Connectez-vous à nous

Politique

Mozambique : retour d’exil de l’opposant V. Mondlane sous haute sécurité

Publié

le

Le principal adversaire de Daniel Chapo lors de la présidentielle d’octobre avait quitté le pays il y a deux mois, disant craindre pour sa sécurité. Il dénonçait les irrégularités du scrutin et la mainmise du Frelimo, parti au pouvoir depuis 1975.

Le pasteur devenu homme politique vivait en exil en Europe depuis l’élection présidentielle contestée d’octobre 2024, qui, selon lui, a été truquée en faveur du parti au pouvoir, le Frelimo, et de son candidat Daniel Chapo.

Il a été accueilli par une foule nombreuse de partisans à son arrivée à l’aéroport international de Maputo, jeudi matin, sous haute sécurité.

Il s’est dit prêt à négocier pour résoudre la tension autour de l’élection contestée, qui, selon lui, lui a été volée.

« Je suis ici en chair et en os pour négocier, si vous le voulez », a déclaré Mondlane.

Il a déclaré qu’il était revenu pour se rapprocher du mouvement de protestation, qui a connu des semaines de manifestations à l’échelle nationale ayant fait des dizaines de morts.

Son retour intervient quelques jours avant la prestation de serment prévue le 15 janvier de Chapo, confirmé vainqueur des élections d’octobre par la Cour constitutionnelle fin décembre.

Ingénieur agronome de formation, Venancio Mondlane a rejoint la Renamo, formation historique d’opposition issue de la guerre civile (1975-1992), en 2018. Cinq ans plus tard, il avait fait campagne sous les couleurs de ce parti aux municipales de 2023 à Maputo. Estimant avoir gagné, contrairement aux résultats officiels, il a accru sa popularité en se forgeant l’image d’un leader capable de tenir tête au pouvoir. Recalé à l’investiture de la Renamo pour la présidentielle d’octobre, il a quitté le parti pour rejoindre les couleurs d’une autre formation d’opposition, Podemos (« Nous pouvons »), et ainsi participer au scrutin.

Source: https://fr.apanews.net/news/mozambique-retour-dexil-sous-haute-securite-du-chef-de-lopposition/

Politique

Côte d’Ivoire : Ouverture du dépôt des candidatures pour les législatives

Publié

le

En Côte d’Ivoire, à peine les résultats provisoires de la présidentielle annoncés, la Commission électorale indépendante prépare désormais les élections législatives du 27 décembre. Le dépôt des candidatures est ouvert à partir de ce 31 octobre. Les candidats aux législatives ont jusqu’au 12 novembre pour postuler. Ce jeudi 30 octobre, la CEI recevait les groupements politiques pour une séance d’information sur le déroulement de ce scrutin.

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, patron de la CEI (Commission électorale indépendante) a confirmé ce 30 octobre que les élections parlementaires 2025 en Côte d’Ivoire «se tiendront le 27 décembre» prochain.

«Sur proposition de la Commission électorale indépendante, le Président de la République a signé un décret portant convocation des collèges électoraux pour l’élection des députés à l’Assemblée Nationale à la date du samedi 27 décembre 2025»


La CEI mentionne que le dépôt des dossiers de candidature «s’étend du 31 octobre au 12 novembre, suivi du contentieux de l’éligibilité devant le Conseil Constitutionnel à partir du 19 novembre». Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a souligné dans ce sens «la volonté de son institution à organiser un scrutin transparent et apaisé».

La campagne électorale pour ces élections législatives est prévue du «19 au 26 décembre et la proclamation des résultats entre le 28 et le 30 décembre», mentionne la CEI.

Les députés à l’Assemblée Nationale, chambre basse du Parlement ivoirien, sont élus, selon la Constitution, au suffrage universel direct pour cinq ans. La législature en cours est composée de 255 députés, dont 137 sont issus de la coalition au pouvoir (RHDP).

Source : https://courrierstrategique.com/21842-cote-divoire-la-cei-confirme-la-tenue-des-legislatives-2025-le-27-decembre-prochain.html

Continuer à lire

Politique

Madagascar : Les autorités annoncent leur retrait de la présidence de la SADC

Publié

le

Les nouvelles autorités malgaches veulent se concentrer « sur la mise en œuvre du processus de Refondation » et précisent que cette décision « ne remet nullement en cause l’attachement » d’Antananarivo au bloc régional d’Afrique australe.

Les nouvelles autorités malgaches issues du coup d’État du 14 octobre ont annoncé samedi 1er novembre se retirer de la présidence tournante du bloc régional SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Le nouveau chef de l’État, le colonel Michael Randrianirina, a été investi président de Madagascar le 17 octobre, quelques jours après la prise de pouvoir par son unité militaire, qui a contraint l’ancien président Andry Rajoelina à fuir le pays.

Mi-août, ce dernier avait pris la présidence tournante d’un an du bloc régional d’Afrique australe (16 pays de la région), à l’occasion d’un sommet de la SADC à Antananarivo.

Nouvelles élections

« À la lumière de l’évolution du contexte politique national, le gouvernement de la République de Madagascar a décidé de se retirer de la présidence de la SADC, qui lui a été confiée le 17 août 2025 lors du 45e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC », annonce la présidence malgache dans un communiqué ce samedi.

« Cette décision traduit la volonté des autorités malagasy de concentrer les efforts du pays sur la mise en œuvre du processus de Refondation », précise la présidence, ajoutant que « ce choix ne remet nullement en cause l’attachement de Madagascar à la SADC ».

Depuis son investiture, le nouvel homme fort de Madagascar a nommé un Premier ministre civil et un gouvernement qui comporte de nombreux visages habituels du paysage politique malgache.

Il a promis des changements radicaux et de nouvelles élections dans le pays, où la colère suscitée par les coupures d’électricité chroniques a déclenché fin septembre des manifestations qui s’étaient muées en un puissant mouvement antigouvernemental.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1736685/economie-entreprises/madagascar-se-retire-de-la-presidence-tournante-de-la-sadc/

Continuer à lire

Politique

Guinée-Bissau : Ouverture de la campagne pour les élections générales

Publié

le

La Guinée-Bissau entre dans une phase électorale décisive avec l’ouverture, ce samedi, de la campagne pour la présidentielle et les législatives du 23 novembre, dans un climat politique tendu marqué par des arrestations dans l’armée et l’absence du principal parti d’opposition.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre 2025 a débuté officiellement samedi en Guinée-Bissau, sur fond de tensions politiques et sécuritaires persistantes.

L’armée bissau-guinéenne a annoncé avoir pris « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la sécurité durant cette période sensible, après l’interpellation de plusieurs officiers, dont le général Dahaba Na Walna, directeur d’une école militaire, ainsi que les commandants Domingos Nhanke et Mario Midana.

Ce lancement de campagne intervient dans un contexte marqué par l’absence inédite du PAIGC, parti historique ayant conduit le pays à l’indépendance, et de son leader Domingos Simões Pereira, principal opposant au président Umaro Sissoco Embaló.

Le chef de l’État sortant, élu en 2019 et en poste depuis 2020, brigue un nouveau mandat au moment où l’opposition conteste la durée de son mandat, estimant qu’il a pris fin en février 2025, tandis que la Cour suprême l’a fixé au 4 septembre dernier.

En février, M. Embaló avait annoncé la tenue de la présidentielle le 30 novembre, après une mission conjointe de la Cédéao et de l’UNOWAS visant à favoriser un consensus électoral. Cette mission avait finalement quitté le pays le 1er mars, à la suite de menaces d’expulsion formulées par le président.

En août dernier, le chef de l’État a nommé un nouveau gouvernement dirigé par Braima Camara, son allié au sein du MADEM-G15, coalition qu’ils avaient fondée avant que celle-ci ne se scinde quelques mois après leur arrivée au pouvoir.

La campagne électorale, prévue pour trois semaines, précède un double scrutin auquel participeront 860 000 électeurs. Douze candidats sont en lice pour la présidentielle, tandis que quatorze formations politiques se disputeront 102 sièges au Parlement.

Malgré les appels au calme et au civisme lancés par le président de la Commission nationale des élections (CNE), Npabi Cabi, et plusieurs organisations de la société civile, la situation politique demeure fragile dans ce pays ouest-africain régulièrement ébranlé par des crises institutionnelles et des tentatives de coup d’État.

Source : https://fr.apanews.net/news/guinee-bissau-ouverture-de-la-campagne-electorale/

Continuer à lire

Dernières actualités