Connectez-vous à nous

Politique

Tchad : Dr. Haroun Kabadi désigné par acclamation président du Sénat

Publié

le

Au Tchad, les 69 Sénateurs de la première législature, majoritairement issus du MPS, ont été installés ce week-end à N’Djamena, marquant une étape importante pour le pays. Dr. Haroun Kabadi, ancien président du conseil national de transition, a été désigné par acclamation président de cette nouvelle structure, s’engageant à accomplir sa mission avec sagesse, détermination et respect de la constitution.

« Tout en mesurant l’ampleur de la tâche et le poids de la charge, je l’accepte. Oui je l’accepte de bon cœur ce choix porté sur moi car il s’agit là d’un énième appelle de la partie », a indiqué Dr. Haroun Kabadi, président du Sénat.

Il a été désigné par ses pairs par acclamation. Le Sénat a une mission parlementaire, mais il a aussi la possibilité de formuler des résolutions et des recommandations au Président de la République et aux membres du gouvernement dans le sens de l’amélioration de la gouvernance institutionnelle.

En bon connaisseur de l’administration, Dr Haroun Kabadi a tenu à rassurer ses compagnons en ces termes : « Avec foi et détermination mais aussi avec sagesse et humilité, je m’engage à accomplir cette mission en ayant pour boussole la constitution et l’intérêt supérieur de la nation du peuple tchadien ».

Dr Haroun Kabadi devrait prendre le pouvoir après la disparition tragique du maréchal Idriss Deby Itno en avril 2021 comme prévoit la constitution tchadienne mais il a évoqué la fragilité de sa santé pour laisser se désister au profit de la junte militaire.

Selon Rassou Gagué, activiste et militant de la société civile, après avoir passé 14 ans au poste de président de l’Assemblée nationale sous le régime de Deby père et 3 ans à la tête du Conseil national de transition sous Deby fils, Dr. Haroun Kabadi devrait prendre sa retraite politique.

Pour M. Gagué, la priorité du Tchad est ailleurs.

« Le Tchad a besoin des enseignants, des médecins et des techniciens de santé qui sont formés mais ne sont pas intégrés. Et on crée le Sénat qui est une institution budgétivore et on met à la tête de cette institution quelqu’un qui a une santé fragile. Est-ce qu’il n’y a pas d’autres Tchadiens, jeunes comme vieux, qui peuvent faire le travail ? Et le nombre pléthorique des députés à l’Assemblée nationale, qui est une chambre d’applaudissement. Il faut intégrer les enseignants et les médecins parce que c’est ça la base du développement d’une nation, (plutôt) que de rassembler pour qu’ils fassent de la pure comédie », suggère Rassou Gagué.

Mais pour Dominique, un citoyen tchadien, il est très tôt pour juger négativement ce parlement bicaméral qui pour lui est une nouvelle expérience dans la vie politique du Tchad après plus de 60 ans d’indépendance.

« Il est à noter que le Tchad depuis son indépendance n’a connu qu’un parlement monocaméral, un parlement à une seule chambre. Donc l’existence du Sénat aujourd’hui et l’Assemblée nationale, des résultats des résolutions et recommandation du dialogue national inclusif et souverain. Ce sont des fils du pays qui ont décidé d’avoir dans la nouvelle constitution un parlement bicaméral et donc c’est pour la première fois et donc il faut du temps pour juger s’il est bon ou mauvais d’avoir cette structure », estime Dominique.

Les autres membres du bureau du Sénat seront connus ce lundi. Avec l’installation de cette chambre haute, le Tchad marque définitivement son retour à l’ordre constitutionnel après le décès tragique de feu maréchal Deby en 2021 sur le champ de bataille.

Source : https://www.voaafrique.com/a/le-tchad-inaugure-son-s%C3%A9nat-avec-l-installation-de-69-s%C3%A9nateurs/8004301.html

Politique

Côte d’Ivoire : Plus de 1000 dossiers de candidatures retenus pour les élections législatives 

Publié

le

La Commission électorale indépendante (CEI) a dévoilé, ce mardi 18 novembre 2025, une liste provisoire de plus de 1.000 dossiers de candidatures retenus pour les élections législatives du 27 décembre 2025, contre 255 postes de députés à pouvoir.

Le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly a annoncé 1.143 dossiers de candidatures conformes à la loi, indiquant que les candidats qui les ont déposés, sont éligibles pour avoir rempli les conditions d’éligibilité prévues par le Code électoral

Cependant, la Commission électorale indépendante a déclaré inéligibles Oka-Kocore Axelle d’Avilla, Kouadio Koffi Jean François, Koffi Essan Antoine et Bobognon Anne Phanuel, pour défaut de qualité d’électeur.

En outre, ont été déclarés inéligibles Sangaré Adama et Keita Moussa qui n’ont pas l’âge minimum requis pour être retenu comme candidats suppléants, et par ricochet les candidats titulaires auxquels ils sont rattachés, à savoir Gokou Vitar Gogoua et Diaby Moustapha Karamokoba sont disqualifiés.

Selon le Code électoral, dans les circonscriptions de plus de deux sièges, les listes de candidatures doivent comporter au moins trente pour cent (30%) de candidatures féminines. Et ce, afin de permettre aux femmes d’accéder aux postes électifs.

Ibrahime Kuibiert-Coulibaly a rappelé que le Conseil constitutionnel peut être saisi par le candidat dont le dossier a été rejeté ou par le parti politique qui l’a investi dans un délai de trois jours francs, à compter de la notification de la décision de rejet.

Par ailleurs, tout électeur peut contester devant le Conseil constitutionnel l’éligibilité d’un candidat dans le délai de huit jours francs, à compter de la date de publication de la liste provisoire des candidats par la CEI.

Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), formation politique fondée par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a décidé de ne pas participer à l’élection législative du 27 décembre 2025. Par contre, son allié, le PDCI, est engagé dans ces joutes électorales.

Source : https://fr.apanews.net/cote-divoire/rci-legislatives-plus-de-1000-candidatures-validees-par-la-cei/

Continuer à lire

Politique

Bénin : L’Assemblée nationale adopte la création d’un Sénat

Publié

le

Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 novembre 2025, l’Assemblée nationale béninoise a voté la création du Sénat. 90 députés ont approuvé la révision constitutionnelle et 19 ont voté contre.

Le texte ainsi adopté institue désormais au Bénin, un Parlement bicaméral comprenant l’Assemblée nationale et un Sénat. La nouvelle loi constitutionnelle précise que la nouvelle institution aura pour mission de « réguler la vie politique » de veiller à l’unité nationale, à la sécurité publique et à la paix.

D’après cette révision constitutionnelle, les lois désormais votées par l’Assemblée seront désormais transmises simultanément au président de la République et au Président du Sénat.

L’autre réforme introduite par cette révision constitutionnelle, la rallonge de la durée du mandat présidentiel qui passe de cinq à sept ans renouvelable une seule fois.

La disposition relative à cette modification ajoute que nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République.

Les mandats des députés et des élus locaux passent également de cinq à sept ans renouvelable.

Après l’étape de l’Assemblée nationale, le président Patrice Talon va saisir la Cour Constitutionnelle pour un contrôle de constitutionnalité. La juridiction constitution devra approuver la réforme avant que le président ne promulgue pour l’entrée en vigueur de la nouvelle loi fondamentale du Bénin.

Cette modification constitutionnelle est l’initiative de deux députés de la coalition au pouvoir qui ont introduit la proposition de loi à l’Assemblée nationale depuis le 31 octobre 2025.

Source : https://www.aa.com.tr/fr/afrique/b%C3%A9nin-l-assembl%C3%A9e-nationale-adopte-la-cr%C3%A9ation-d-un-s%C3%A9nat/3744806

Continuer à lire

Politique

Sénégal : Le Premier ministre Ousmane Sonko et ses partisans en démonstration de force à Dakar

Publié

le

Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal et président du parti PASTEF, a tenu samedi 8 novembre un meeting très attendu au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar. Plusieurs dizaines de milliers de personnes y participaient, dans un contexte de grogne sociale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a organisé ce samedi 8 novembre un rassemblement d’envergure, qualifié de « Terra meeting », véritable démonstration de force populaire. L’objectif était de marquer la force et l’unité de son parti, le PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), un peu plus de 18 mois après l’arrivée du parti au pouvoir. 

Des centaines de bus ont afflué toute la journée au stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar pour l’événement, transportant une foule impressionnante de militants venus de tout le pays. Ces manifestants disent être venus par « soucis patriotes » et dans le but de réitérer leur soutien à Ousmane Sonko et à son projet de transformation du pays. 

Le Sénégal est confronté à une situation économique préoccupante, avec un déficit budgétaire de près de 14 % du PIB et une dette du secteur public et parapublic estimée provisoirement à 132 % du PIB à la fin de 2024. Les autorités au pouvoir depuis 2024 accusent le précédent régime d’avoir dissimulé les vrais chiffres des indicateurs clés comme la dette publique et le déficit budgétaire. Le gouvernement a imposé ces dernières semaines des taxes sur des produits comme le tabac, l’alcool ou les jeux de hasard, ainsi que sur les transferts d’argent numériques très utilisés dans le pays.

« Certains espèrent une brouille entre Sonko et Diomaye »

Le gouvernement sénégalais fait face à de nombreuses critiques de la part de l’opposition et de certains observateurs. Un peu plus tôt samedi, un collectif regroupant des membres de l’opposition avait tenté de tenir une manifestation – interdite par les autorités – contre le gouvernement ailleurs de la capitale. Plusieurs personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre déployées en grand nombre sur les lieux, tandis que d’autres ont été dispersées à coups de gaz lacrymogènes.

Ousmane Sonko, populaire auprès des jeunes qui nourrissent beaucoup d’espoir envers les autorités issues de la présidentielle de mars 2024 et qui avaient promis « la rupture » et la justice sociale, a abordé plusieurs autres thèmes lors de ce grand meeting de plusieurs heures. Il a évoqué sa relation avec le président Bassirou Diomaye Faye, dont il fut le mentor, un sujet qui suscite des débats dans le pays. « Certains espèrent une brouille entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye », a-t-il lancé, « dans la vie tout peut arriver. Mais ce qui pourrait nous séparer ne viendra pas de moi et j’ai bonne foi que ça ne viendra pas non plus de lui ».

Il a également mis en garde, sans citer de noms, certains alliés au sein du gouvernement qui « tentent de manipuler et d’isoler » le président Faye pour l’opposer à lui. Le Premier ministre a par ailleurs appelé l’ancien président Macky Sall, installé au Maroc, à rentrer au Sénégal « s’il est courageux », l’accusant d’être coupable, lui et son régime, de « haute trahison ».

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont promis de faire rendre des comptes aux précédents dirigeants qu’ils accusent d’agissements coupables dans la gestion des affaires, à commencer par l’ex-président Macky Sall. Plusieurs de ses anciens ministres ont déjà été inculpés pour des malversations présumées.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1738806/politique/senegal-ousmane-sonko-demande-des-sacrifices-a-la-population/

Continuer à lire

Dernières actualités