainsi adopté institue désormais au Bénin, un Parlement bicaméral comprenant l’Assemblée nationale et un Sénat. La nouvelle loi constitutionnelle précise que la nouvelle institution aura pour mission de « réguler la vie politique » de veiller à l’unité nationale, à la sécurité publique et à la paix.

D’après cette révision constitutionnelle, les lois désormais votées par l’Assemblée seront désormais transmises simultanément au président de la République et au Président du Sénat.

L’autre réforme introduite par cette révision constitutionnelle, la rallonge de la durée du mandat présidentiel qui passe de cinq à sept ans renouvelable une seule fois.

La disposition relative à cette modification ajoute que nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République.

Les mandats des députés et des élus locaux passent également de cinq à sept ans renouvelable.

Après l’étape de l’Assemblée nationale, le président Patrice Talon va saisir la Cour Constitutionnelle pour un contrôle de constitutionnalité. La juridiction constitution devra approuver la réforme avant que le président ne promulgue pour l’entrée en vigueur de la nouvelle loi fondamentale du Bénin.

Cette modification constitutionnelle est l’initiative de deux députés de la coalition au pouvoir qui ont introduit la proposition de loi à l’Assemblée nationale depuis le 31 octobre 2025.

Source : https://www.aa.com.tr/fr/afrique/b%C3%A9nin-l-assembl%C3%A9e-nationale-adopte-la-cr%C3%A9ation-d-un-s%C3%A9nat/3744806

Continuer à lire

Politique

Sénégal : Le Premier ministre Ousmane Sonko et ses partisans en démonstration de force à Dakar

Publié

le

Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal et président du parti PASTEF, a tenu samedi 8 novembre un meeting très attendu au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar. Plusieurs dizaines de milliers de personnes y participaient, dans un contexte de grogne sociale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a organisé ce samedi 8 novembre un rassemblement d’envergure, qualifié de « Terra meeting », véritable démonstration de force populaire. L’objectif était de marquer la force et l’unité de son parti, le PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), un peu plus de 18 mois après l’arrivée du parti au pouvoir. 

Des centaines de bus ont afflué toute la journée au stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar pour l’événement, transportant une foule impressionnante de militants venus de tout le pays. Ces manifestants disent être venus par « soucis patriotes » et dans le but de réitérer leur soutien à Ousmane Sonko et à son projet de transformation du pays. 

Le Sénégal est confronté à une situation économique préoccupante, avec un déficit budgétaire de près de 14 % du PIB et une dette du secteur public et parapublic estimée provisoirement à 132 % du PIB à la fin de 2024. Les autorités au pouvoir depuis 2024 accusent le précédent régime d’avoir dissimulé les vrais chiffres des indicateurs clés comme la dette publique et le déficit budgétaire. Le gouvernement a imposé ces dernières semaines des taxes sur des produits comme le tabac, l’alcool ou les jeux de hasard, ainsi que sur les transferts d’argent numériques très utilisés dans le pays.

« Certains espèrent une brouille entre Sonko et Diomaye »

Le gouvernement sénégalais fait face à de nombreuses critiques de la part de l’opposition et de certains observateurs. Un peu plus tôt samedi, un collectif regroupant des membres de l’opposition avait tenté de tenir une manifestation – interdite par les autorités – contre le gouvernement ailleurs de la capitale. Plusieurs personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre déployées en grand nombre sur les lieux, tandis que d’autres ont été dispersées à coups de gaz lacrymogènes.

Ousmane Sonko, populaire auprès des jeunes qui nourrissent beaucoup d’espoir envers les autorités issues de la présidentielle de mars 2024 et qui avaient promis « la rupture » et la justice sociale, a abordé plusieurs autres thèmes lors de ce grand meeting de plusieurs heures. Il a évoqué sa relation avec le président Bassirou Diomaye Faye, dont il fut le mentor, un sujet qui suscite des débats dans le pays. « Certains espèrent une brouille entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye », a-t-il lancé, « dans la vie tout peut arriver. Mais ce qui pourrait nous séparer ne viendra pas de moi et j’ai bonne foi que ça ne viendra pas non plus de lui ».

Il a également mis en garde, sans citer de noms, certains alliés au sein du gouvernement qui « tentent de manipuler et d’isoler » le président Faye pour l’opposer à lui. Le Premier ministre a par ailleurs appelé l’ancien président Macky Sall, installé au Maroc, à rentrer au Sénégal « s’il est courageux », l’accusant d’être coupable, lui et son régime, de « haute trahison ».

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont promis de faire rendre des comptes aux précédents dirigeants qu’ils accusent d’agissements coupables dans la gestion des affaires, à commencer par l’ex-président Macky Sall. Plusieurs de ses anciens ministres ont déjà été inculpés pour des malversations présumées.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1738806/politique/senegal-ousmane-sonko-demande-des-sacrifices-a-la-population/

Continuer à lire

Dernières actualités