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Politique

Ouganda : Le chef de l’armée s’est entretenu avec des membres de la Codeco

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Les forces armées ougandaises du général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais, combattent cette milice dans l’Ituri, province congolaise frontalière de l’Ouganda.

Il n’est pas le plus médiatique des groupes armés sévissant en RDC, mais il est l’auteur d’attaques régulières, qui font à chaque fois plusieurs dizaines de morts, comme en février dernier, à 80 kilomètres de Bunia, la capitale de l’Ituri. Mardi 22 avril, des membres de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) ont rencontré en Ouganda, aux abords de Kampala, le dirigeant de l’armée ougandaise, le général Muhoozi Kainerugaba, le fils de Yoweri Museveni.

Le chef des forces armées ougandaises (UPDF) « a tenu ce matin à Entebbe une réunion de haut niveau avec les dirigeants de la milice lendu Codeco […] un groupe qui a déjà affronté à plusieurs reprises les Forces de défense du peuple ougandais », a déclaré l’UPDF dans un communiqué. Une rencontre qui, selon la partie ougandaise, a « encouragé les dirigeants de la Codeco à s’allier à l’UPDF pour œuvrer ensemble à la paix et à la stabilité dans l’est du Congo ». Les autorités ougandaises se sont félicitées d’une « étape importante dans les efforts de paix régionaux en cours ».

Toujours d’après le communiqué, les membres de la Codeco auraient été « trompés par certaines forces négatives qui les avaient incités à s’opposer à la présence » des Ougandais en RDC. Son représentant aurait par ailleurs « remercié l’Ouganda pour son soutien de longue date, y compris l’aide médicale, le refuge et les opportunités d’affaires pour les citoyens congolais ».

Entre Tshisekedi et Museveni, des liens équivoques

La présence ougandaise dans l’est de la RDC reste importante : début mars, l’UPDF a lancé des opérations contre la Codeco vers Mahagi, ville située à environ 50 km d’importantes réserves pétrolières sur son territoire, et affirmé avoir tué des centaines de ses combattants lors d’affrontements. L’armée ougandaise épaule aussi les FARDC en Ituri face aux Forces démocratiques alliées (ADF), groupe affilié à l‘État islamique originaire de l’Ouganda, mais qui a étendu sa présence en RDC.

Selon une source militaire qui a requis l’anonymat auprès de l’AFP, cette évolution des relations entre la Codeco et l’armée ougandaise n’est « pas surprenante » : « Il s’agit d’un leurre pour les rebelles des ADF, qui pourraient subir un traitement similaire s’ils cessent de combattre le gouvernement ougandais ». « L’Ouganda veut prouver par sa présence dans l’est de la RDC qu’il n’est pas en faveur de la guerre, mais de la paix », explique cette source. Muhoozi Kainerugaba, réputé pour ses déclarations incendiaires sur les réseaux sociaux, « est présenté comme un pacificateur » dans ce cadre.

Car si Kampala le dément, le groupe d’experts des Nations unies a documenté à plusieurs reprises le soutien de l’Ouganda au M23 dans l’est de la RDC. Yoweri Museveni jongle donc entre ses intérêts économiques et stratégiques chez son voisin, et son soutien apparent à Félix Tshisekedi.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1681856/politique/rdc-le-chef-de-larmee-ougandaise-sest-entretenu-avec-des-membres-de-la-codeco/

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Madagascar : Le président Rajoelina dénonce une tentative de coup d’Etat

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À Antananarivo, des jeunes artistes, entrepreneurs et étudiants se mobilisent contre le pouvoir. Inspirés par d’autres mouvements à travers le monde, ils affrontent les forces de l’ordre dans les rues, tandis que le président malgache dénonce des manipulations politiques et des cyberattaques.

Dans un studio de musique transformé en quartier général, de jeunes Malgaches se préparent avant chaque manifestation. Eau, sérum physiologique, masques… tout est prêt pour faire face aux gaz lacrymogènes.

Ces manifestants, souvent artistes, freelanceurs ou étudiants, appartiennent à une Génération Z ultra-connectée, qui s’inspire des mobilisations ailleurs dans le monde, notamment au Népal.

« Grâce aux réseaux sociaux, on comprend qu’on peut agir. On est une génération TikTok, mais on peut changer les choses », explique Annah Rahajason, étudiante et organisatrice d’événements.

Dans les rues d’Antananarivo, les affrontements avec les forces de l’ordre se durcissent : jets de pierres contre tirs de gaz lacrymogènes.

Face à la contestation, le président Andry Rajoelina a réagi dans une vidéo diffusée sur Facebook. Il accuse les manifestants d’être manipulés par des opposants politiques, et évoque des cyberattaques menées par des « robots » pour déstabiliser le pays. Il affirme également qu’un complot viserait les installations électriques du pays, impliquant, selon lui, des employés soudoyés de la société Jirama.

Le chef de l’État a terminé son intervention en affirmant avoir été élu pour gouverner pendant cinq ans, tout en appelant au dialogue.

Source : https://fr.africanews.com/2025/10/03/madagascar-le-president-rajoelina-denonce-une-tentative-de-coup-detat/

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Côte d’Ivoire : La marche du Front commun PPA-CI/PDCI-RDA reportée au 11 octobre

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La marche du Front commun PPA-CI/PDCI-RDA, regroupant les deux principaux partis de l’opposition ivoirienne, initialement prévue ce samedi 4 octobre 2025, est reportée au 11 octobre 2025 dans un contexte électoral tendu. 

La préfecture d’Abidjan a pris un arrêté, le 2 octobre 2025, portant « interdiction de la marche du Front commun PPA-CI/PDCI-RDA du samedi 4 octobre 2025 ». Cette décision a amené le Front commun à trouver une autre date, le 11 octobre, qui se situe dans la période de la campagne électorale, fixée du 10 au 23 octobre 2025 .

Michel Gbagbo, député de Yopougon, et cadre du PPA-CI, a déclaré le week-end dernier que cette marche vise à dénoncer le rejet de la candidature des différents leaders de l’opposition, dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, M. Affi N’Guessan, et à appeler à la mise en place des conditions d’une élection inclusive, démocratique et apaisée.

A la suite d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS), tenue vendredi sous la présidence de Alassane Ouattara, le Conseil a rappelé que conformément à l’article 138 de la Constitution les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours et s’imposent à tous.

« Par conséquent, toute contestation des décisions du Conseil constitutionnel, de quelque nature qu’elle soit, est illégale et expose ses auteurs aux sanctions prévues par la loi », prévient le Conseil national de sécurité.

À cet égard, les ministres en charge de la Justice et de la Sécurité ont été instruits à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour maintenir l’ordre et la sécurité, y compris l’interdiction des meetings et manifestations publiques visant à contester les décisions du Conseil constitutionnel.

Le CNS note que « depuis la publication, le 8 septembre 2025, par le Conseil constitutionnel, de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle, plusieurs individus, dont des responsables politiques, tiennent des propos à caractère xénophobe, haineux et subversif » pouvant troubler l’ordre public.

Le lundi 8 septembre 2025, le Conseil constitutionnel de la République de Côte d’Ivoire, le juge du scrutin présidentiel, a publié la liste définitive des candidatures à l’élection présidentielle prévue pour le samedi 25 octobre 2025.

Sur 60 dossiers de candidature, le Conseil constitutionnel a déclaré recevables cinq candidats pour ces joutes électorales. Parmi les cinq candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, figurent Jean-Louis Billon, Simone Ehivet et Alassane Ouattara.

Source : https://fr.apanews.net/cote-divoire/rci-la-marche-de-lopposition-reportee-au-11-octobre/

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Maroc : Le collectif de la «GenZ 212» précise ses revendications

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Les revendications de la « GenZ 212 » se précisent. Ce collectif de jeunes Marocains réclament une réforme de l’éducation et du système de santé. Dans un communiqué diffusé la nuit dernière, il demande désormais la dissolution du gouvernement et en appelle au Roi.

C’est la première fois que le mouvement interpelle directement Mohammed VI, sous la forme d’une publication qui lui est adressée officiellement, écrit notre correspondant au Maroc, Matthias Raynal. Jusqu’ici, le mouvement se contentait de demander l’intervention du roi à travers des slogans, lors des manifestations. La « GenZ 212 » (comme l’indicatif téléphonique du Maroc) a rappelé à plusieurs reprises son attachement aux institutions et son patriotisme. La colère qui s’exprime depuis samedi dernier dans la rue vise le gouvernement et son chef Aziz Akhannouch. 

L’exécutif disposé au « dialogue » 

Il a pris la parole hier pour la première fois depuis le début des manifestations. Une intervention très courte, lors du Conseil des ministres. Aziz Akhannouch est apparu feuilles à la main, il a lu un texte, assurant que l’exécutif est « disposé à dialoguer ». Le communiqué de la « GenZ 212 » sonne comme une réponse cinglante à cette intervention. S’adressant au roi, le collectif demande la dissolution du gouvernement qui a échoué « à protéger les droits constitutionnels des Marocains et à répondre à leurs revendications sociales ». 

Hier, les manifestations de la « GenZ 212 » n’ont pas connu de débordement majeur. Après les violences meurtrières de la mercredi soir qui ont fait trois morts parmi les protestataires et des destructions importantes, le mouvement a rappelé son rejet de toute forme « de vandalisme ou d’émeute ». De nouvelles manifestations devraient avoir lieu ce soir et confirmer – ou non – cette accalmie.

Appel au calme de l’UE

L’Union européenne a appelé, vendredi 3 octobre, « toutes les parties prenantes à maintenir le calme » dans le pays. « Nous reconnaissons l’importance de la participation des jeunes à la vie publique », a déclaré par ailleurs, un porte-parole de la Commission, Anouar El Anouni.

Le royaume, qui coorganisera la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, a engagé de vastes chantiers d’infrastructures: construction de nouveaux stades, extension du réseau à grande vitesse et modernisation de plusieurs aéroports, écrit l’AFP. « Nous voulons des hôpitaux, pas seulement des stades », ont répété, jeudi 2 octobre, des jeunes à Rabat, un slogan porté depuis le début de leur mobilisation. Des centaines d’autres ont défilé à Casablanca et Agadir tenant le même discours.

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251003-maroc-%C3%A9ducation-sant%C3%A9-le-collectif-de-la-genz-212-pr%C3%A9cise-ses-revendications

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