Politique
Côte d’Ivoire : Le président Bassirou Diomaye Faye en visite officielle les 11 et 12 mai

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye foulera le sol ivoirien les 11 et 12 mai 2025, deuxième visite officielle à son homologue « Alassane Ouattara » depuis son élection le 24 mars 2024. Cette visite vise à resserrer les liens avec la communauté sénégalaise expatriée et à approfondir la coopération bilatérale.
Face à face avec ses compatriotes
Après 13 mois de règne, ce déplacement est un autre examen de crédibilité pour le jeune président sénégalais. Après une année marquée par des réformes audacieuses, Faye doit prouver qu’il incarne aussi une diplomatie d’influence et mettre la diaspora au cœur son projet. La rencontre sera avec les leaders de la communauté sénégalaise pour des ressortissants estimés à plus de 200 000 membres en Côte d’Ivoire. Les attentes sont énormes.
« Cette visite incarne l’engagement du président à écouter les Sénégalais de la diaspora et à renforcer notre partenariat avec la Côte d’Ivoire », déclare Mor Kébé, coordonnateur du PASTEF en Côte d’Ivoire.
Le président va pour l’occasionner dérouler son programme pour la diaspora. Avec ses commerçants, artisans et intellectuels, la communauté sénégalaise en Côte d’Ivoire représente un levier économique et culturel. En 2023, les transferts d’argent vers le Sénégal ont atteint 45 milliards FCFA, selon la BCEAO.
Côte d’Ivoire-Sénégal : Un duo stratégique en Afrique de l’Ouest
Abidjan et Dakar partagent une relation économique solide (la Côte d’Ivoire est le 3ᵉ partenaire commercial du Sénégal dans l’UEMOA). Des entretiens officiels avec les autorités ivoiriennes, dont le président Alassane Ouattara, sur des sujets clés : sécurité régionale, commerce intra-africain, et gestion des flux migratoires. Pour Diomaye Faye, cette tournée est l’occasion d’afficher une diplomatie pragmatique. Il faut dépasser les clivages pour construire une Afrique de l’intégration.
Les discussions avec Alassane Ouattara devraient aussi aborder la lutte contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO. Alors que le Sénégal a renforcé ses troupes dans le G5 Sahel, la Côte d’Ivoire mise sur une approche préventive via le renseignement. La coopération militaire est essentielle car les deux nations partagent les mêmes menaces. Autre sujet, la gestion des ressources halieutiques et la lutte contre la pêche illégale.
Politique
Madagascar : Le président Rajoelina dénonce une tentative de coup d’Etat

À Antananarivo, des jeunes artistes, entrepreneurs et étudiants se mobilisent contre le pouvoir. Inspirés par d’autres mouvements à travers le monde, ils affrontent les forces de l’ordre dans les rues, tandis que le président malgache dénonce des manipulations politiques et des cyberattaques.
Dans un studio de musique transformé en quartier général, de jeunes Malgaches se préparent avant chaque manifestation. Eau, sérum physiologique, masques… tout est prêt pour faire face aux gaz lacrymogènes.
Ces manifestants, souvent artistes, freelanceurs ou étudiants, appartiennent à une Génération Z ultra-connectée, qui s’inspire des mobilisations ailleurs dans le monde, notamment au Népal.
« Grâce aux réseaux sociaux, on comprend qu’on peut agir. On est une génération TikTok, mais on peut changer les choses », explique Annah Rahajason, étudiante et organisatrice d’événements.
Dans les rues d’Antananarivo, les affrontements avec les forces de l’ordre se durcissent : jets de pierres contre tirs de gaz lacrymogènes.
Face à la contestation, le président Andry Rajoelina a réagi dans une vidéo diffusée sur Facebook. Il accuse les manifestants d’être manipulés par des opposants politiques, et évoque des cyberattaques menées par des « robots » pour déstabiliser le pays. Il affirme également qu’un complot viserait les installations électriques du pays, impliquant, selon lui, des employés soudoyés de la société Jirama.
Le chef de l’État a terminé son intervention en affirmant avoir été élu pour gouverner pendant cinq ans, tout en appelant au dialogue.
Politique
Côte d’Ivoire : La marche du Front commun PPA-CI/PDCI-RDA reportée au 11 octobre

La marche du Front commun PPA-CI/PDCI-RDA, regroupant les deux principaux partis de l’opposition ivoirienne, initialement prévue ce samedi 4 octobre 2025, est reportée au 11 octobre 2025 dans un contexte électoral tendu.
La préfecture d’Abidjan a pris un arrêté, le 2 octobre 2025, portant « interdiction de la marche du Front commun PPA-CI/PDCI-RDA du samedi 4 octobre 2025 ». Cette décision a amené le Front commun à trouver une autre date, le 11 octobre, qui se situe dans la période de la campagne électorale, fixée du 10 au 23 octobre 2025 .
Michel Gbagbo, député de Yopougon, et cadre du PPA-CI, a déclaré le week-end dernier que cette marche vise à dénoncer le rejet de la candidature des différents leaders de l’opposition, dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, M. Affi N’Guessan, et à appeler à la mise en place des conditions d’une élection inclusive, démocratique et apaisée.
A la suite d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS), tenue vendredi sous la présidence de Alassane Ouattara, le Conseil a rappelé que conformément à l’article 138 de la Constitution les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours et s’imposent à tous.
« Par conséquent, toute contestation des décisions du Conseil constitutionnel, de quelque nature qu’elle soit, est illégale et expose ses auteurs aux sanctions prévues par la loi », prévient le Conseil national de sécurité.
À cet égard, les ministres en charge de la Justice et de la Sécurité ont été instruits à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour maintenir l’ordre et la sécurité, y compris l’interdiction des meetings et manifestations publiques visant à contester les décisions du Conseil constitutionnel.
Le CNS note que « depuis la publication, le 8 septembre 2025, par le Conseil constitutionnel, de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle, plusieurs individus, dont des responsables politiques, tiennent des propos à caractère xénophobe, haineux et subversif » pouvant troubler l’ordre public.
Le lundi 8 septembre 2025, le Conseil constitutionnel de la République de Côte d’Ivoire, le juge du scrutin présidentiel, a publié la liste définitive des candidatures à l’élection présidentielle prévue pour le samedi 25 octobre 2025.
Sur 60 dossiers de candidature, le Conseil constitutionnel a déclaré recevables cinq candidats pour ces joutes électorales. Parmi les cinq candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, figurent Jean-Louis Billon, Simone Ehivet et Alassane Ouattara.
Source : https://fr.apanews.net/cote-divoire/rci-la-marche-de-lopposition-reportee-au-11-octobre/
Politique
Maroc : Le collectif de la «GenZ 212» précise ses revendications

Les revendications de la « GenZ 212 » se précisent. Ce collectif de jeunes Marocains réclament une réforme de l’éducation et du système de santé. Dans un communiqué diffusé la nuit dernière, il demande désormais la dissolution du gouvernement et en appelle au Roi.
C’est la première fois que le mouvement interpelle directement Mohammed VI, sous la forme d’une publication qui lui est adressée officiellement, écrit notre correspondant au Maroc, Matthias Raynal. Jusqu’ici, le mouvement se contentait de demander l’intervention du roi à travers des slogans, lors des manifestations. La « GenZ 212 » (comme l’indicatif téléphonique du Maroc) a rappelé à plusieurs reprises son attachement aux institutions et son patriotisme. La colère qui s’exprime depuis samedi dernier dans la rue vise le gouvernement et son chef Aziz Akhannouch.
L’exécutif disposé au « dialogue »
Il a pris la parole hier pour la première fois depuis le début des manifestations. Une intervention très courte, lors du Conseil des ministres. Aziz Akhannouch est apparu feuilles à la main, il a lu un texte, assurant que l’exécutif est « disposé à dialoguer ». Le communiqué de la « GenZ 212 » sonne comme une réponse cinglante à cette intervention. S’adressant au roi, le collectif demande la dissolution du gouvernement qui a échoué « à protéger les droits constitutionnels des Marocains et à répondre à leurs revendications sociales ».
Hier, les manifestations de la « GenZ 212 » n’ont pas connu de débordement majeur. Après les violences meurtrières de la mercredi soir qui ont fait trois morts parmi les protestataires et des destructions importantes, le mouvement a rappelé son rejet de toute forme « de vandalisme ou d’émeute ». De nouvelles manifestations devraient avoir lieu ce soir et confirmer – ou non – cette accalmie.
Appel au calme de l’UE
L’Union européenne a appelé, vendredi 3 octobre, « toutes les parties prenantes à maintenir le calme » dans le pays. « Nous reconnaissons l’importance de la participation des jeunes à la vie publique », a déclaré par ailleurs, un porte-parole de la Commission, Anouar El Anouni.
Le royaume, qui coorganisera la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, a engagé de vastes chantiers d’infrastructures: construction de nouveaux stades, extension du réseau à grande vitesse et modernisation de plusieurs aéroports, écrit l’AFP. « Nous voulons des hôpitaux, pas seulement des stades », ont répété, jeudi 2 octobre, des jeunes à Rabat, un slogan porté depuis le début de leur mobilisation. Des centaines d’autres ont défilé à Casablanca et Agadir tenant le même discours.
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