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Société

Côte d’Ivoire : Le Lycée scientifique de Yamoussoukro bientôt réhabilité

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La réhabilitation du lycée scientifique, situé dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro, vise à améliorer l’offre éducative en Côte d’Ivoire, conformément aux enjeux de développement.

L’annonce de la réhabilitation prochaine du Lycée scientifique de Yamoussoukro a été faite ce mardi 4 mars 2025 par la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeur Mariatou Koné, à l’issue d’une séance de travail avec l’Agence française de développement (AFD).

« Le contrat pour réaliser les études est déjà signé.  Nous attendons l’arrivée des experts avant qu’elles puissent effectivement démarrer », a fait savoir la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.

Ce projet s’inscrit dans un cadre plus large de renforcement des infrastructures éducatives soutenu par l’AFD, à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2D), et un prêt souverain, qui vise la construction totale de 209 collèges depuis 2013.

Selon le représentant de l’AFD, ce sont près d’ un million 120 000 élèves qui ont été ou qui seront impactés par les projets éducatifs financés par la structure financière. Le Contrat de désendettement et de développement (C2D) devrait permettre d’atteindre les objectifs.

Au cours de cette rencontre, les discussions ont également porté sur la mise en œuvre du C2D 3, un programme clé pour le secteur éducatif ivoirien. Le chef de la délégation de l’AFD, M. Adrien Haye, directeur de l’agence AFD Côte d’Ivoire, a souligné que le lancement du C2D 3 représente « un gros challenge » pour 2025.

Les échanges ont, par ailleurs, permis de mettre l’accent sur la Bourse nationale des manuels scolaires (Bonamas), dont la pérennisation devra être assurée par un modèle économique durable. L’extension de cet important dispositif de prêt-location des ouvrages aux élèves permettra de toucher outre les élèves de 6ème, ceux des classes de 4eme et de 3eme.

Dans le cadre dudit dispositif, les parents déboursent 10 000 FCFA pour la location, au lieu de 48 000 FCFA pour l’acquisition de 8 manuels. Le secteur de l’éducation représente l’un des portefeuilles les plus importants de l’AFD en Côte d’Ivoire.

« Il faut maintenant consolider les acquis et accélérer la mise en œuvre des nouveaux projets », a souligné la ministre Mariatou Koné, se félicitant des résultats et performances obtenus qu’elle a jugé encourageants.

La rencontre a enregistré la présence M. Adama Bamba, Conseiller du Premier ministre, coordonnateur du C2D/Education-Formation, de Mme Julie Maline, responsable d’équipe projet éducation de base à l’AFD, et de Virginie Lucas, responsable pôle éducation formation emploi de l’AFD.

Source : https://fr.apanews.net/education/le-lycee-scientifique-de-yamoussoukro-bientot-rehabilite/

Société

Afrique : La date du 7 septembre emblématique pour le continent et sa diaspora

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Le 7 septembre est une date clé dans l’histoire africaine et de sa diaspora, marquée par des naissances de leaders, des décès de personnalités influentes, des accords transformateurs, des avancées sociales et religieuses, ainsi que des commémorations nationales. Cette journée illustre la diversité des luttes pour la liberté, la gouvernance, l’identité culturelle et le rayonnement panafricain.

Le 7 septembre 1801 naît à Paarl, en Colonie du Cap (actuelle Afrique du Sud), Sarel Arnoldus Cilliers. Prédicateur et chef militaire du Grand Trek (1835-1840), il joue un rôle central lors de la bataille de Blood River en 1838, devenant une figure emblématique de l’identité afrikaner et des tensions entre colons et populations autochtones.

Le 7 septembre 1817, Paul Cuffee, capitaine afro-américain né libre, décède à Westport (États-Unis). Promoteur du mouvement « Back to Africa », il organise des expéditions vers la Sierra Léone pour rapatrier des Noirs libres, posant les bases du panafricanisme et renforçant les liens entre Afrique et diaspora.

Le 7 septembre 1917, naît à Atlantic City, aux États-Unis, Jacob Lawrence, peintre afro-américain dont les œuvres, notamment la série « The Migration Series », illustrent les migrations noires et l’influence de la diaspora sur la culture africaine.

Le 7 septembre 1935, Abdou Diouf voit le jour à Louga (Sénégal). Devenu Premier ministre de 1970 à 1980, puis président de 1981 à 2000, il succède à Léopold Sédar Senghor, consolide la démocratie sénégalaise et renforce la diplomatie régionale. Il dirige ensuite l’Organisation internationale de la Francophonie de 2003 à 2015, promouvant le dialogue culturel et politique africain sur la scène internationale.

Le 7 septembre 1973, naît Reuben E. Brigety II aux États-Unis. Il deviendra ambassadeur auprès de l’Union africaine de 2013 à 2015 et sous-secrétaire adjoint pour les affaires africaines, jouant un rôle clé dans le renforcement des partenariats économiques et diplomatiques entre les États-Unis et le continent africain.

Le 7 septembre 1974 marque un tournant politique au Mozambique avec la signature de l’Accord de Lusaka, en Zambie. Le Portugal et le FRELIMO y mettent fin à la guerre coloniale, ouvrant la voie à l’indépendance du Mozambique le 25 juin 1975. Cet accord inspire d’autres mouvements de libération en Angola et au Zimbabwe, consolidant l’élan anticolonial sur le continent.

Le 7 septembre 1986, Desmond Tutu devient le premier archevêque noir du Cap en Afrique du Sud. Figure majeure de la lutte contre l’apartheid et lauréat du Prix Nobel de la Paix en 1984, il joue un rôle déterminant dans la réconciliation nationale post-1994, incarnant les avancées sociales et religieuses du pays.

Le 7 septembre 1987, un Tupolev Tu-22 libyen est abattu près de N’Djaména (Tchad) dans le cadre de l’opération française Épervier. Cet incident militaire souligne les rivalités régionales et l’implication étrangère en Afrique centrale, marquant un épisode clé du conflit tchado-libyen (1978-1987).

Le même jour, Nelson Mandela, alors emprisonné à Pollsmoor (Afrique du Sud), visionne des documentaires éducatifs, témoignant de sa quête de savoir et de résilience malgré l’incarcération, symbole de la lutte anti-apartheid et de la persévérance intellectuelle des leaders africains.

Le 7 septembre 1996, Tupac Shakur, rappeur afro-américain, est grièvement blessé par balle à Las Vegas (décès le 13 septembre). Son œuvre, influencée par les luttes sociales africaines et afro-américaines, reste un pont culturel durable entre la diaspora et le continent africain.

Le 7 septembre 1997, Mobutu Sese Seko, ancien président du Zaïre (actuelle RDC), meurt en exil à Rabat, au Maroc. Son régime autoritaire, marqué par la corruption et la répression, s’effondre face à la rébellion de Laurent-Désiré Kabila, marquant un tournant dans l’histoire politique congolaise.

Chaque 7 septembre, le Mozambique célèbre le « Jour de l’Accord de Lusaka », également appelé « Jour de la Victoire », commémorant la fin de la lutte anticoloniale et symbolisant l’unité nationale. Cette fête est marquée par des défilés et des discours officiels, rappelant l’importance des acquis historiques dans la consolidation de l’État.

Source : https://fr.apanews.net/news/7-septembre-une-journee-emblematique-de-lafrique-et-de-sa-diaspora/

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Bénin : Lancement de la construction de quatre centrales photovoltaïques

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Le Bénin va bientôt voir éclore quatre centrales photovoltaïques d’une capacité totale de 60 MW. L’annonce a été faite en fin de semaine dernière par le groupe panafricain Axian Energy et son partenaire béninois Sika Capital. Ces centrales viendront s’ajouter à d’autres projets solaires et éoliens lancés ces dernières années. Le Bénin veut avoir 30 % de renouvelable dans son mix électrique d’ici à 2030, contre 16 % aujourd’hui.

Ces centrales photovoltaïques pourront alimenter en électricité l’équivalent de 50 000 foyers raccordés au réseau. Actuellement, la part du renouvelable dans la production d’électricité au Bénin est estimée autour de 16 %.

« L’énergie qui sera produite viendra directement sur le réseau pour améliorer le mix énergétique, et donc augmenter la puissance produite par les énergies renouvelables, parce qu’aujourd’hui, ils ont des centrales essentiellement thermiques et ils importent de l’énergie », explique Benjamin Memmi, le directeur général d’Axian Energy, l’entreprise qui développe le projet, joint par Pauline Gleize, du service Environnement.

Ces quatre centrales seront réparties du sud ou nord-ouest du pays, à Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou. Gilles Parmentier, fondateur d’Africa REN et bon connaisseur des renouvelables, souligne l’intérêt de ne pas faire non pas une, mais plusieurs centrales.

« On ne peut pas faire des centrales solaires de la taille qu’on souhaite. La capacité du réseau, c’est comme un tuyau. À un moment donné, s’il n’y a plus de capacité sur la ligne, on ne peut plus envoyer d’électricité, on ne peut plus en rajouter. On est obligé de tenir compte de la taille du pays, de la taille du réseau, de la capacité de la ligne pour déterminer la capacité de la centrale solaire qu’on va pouvoir faire », précise Gilles Parmentier.

Développer du stockage par batterie

L’un des enjeux et une prochaine étape, espère Benjamin Memmi, sera entre autres de développer du stockage par batterie pour injecter de l’électricité aux heures de pointe et quand le soleil est couché. 

En attendant, l’heure est au bouclage financier. Pour ces quatre centrales, l’investissement global est évalué à 45 millions d’euros. Trente cinq millions d’euros sont financés avec le soutien de deux institutions du financement du développement, IFC et Proparco, groupe AFD.

Au Bénin, le taux de couverture électrique est autour de 42 %, avec de grandes disparités entre les zones urbaines et rurales. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’une personne sur deux n’a pas accès à l’électricité en Afrique sub-saharienne alors que 40 % des radiations solaires mondiales touchent cette région. Et si le continent a doublé ses capacités de production d’énergie propre en dix ans, le renouvelable africain ne pèse que 2 % des capacités mondiales.

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250828-b%C3%A9nin-solaire-construction-de-quatre-centrales-photovolta%C3%AFques

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Togo : Le vaccin antipaludique disponible dès le 1er septembre

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Le Togo introduira le vaccin antipaludique R21 dans son dispositif de santé publique à partir du 1er septembre 2025. L’annonce a été faite lors d’une rencontre de sensibilisation organisée le 26 août à Lomé par la division immunisation du ministère de la Santé et de l’Hygiène.

La rencontre a réuni décideurs, parents d’élèves, leaders communautaires, acteurs de l’éducation et professionnels des médias du Grand Lomé. Objectif : assurer la compréhension et l’adhésion des communautés à l’intégration de ce vaccin dans le Programme élargi de vaccination (PEV).

En effet, dès le 1er septembre, les enfants à partir de 5 mois recevront systématiquement le vaccin dans les formations sanitaires. Ainsi, les échanges ont porté sur le calendrier vaccinal, les stratégies de mise en œuvre et le rôle des acteurs dans la mobilisation, alors que des réticences avaient été observées lors des campagnes contre la COVID-19.

« Pour protéger les enfants, le gouvernement a décidé d’introduire le vaccin contre le paludisme à partir du 1er septembre. Ce sont les enfants de 5 mois qui vont en bénéficier dans nos formations sanitaires. Nous exhortons les parents à comprendre que ce vaccin est sûr et efficace pour réduire les cas de paludisme simple et grave chez les enfants », a indiqué Gnassounou-Akpa, chef division immunisation au ministère.

Le protocole prévoit quatre doses. La première à 5 mois, la deuxième à 6 mois, la troisième à 7 mois et la dernière à 15 mois. Cette vaccination s’inscrit dans un ensemble de mesures de prévention déjà en cours, incluant l’utilisation des moustiquaires imprégnées, la chimioprévention saisonnière et le traitement préventif intermittent pour les femmes enceintes.

Notons que le Togo bénéficie, pour le déploiement de ce vaccin, de l’appui de l’Alliance mondiale pour les vaccins (Gavi). Sa directrice exécutive, Sania Nishtar, avait récemment échangé avec le Président du Conseil Faure Gnassingbé, en marge de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9).

Source : https://www.togofirst.com/fr/sante/2708-16965-des-le-1er-septembre-prochain-le-vaccin-antipaludique-disponible-au-togo

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