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Politique

RD Congo : Signature d’une déclaration de principe pour un accord de cessez-le-feu

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Après trois mois de discussions directes au Qatar, le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé ce samedi 19 juillet à Doha une déclaration de principes, posant les bases d’un futur accord de paix. Ce texte, conclu sous l’égide des autorités qatariennes, marque une avancée dans les efforts de médiation entamés ces derniers mois.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre qatarien des Affaires étrangères à Doha. Le texte signé par l’AFC/M23 et Kinshasa a été obtenu après plus de trois mois de discussion sous la médiation qatarienne et prévoit selon les sources de RFI la mise en place d’un mécanisme pour un cessez-le-feu permanent, un plan pour restaurer l’autorité de l’État dans l’est du pays une fois la paix conclue et un cadre de négociation pour les prochaines étapes.

Cette déclaration de principe arrive trois semaines après la signature d’un accord de paix entre le Rwanda et la RDC à Washington le 27 juin dernier. « Les parties s’engagent à respecter leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent », indique une déclaration de principe signée à Doha par les parties au conflit après trois mois de discussions dans l’émirat du Golfe.

Premières réactions côté Kinshasa

Le ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, salue « une étape-clef vers l’accord de paix ».

Prise de parole aussi du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, sur la télévision publique (RTNC).

Le point sur lequel cet accord se fonde, c’est d’abord, pour nous, le respect de la Constitution […/…] L’accord de principe qui vient d’être signé, tout à l’heure, à Doha, fait suite à tout ce processus qui a commencé, depuis maintenant quatre mois, et qui ouvre maintenant la voie à un accord plus détaillé sur ce qui doit être fait pour que la paix globale puisse être restaurée dans cette partie de notre pays.

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Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement

Une « avancée significative »

De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine, Mahamoud Ali Youssouf a salué par le biais d’un communiqué une « avancée significative qui marque une étape majeure dans les efforts déployés pour instaurer une paix, une sécurité et une stabilité durables dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs ».

L’AFC/M23, qui s’est emparé de vastes zones riches en minerais dans l’est de la RDC lors d’une offensive éclair en janvier et février, avait insisté pour négocier son propre accord de cessez-le-feu avec Kinshasa, après que son allié rwandais a signé un accord de paix à Washington le mois dernier.

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250719-est-de-la-rdc-kinshasa-et-l-afc-m23-signent-une-d%C3%A9claration-de-principe-pour-parvenir-%C3%A0-un-accord-de-cessez-le-feu

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Côte d’Ivoire : Ouverture du dépôt des candidatures pour les législatives

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En Côte d’Ivoire, à peine les résultats provisoires de la présidentielle annoncés, la Commission électorale indépendante prépare désormais les élections législatives du 27 décembre. Le dépôt des candidatures est ouvert à partir de ce 31 octobre. Les candidats aux législatives ont jusqu’au 12 novembre pour postuler. Ce jeudi 30 octobre, la CEI recevait les groupements politiques pour une séance d’information sur le déroulement de ce scrutin.

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, patron de la CEI (Commission électorale indépendante) a confirmé ce 30 octobre que les élections parlementaires 2025 en Côte d’Ivoire «se tiendront le 27 décembre» prochain.

«Sur proposition de la Commission électorale indépendante, le Président de la République a signé un décret portant convocation des collèges électoraux pour l’élection des députés à l’Assemblée Nationale à la date du samedi 27 décembre 2025»


La CEI mentionne que le dépôt des dossiers de candidature «s’étend du 31 octobre au 12 novembre, suivi du contentieux de l’éligibilité devant le Conseil Constitutionnel à partir du 19 novembre». Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a souligné dans ce sens «la volonté de son institution à organiser un scrutin transparent et apaisé».

La campagne électorale pour ces élections législatives est prévue du «19 au 26 décembre et la proclamation des résultats entre le 28 et le 30 décembre», mentionne la CEI.

Les députés à l’Assemblée Nationale, chambre basse du Parlement ivoirien, sont élus, selon la Constitution, au suffrage universel direct pour cinq ans. La législature en cours est composée de 255 députés, dont 137 sont issus de la coalition au pouvoir (RHDP).

Source : https://courrierstrategique.com/21842-cote-divoire-la-cei-confirme-la-tenue-des-legislatives-2025-le-27-decembre-prochain.html

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Madagascar : Les autorités annoncent leur retrait de la présidence de la SADC

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Les nouvelles autorités malgaches veulent se concentrer « sur la mise en œuvre du processus de Refondation » et précisent que cette décision « ne remet nullement en cause l’attachement » d’Antananarivo au bloc régional d’Afrique australe.

Les nouvelles autorités malgaches issues du coup d’État du 14 octobre ont annoncé samedi 1er novembre se retirer de la présidence tournante du bloc régional SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Le nouveau chef de l’État, le colonel Michael Randrianirina, a été investi président de Madagascar le 17 octobre, quelques jours après la prise de pouvoir par son unité militaire, qui a contraint l’ancien président Andry Rajoelina à fuir le pays.

Mi-août, ce dernier avait pris la présidence tournante d’un an du bloc régional d’Afrique australe (16 pays de la région), à l’occasion d’un sommet de la SADC à Antananarivo.

Nouvelles élections

« À la lumière de l’évolution du contexte politique national, le gouvernement de la République de Madagascar a décidé de se retirer de la présidence de la SADC, qui lui a été confiée le 17 août 2025 lors du 45e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC », annonce la présidence malgache dans un communiqué ce samedi.

« Cette décision traduit la volonté des autorités malagasy de concentrer les efforts du pays sur la mise en œuvre du processus de Refondation », précise la présidence, ajoutant que « ce choix ne remet nullement en cause l’attachement de Madagascar à la SADC ».

Depuis son investiture, le nouvel homme fort de Madagascar a nommé un Premier ministre civil et un gouvernement qui comporte de nombreux visages habituels du paysage politique malgache.

Il a promis des changements radicaux et de nouvelles élections dans le pays, où la colère suscitée par les coupures d’électricité chroniques a déclenché fin septembre des manifestations qui s’étaient muées en un puissant mouvement antigouvernemental.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1736685/economie-entreprises/madagascar-se-retire-de-la-presidence-tournante-de-la-sadc/

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Guinée-Bissau : Ouverture de la campagne pour les élections générales

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La Guinée-Bissau entre dans une phase électorale décisive avec l’ouverture, ce samedi, de la campagne pour la présidentielle et les législatives du 23 novembre, dans un climat politique tendu marqué par des arrestations dans l’armée et l’absence du principal parti d’opposition.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre 2025 a débuté officiellement samedi en Guinée-Bissau, sur fond de tensions politiques et sécuritaires persistantes.

L’armée bissau-guinéenne a annoncé avoir pris « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la sécurité durant cette période sensible, après l’interpellation de plusieurs officiers, dont le général Dahaba Na Walna, directeur d’une école militaire, ainsi que les commandants Domingos Nhanke et Mario Midana.

Ce lancement de campagne intervient dans un contexte marqué par l’absence inédite du PAIGC, parti historique ayant conduit le pays à l’indépendance, et de son leader Domingos Simões Pereira, principal opposant au président Umaro Sissoco Embaló.

Le chef de l’État sortant, élu en 2019 et en poste depuis 2020, brigue un nouveau mandat au moment où l’opposition conteste la durée de son mandat, estimant qu’il a pris fin en février 2025, tandis que la Cour suprême l’a fixé au 4 septembre dernier.

En février, M. Embaló avait annoncé la tenue de la présidentielle le 30 novembre, après une mission conjointe de la Cédéao et de l’UNOWAS visant à favoriser un consensus électoral. Cette mission avait finalement quitté le pays le 1er mars, à la suite de menaces d’expulsion formulées par le président.

En août dernier, le chef de l’État a nommé un nouveau gouvernement dirigé par Braima Camara, son allié au sein du MADEM-G15, coalition qu’ils avaient fondée avant que celle-ci ne se scinde quelques mois après leur arrivée au pouvoir.

La campagne électorale, prévue pour trois semaines, précède un double scrutin auquel participeront 860 000 électeurs. Douze candidats sont en lice pour la présidentielle, tandis que quatorze formations politiques se disputeront 102 sièges au Parlement.

Malgré les appels au calme et au civisme lancés par le président de la Commission nationale des élections (CNE), Npabi Cabi, et plusieurs organisations de la société civile, la situation politique demeure fragile dans ce pays ouest-africain régulièrement ébranlé par des crises institutionnelles et des tentatives de coup d’État.

Source : https://fr.apanews.net/news/guinee-bissau-ouverture-de-la-campagne-electorale/

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