Connectez-vous à nous

Politique

Guinée : le gouvernement envisage la tenue d’une élection présidentielle avant la fin 2025

Publié

le

Le général Mamadi Doumbouya, à la tête du pays depuis le coup d’Etat de 2021, a promis que 2025 serait une « année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel ».

Les Guinéens vont-ils revenir aux urnes cette année ? Le porte-parole du gouvernement guinéen a estimé, jeudi, que l’élection présidentielle pourrait avoir lieu avant la fin de 2025 dans ce pays dirigé par une junte militaire depuis un coup d’Etat en 2021, lors d’un entretien à Radio France Internationale (RFI). La junte s’était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder le pouvoir à des civils élus avant la fin de l’année 2024. Une promesse qu’elle n’a pas tenue.

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/01/09/guinee-le-gouvernement-envisage-la-tenue-d-une-election-presidentielle-avant-la-fin-2025_6489880_3212.html

Le porte-parole, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré jeudi dans cet entretien que des élections présidentielle ou législative pourraient se tenir en octobre, après un référendum pour l’adoption d’une nouvelle Constitution, « probablement » en mai. « On a une longue période pluvieuse qui n’est pas propice à l’organisation des élections. Je pense qu’il faut compter à partir de septembre-octobre pour les élections suivantes », a-t-il ajouté, en référence aux scrutins présidentiel et législatif.

Le général Mamadi Doumbouya, à la tête de la junte, avait promis dans ses vœux du Nouvel an que 2025 serait une « année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel », mais les autorités n’avaient jusqu’alors donné aucune indication de calendrier. M. Diallo, tout comme d’autres proches du chef de la junte, pousse pour que M. Doumbouya soit candidat à la présidentielle, même si celui-ci avait à de multiples reprises affirmé qu’il ne se présenterait pas. La « charte de transition », établie par la junte peu après le coup d’Etat, impose qu’aucun membre de la junte ne se présente aux élections. L’adoption d’une nouvelle Constitution pourrait faire sauter ce verrou.

Ces propos interviennent dans un climat tendu, trois jours après une manifestation de l’opposition qui réclame le départ de la junte et dénonce un exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir. Selon la plateforme de l’opposition à l’origine de l’appel à manifester, Les Forces vives de Guinée, trois jeunes dont deux mineurs « ont été tués par balles par les agents des forces de défense et de sécurité ». Les autorités n’ont pas fourni de bilan.

Le porte-parole du gouvernement s’est aussi exprimé sur la condamnation mardi, à deux ans de prison ferme, de l’opposant Aliou Bah pour « offense et diffamation » à l’encontre du chef de la junte, une décision qui a indigné l’opposition. « Il ne faut pas considérer que ce soit une volonté des autorités de museler ou de pousser à l’exil. Aucun responsable politique n’est poussé à l’exil à ce jour pour des faits liés à la liberté d’expression ou à des critiques », a-t-il affirmé.

Anitta Hipper, porte-parole principale de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a exprimé sur le réseau social X son « inquiétude » après cette condamnation, demandant à la Guinée de « respecter la liberté d’expression et le pluralisme politique ».

Source: https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/01/09/guinee-le-gouvernement-envisage-la-tenue-d-une-election-presidentielle-avant-la-fin-2025_6489880_3212.html

Politique

Madagascar : Les autorités annoncent leur retrait de la présidence de la SADC

Publié

le

Les nouvelles autorités malgaches veulent se concentrer « sur la mise en œuvre du processus de Refondation » et précisent que cette décision « ne remet nullement en cause l’attachement » d’Antananarivo au bloc régional d’Afrique australe.

Les nouvelles autorités malgaches issues du coup d’État du 14 octobre ont annoncé samedi 1er novembre se retirer de la présidence tournante du bloc régional SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Le nouveau chef de l’État, le colonel Michael Randrianirina, a été investi président de Madagascar le 17 octobre, quelques jours après la prise de pouvoir par son unité militaire, qui a contraint l’ancien président Andry Rajoelina à fuir le pays.

Mi-août, ce dernier avait pris la présidence tournante d’un an du bloc régional d’Afrique australe (16 pays de la région), à l’occasion d’un sommet de la SADC à Antananarivo.

Nouvelles élections

« À la lumière de l’évolution du contexte politique national, le gouvernement de la République de Madagascar a décidé de se retirer de la présidence de la SADC, qui lui a été confiée le 17 août 2025 lors du 45e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC », annonce la présidence malgache dans un communiqué ce samedi.

« Cette décision traduit la volonté des autorités malagasy de concentrer les efforts du pays sur la mise en œuvre du processus de Refondation », précise la présidence, ajoutant que « ce choix ne remet nullement en cause l’attachement de Madagascar à la SADC ».

Depuis son investiture, le nouvel homme fort de Madagascar a nommé un Premier ministre civil et un gouvernement qui comporte de nombreux visages habituels du paysage politique malgache.

Il a promis des changements radicaux et de nouvelles élections dans le pays, où la colère suscitée par les coupures d’électricité chroniques a déclenché fin septembre des manifestations qui s’étaient muées en un puissant mouvement antigouvernemental.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1736685/economie-entreprises/madagascar-se-retire-de-la-presidence-tournante-de-la-sadc/

Continuer à lire

Politique

Guinée-Bissau : Ouverture de la campagne pour les élections générales

Publié

le

La Guinée-Bissau entre dans une phase électorale décisive avec l’ouverture, ce samedi, de la campagne pour la présidentielle et les législatives du 23 novembre, dans un climat politique tendu marqué par des arrestations dans l’armée et l’absence du principal parti d’opposition.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre 2025 a débuté officiellement samedi en Guinée-Bissau, sur fond de tensions politiques et sécuritaires persistantes.

L’armée bissau-guinéenne a annoncé avoir pris « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la sécurité durant cette période sensible, après l’interpellation de plusieurs officiers, dont le général Dahaba Na Walna, directeur d’une école militaire, ainsi que les commandants Domingos Nhanke et Mario Midana.

Ce lancement de campagne intervient dans un contexte marqué par l’absence inédite du PAIGC, parti historique ayant conduit le pays à l’indépendance, et de son leader Domingos Simões Pereira, principal opposant au président Umaro Sissoco Embaló.

Le chef de l’État sortant, élu en 2019 et en poste depuis 2020, brigue un nouveau mandat au moment où l’opposition conteste la durée de son mandat, estimant qu’il a pris fin en février 2025, tandis que la Cour suprême l’a fixé au 4 septembre dernier.

En février, M. Embaló avait annoncé la tenue de la présidentielle le 30 novembre, après une mission conjointe de la Cédéao et de l’UNOWAS visant à favoriser un consensus électoral. Cette mission avait finalement quitté le pays le 1er mars, à la suite de menaces d’expulsion formulées par le président.

En août dernier, le chef de l’État a nommé un nouveau gouvernement dirigé par Braima Camara, son allié au sein du MADEM-G15, coalition qu’ils avaient fondée avant que celle-ci ne se scinde quelques mois après leur arrivée au pouvoir.

La campagne électorale, prévue pour trois semaines, précède un double scrutin auquel participeront 860 000 électeurs. Douze candidats sont en lice pour la présidentielle, tandis que quatorze formations politiques se disputeront 102 sièges au Parlement.

Malgré les appels au calme et au civisme lancés par le président de la Commission nationale des élections (CNE), Npabi Cabi, et plusieurs organisations de la société civile, la situation politique demeure fragile dans ce pays ouest-africain régulièrement ébranlé par des crises institutionnelles et des tentatives de coup d’État.

Source : https://fr.apanews.net/news/guinee-bissau-ouverture-de-la-campagne-electorale/

Continuer à lire

Politique

Mali : Les appels au départ des étrangers sèment la confusion à Bamako

Publié

le

L’atmosphère est électrique dans les rues de Bamako. Les stations-service de la capitale malienne ne désemplissent pas, prises d’assaut par des automobilistes inquiets face à une pénurie de carburant qui paralyse la ville.

Les files d’attente s’étirent sur des centaines de mètres, tandis que la population s’interroge sur la durée de cette crise.

À cette tension économique s’ajoute une inquiétude sécuritaire croissante. La montée des attaques djihadistes dans plusieurs régions du pays a poussé certains États étrangers dont les Etats-Unis, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne , l’Italie ont recommander à leurs ressortissants de quitter le Mali. Une décision qui a provoqué stupeur et incompréhension à Bamako.

« La décision est un peu décevante pour nous, Maliens, même si nous savons que les pays occidentaux ont le droit de protéger leurs citoyens », explique Yacouba Doumbia, journaliste au Groupe Renouveau« Ces dernières semaines, des enlèvements ont visé des ressortissants étrangers, notamment émiratis et égyptiens. Leur prudence est donc compréhensible. Mais la manière dont l’information a été diffusée sur les réseaux sociaux a semé la panique. Les canaux diplomatiques auraient été plus appropriés. »

Pour ce journaliste, la population malienne, déjà éprouvée par les pénuries et l’insécurité, n’avait pas besoin d’un tel climat de peur. « Nous, nous restons ici. Nous n’avons pas d’autre pays. Mais pour beaucoup, cette annonce a créé une psychose inutile », ajoute-t-il.

Son confrère Daouda Sangaré, du quotidien L’Indépendant, partage ce constat :

« La décision a été mal accueillie, même si elle reste légitime. Elle met surtout en lumière la dégradation des conditions sécuritaires, économiques et sociales du pays. Les partenaires étrangers devraient, au lieu de se retirer, travailler avec les autorités maliennes pour trouver des solutions durables. »

Pendant ce temps, le gouvernement tente de contenir la crise. Les autorités ont annoncé l’arrivée d’une centaine de camions citernes, escortés par les Forces armées maliennes (FAMa), pour tenter d’approvisionner la capitale. Mais sur le terrain, la situation reste critique et la population, à bout de patience.

Source : https://fr.africanews.com/2025/11/01/mali-les-appels-au-depart-des-etrangers-sement-la-confusion-a-bamako/

Continuer à lire

Dernières actualités