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Politique

Côte d’Ivoire : Un bureau politique du PDCI prévu avant la fin du premier trimestre

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Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Tidjane Thiam, se prononce sur le calendrier relatif au choix du candidat de la formation politique pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, lors de la convention du parti programmée en mars prochain.

Tidjane Thiam promet, dans une interview accordée à « L’émission 20h25 », « une convention ouverte et inclusive », faisant observer que « c’est un Bureau politique qui doit fixer la date de la Convention, dont nous avons l’intention de tenir en mars ».

Ce Bureau politique du PDCI, très attendus et qui devrait se tenir « avant la fin du premier trimestre (de l’année 2025) fixera la date de cette convention » selon les statures du parti, a déclaré le banquier international, Tidjane Thiam.

« On a aussi, toujours, une petite pensée pour nos militants. On va laisser passer deux fins de mois, janvier et février, pour que les gens aient le temps de se mettre à jour de leur cotisation pour participer au Bureau politique », a-t-il ajouté.

Le leader du PDCI s’est réjoui de ce que l’ex-secrétaire exécutif en chef, Kakou Guikahué, ait accepté sa nomination en qualité de conseiller politique du président du parti. Pour lui, « c’est un homme qui a une expérience politique remarquable » et qui a beaucoup apporté au parti et à lui-même.

Sur la question de la révision de la liste électorale (RLE) ivoirienne, il a martelé que « la RLE en 2025 n’est pas négociable », car « les moyens sont disponibles et inscrits dans le budget (de l’Etat pour l’exercice 2025) qui a été voté à l’Assemblée nationale ».

Par ailleurs, Tidjane Thiam exige une autre révision de la liste électorale comme le recommande la loi, chaque année, ce qui permettrait d’accroître le nombre de votants. Avec la récente RLE, tenue en novembre 2024, on a eu 943 157 nouveaux inscrits, représentant 11,9% du corps électoral réalisé en un mois.

Interrogé sur son intention de rendre les Ivoiriens milliardaires quand il serait élu à la tête du pays, il a relevé que « 1 milliard de dollar c’est en gros 600 milliards de Fcfa », assurant que cela « est possible et ça va se faire, je le crois et j’en suis vraiment convaincu. »

Il a souligné que les milliardaires en dollars, en Afrique, « il y en a aujourd’hui sept en Egypte, cinq en Afrique du Sud, quatre au Maroc et trois au Nigeria ». Le constat est qu’« on en a peu en Afrique subsaharienne et ça doit être un objectif parce que nous parlons beaucoup de lutte contre la pauvreté, d’économie et d’équité ».

 « Ces entrepreneurs à succès sont des rouages essentiels de l’économie (…) Je souhaite qu’il y ait des entrepreneurs ivoiriens à succès, parce que c’est ce qui va me permettre aussi de créer des emplois et de la richesse, qui me permettra en tant qu’Etat d’investir dans l’éducation, dans la santé et d’améliorer le sort des Ivoiriens », a-t-il poursuivi.

« Ce que je dis, c’est qu’il ne faut pas qu’on ait des fonctionnaires milliardaires, il faut qu’on ait des entrepreneurs milliardaires. Dans les pays où les fonctionnaires sont milliardaires, le citoyen est pauvre, je le maintiens et c’est une réalité », a-t-il dit.

Source : https://fr.apanews.net/cote-divoire/rci-un-bureau-politique-du-pdci-prevu-en-mars/

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Burundi : Le parti au pouvoir remporte tous les sièges aux législatives

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Le parti au pouvoir a remporté tous les sièges lors des législatives du 5 juin au Burundi, a annoncé, mercredi, la commission électorale burundaise (Ceni). L’opposition dénonce un scrutin truqué.

Le parti au pouvoir depuis 2005 a remporté tous les sièges, lors des législatives du 5 juin, au Burundi, a annoncé, mercredi 11 juin, la commission électorale burundaise (Ceni), un scrutin entaché d’irrégularités selon des observateurs et des opposants.

« Au niveau national, le CNDD-FDD est arrivé en tête avec 96,51 % des voix exprimées », a déclaré le président de la Ceni, Prosper Ntahorwamiye, lors d’une cérémonie retransmise en directe par la télévision publique.

Aucun des autres partis n’a obtenu 2 % des suffrages, seuil prévu constitutionnellement pour siéger à l’Assemblée nationale, « au total 100 sièges reviennent au parti CNDD-FDD », a-t-il poursuivi.

Les résultats définitifs doivent être prononcés le 20 juin par le Conseil constitutionnel.

« On a tué la démocratie »

Des membres du Conseil national pour la liberté (CNL), principal adversaire de la formation au pouvoir, exclu par les autorités du scrutin, avaient le jour du scrutin dénoncé des votes multiples, des votes forcés, ainsi que la « chasse et interdiction d’accès » et des « emprisonnements arbitraires » de ses observateurs.

Anicet Niyonkuru, candidat aux législatives et président du Conseil des patriotes, un petit parti d’opposition, avait, lui, affirmé à l’AFP que les électeurs « mettaient dans l’urne » des bulletins de vote « remplis à l’avance », « une grande tricherie qui a été observée partout ».

Des journalistes et des électeurs, qui avaient requis l’anonymat par mesure de sécurité, avaient également fait état à l’AFP d’importantes irrégularités.

« On a tué la démocratie », a ainsi réagi à l’AFP un leader d’opposition à l’annonce des résultats.

Le président Evariste Ndayishimiye a pris les rênes du Burundi, en juin 2020, après le décès de son prédécesseur Pierre Nkurunziza, qui avait tenu le pays d’une main de fer durant 15 ans.

Depuis son accession au pouvoir, il oscille entre signes d’ouverture du régime, qui reste sous l’emprise de puissants généraux, et ferme contrôle du pouvoir, marqué par des atteintes aux droits humains dénoncées par des ONG et l’ONU.

Le Burundi est le pays le plus pauvre du monde en terme de PIB par habitant, selon un classement de la Banque mondiale de 2023. 75 % de ses 12 millions d’habitants vivent sous le seuil international de pauvreté.

Source : https://www.france24.com/fr/afrique/20250611-burundi-parti-au-pouvoir-remporte-tous-les-si%C3%A8ges-l%C3%A9gislatives

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Mali : Le mandat d’Assimi Goita prolongé de 5 années supplémentaires

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Le Conseil des ministres du Mali a adopté mercredi 11 juin 2025, un projet de loi controversé accordant au chef de la junte militaire cinq années supplémentaires au pouvoir.

Le général Assimi Goita dirige ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis qu’il a orchestré deux coups d’État en 2020 et 2021. Cette décision fait suite à la dissolution des partis politiques par le régime militaire en mai.

Selon le communiqué du cabinet du gouvernement, le projet de loi conduira à la « révision de la Charte de la transition, accordant au chef de l’État un mandat de cinq ans renouvelable à partir de 2025 ». Il met en œuvre les recommandations des consultations du dialogue national organisées par le régime militaire en avril, que les partis politiques ont boycottées.

Le projet de loi doit maintenant être ratifié par le Conseil national de transition, l’organe législatif chargé de superviser la transition.

Au début du mois de mai, le général Goita a signé un décret dissolvant les partis politiques, une décision prise dans un contexte d’opposition croissante. Cette décision a coïncidé avec une recrudescence des enlèvements de militants pro-démocratie dans la capitale, Bamako, et quelques jours seulement après une manifestation de plusieurs centaines de militants.

Le Mali, pays enclavé dans la région semi-aride du Sahel, est en proie à l’instabilité politique qui a gagné l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale au cours de la dernière décennie.

Le pays a connu deux coups d’État militaires depuis 2020, alors que l’insurrection des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique s’aggravait. La junte avait promis un retour à un régime civil d’ici mars 2024, mais a ensuite reporté les élections. Aucune date n’a encore été fixée pour l’élection présidentielle.

Source : https://fr.africanews.com/2025/06/12/mali-le-mandat-dassimi-goita-prolonge-de-5-annees-supplementaires/

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Togo : L’opposition et la société civile dénoncent des arrestations « arbitraires »

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Les manifestants protestaient contre des interpellations de voix dissidentes, la hausse du prix de l’électricité et la réforme constitutionnelle, qui consolide le pouvoir du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.

L’opposition et la société civile togolaises ont dénoncé dimanche 8 juin des arrestations « arbitraires » lors de manifestations dispersées par la police jeudi et vendredi à Lomé, tenues pour protester contre le régime. Au Togo, où Faure Gnassingbé, président depuis 2005, a récemment consolidé son pouvoir grâce à une réforme constitutionnelle, les manifestations sont interdites depuis 2022, après une attaque meurtrière au grand marché de Lomé. Les meetings restent autorisés.

Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP) dimanche, un regroupement de partis politiques de l’opposition et de la société civile, le front citoyen Touche pas à ma Constitution, a affirmé « condamner avec la plus grande fermeté les arrestations massives et arbitraires perpétrées les 5 et 6 juin 2025 ».

« L’expression d’un pouvoir aux abois »

Ces arrestations « sont l’expression d’un pouvoir aux abois qui préfère la violence à l’écoute, la répression à l’apport de solutions aux préoccupations des citoyens », a-t-il estimé, exigeant « la libération immédiate de tous les détenus politiques ». Le groupe a publié une liste de sept noms de personnes arrêtées, qui n’est pas exhaustive, selon lui. Y figure notamment un médecin, dont l’arrestation a été également dénoncée par le conseil de l’ordre national des médecins.

« Il est détenu dans un groupement de la gendarmerie nationale. Pour le moment, nous ne sommes informés d’aucune des charges retenues contre lui, ni des conditions dans lesquelles il est détenu », a précisé l’ordre dans un communiqué. Contacté par l’AFP dimanche, le ministère de la sécurité n’était pas immédiatement joignable.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, jusque dans la matinée, quelques dizaines de manifestants ont été dispersés au gaz lacrymogène par la police dans différents quartiers de Lomé, notamment près de la présidence. Des journalistes qui couvraient les manifestations ont été brièvement interpellés et contraints par les forces de l’ordre d’effacer leurs images.

Les manifestants protestaient contre des arrestations de voix dissidentes, la hausse du prix de l’électricité et la réforme constitutionnelle. Ils répondaient notamment à un appel à manifester le 6 juin, lancé par un rappeur critique envers le pouvoir, Aamron, pour célébrer de façon ironique l’anniversaire de Faure Gnassingbé.

La mobilisation s’est intensifiée après l’arrestation d’Aamron à la fin de mai à son domicile – le jour de la publication de son appel à la mobilisation – et sa réapparition dans une vidéo jeudi. Dans cette vidéo, il s’est excusé auprès de Faure Gnassingbé et a dit avoir été « transféré » en hôpital psychiatrique pour « dépression aggravée ».

Source : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/09/au-togo-l-opposition-et-la-societe-civile-denoncent-des-arrestations-arbitraires-lors-de-manifestations_6611652_3212.html

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