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Économie

Togo : Lomé abrite la 3ᵉ édition du Forum BlueInvest Africa

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Lomé accueille ce mercredi 15 et jeudi 16 octobre 2025, la 3ᵉ édition du Forum BlueInvest Africa, une initiative de la Commission européenne organisée avec l’appui du gouvernement togolais. L’événement vise à connecter investisseurs et entrepreneurs du secteur de l’économie bleue. Après les Seychelles et le Kenya, le Togo devient le premier pays d’Afrique francophone à abriter ce rendez-vous continental.

Le forum réunit plus de 200 participants, parmi lesquels des entrepreneurs de l’économie bleue, des représentants de l’Union européenne, des institutions financières, ainsi que 24 startups africaines venues présenter leurs projets d’innovation maritime et côtière. L’objectif est de stimuler les investissements durables et de renforcer la coopération Afrique–Europe autour des ressources marines.

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Pour l’ambassadeur de l’UE au Togo, Gwilym Ceri Jones, le choix de Lomé « témoigne du rôle stratégique du pays dans la croissance maritime en Afrique de l’Ouest » et s’inscrit dans la dynamique du programme Global Gateway, qui a déjà mobilisé plus de 306 milliards d’euros d’investissements mondiaux, dont une part importante pour les énergies renouvelables et les infrastructures côtières.

Le secrétaire général du gouvernement togolais, Stanislas Baba, a rappelé les progrès réalisés par le pays dans le domaine maritime : « Grâce à un investissement de 396 millions d’euros, la deuxième phase d’extension du Lomé Container Terminal a porté la capacité annuelle à 2,4 millions d’EVP. En septembre 2025, un dragage de 7,5 millions d’euros a permis d’approfondir le chenal à –18,60 m et le bassin terminal à –17,60 m, pour accueillir des porte-conteneurs de 19 000 à 24 000 EVP. »

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Porté par une jeunesse entrepreneuriale dynamique, BlueInvest Africa 2025 ambitionne de faire émerger de nouveaux modèles d’affaires durables et inclusifs. Une compétition de pitchs, dotée de plusieurs accompagnements pour les lauréats, marque le point d’orgue de la rencontre.

Source : https://www.togofirst.com/fr/gouvernance-economique/1510-17313-blueinvest-africa-2025-lome-capitale-africaine-de-l-economie-bleue

Économie

Togo : 150 millions USD de la Banque mondiale pour soutenir l’investissement privé et l’emploi

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Le Togo vient de bénéficier d’un financement de 150 millions de dollars du Groupe de la Banque mondiale, destiné à stimuler l’investissement privé et à favoriser la création d’emplois. L’opération, financée par l’Association internationale de développement, représente environ 84 milliards de FCFA.

Ce soutien marque la première phase d’une série programmatique prévue sur trois ans, indique-t-on depuis Washington. Il s‘agit, à travers un ensemble de réformes, de lever plusieurs contraintes structurelles qui pèsent sur la transformation économique du pays. 

Les réformes ciblent en priorité l’amélioration de la productivité agricole, notamment à travers la sécurisation foncière et l’accès au financement pour les petits exploitants.

Plus encore, le programme prévoit également des mesures visant à réduire les déficits d’infrastructures dans l’énergie, le numérique et la logistique, considérés comme des freins majeurs à l’activité privée. 

Sur le plan de l’attractivité économique, l’accent devrait être mis, indique-t-on, sur le renforcement du cadre des investissements directs étrangers et sur la mobilisation accrue de capitaux privés.

Selon la Banque mondiale, la mise en œuvre complète de ce programme pourrait permettre de mobiliser jusqu’à 800 millions de dollars d’investissements privés additionnels et d’améliorer les conditions d’emploi de près de 73 000 personnes sur une période de cinq ans.  A cet égard, les secteurs de l’agriculture, du foncier et de l’énergie sont identifiés comme les principaux moteurs de création d’emplois.

« S’il est pleinement mis en œuvre, ce programme triennal marquera une étape décisive pour le développement du secteur privé au Togo, avec le potentiel de mobiliser jusqu’à 800 millions de dollars de capitaux privés additionnels et d’améliorer les conditions d’emploi de 73 000 personnes sur cinq ans », a ainsi déclaré Justin Beleoken Sanguen, Représentant résident par intérim de la Banque mondiale pour le Togo. « Les réformes dans l’agriculture, le foncier et l’énergie seront les principaux moteurs de création d’emplois, tandis que les capitaux privés supplémentaires devraient provenir notamment des projets dans les énergies renouvelables et d’une attractivité accrue pour les IDE. »

Vers une Agence nationale du domaine et du foncier 

Parmi les mesures phares figurent la création de l’Agence nationale du domaine et du foncier (ANDF) pour accélérer la délivrance des titres fonciers, la révision de la gouvernance de la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET), ainsi que la régulation des prix du haut débit afin de renforcer la concurrence numérique. 

Des réformes de la formation technique et professionnelle complètent le dispositif, avec pour objectif d’adapter les compétences aux besoins des secteurs productifs.

Source : https://www.togofirst.com/fr/gouvernance-economique/1512-17807-togo-150-millions-de-la-banque-mondiale-pour-soutenir-l-investissement-prive-et-l-emploi

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Économie

Afrique du Sud : Vers l’ouverture totale du marché de l’électricité à la concurrence

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Le ministre sud-africain de l’Électricité et de l’Énergie, Kgosientsho Ramokgopa, a validé une stratégie révisée pour le démantèlement du géant public de l’électricité, Eskom.

La décision de démantèlement d’Eskom marque une étape majeure vers l’ouverture totale du marché sud-africain de l’électricité à la concurrence.

Mardi, M. Ramokgopa a confirmé que ce plan, entériné par le conseil d’administration d’Eskom, prépare la restructuration de la compagnie, conformément à la loi modifiant la réglementation de l’électricité (Electricity Regulation Amendment Act).

Les actifs de transmission resteront sous l’égide de la National Transmission Company of South Africa (NTCSA), une filiale d’Eskom. Parallèlement, le gouvernement lancera le processus juridique visant à établir un opérateur de système de transmission (OST) entièrement indépendant.

L’OST sera chargé de superviser les opérations du système, les fonctions de marché et les achats centralisés. Il devra garantir un accès non discriminatoire à tous les acteurs, favorisant ainsi un marché de gros de l’électricité compétitif.

« Cette décision stratégique représente une avancée significative vers l’établissement d’un marché de l’électricité concurrentiel en Afrique du Sud », a déclaré M. Ramokgopa. Soulignant que cette approche concilie surveillance publique, tarification abordable, efficacité et diversité de l’approvisionnement.

Cette initiative intervient dans un contexte de difficultés persistantes chez Eskom, marquées il y a quelques années par des délestages chroniques (load-shedding), le vieillissement des infrastructures et un endettement dépassant les 400 milliards de rands.

Depuis longtemps, les analystes plaident pour le démantèlement afin d’améliorer la transparence, d’attirer les investissements privés et de diversifier la capacité de production. La stratégie révisée vise à mobiliser les capitaux du secteur privé tout en assurant la stabilité financière d’Eskom et la sécurité énergétique nationale. La séparation juridique de la NTCSA a déjà été finalisée, jetant les bases des réformes futures.

M. Ramokgopa a précisé qu’Eskom mettra en œuvre la stratégie par phases pour gérer les risques financiers et opérationnels. Le gouvernement s’engage, quant à lui, à dialoguer avec les régulateurs, les municipalités et les syndicats pour garantir une transition stable.

Il a insisté sur l’impératif de concilier l’intégration des énergies renouvelables avec une production de charge de base fiable. Le ministre a également rappelé la nécessité de protéger les consommateurs vulnérables et de préserver l’accès universel alors que l’Afrique du Sud poursuit sa transition énergétique juste.

Source : https://fr.apanews.net/business/afrique-du-sud-feu-vert-au-demantelement-deskom/

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Sierra Léone : L’AFC et Afreximbank finalisent un financement de 330 millions USD pour la mine d’or Baomahun

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La mine devrait soutenir jusqu’à 900 emplois directs et indirects, dont 90 % d’emplois locaux déjà pourvus, et contribuer à hauteur d’environ 10 % du PIB sierra-léonais pendant les opérations

FG Gold Limited (« FG Gold »)  vient de clôturer et d’effectuer un premier prélèvement sur un financement par emprunt de premier rang de 330 millions USD avec Africa Finance Corporation (AFC) et African Export-Import Bank (Afreximbank), garantissant ainsi les capitaux nécessaires à la construction et au développement du projet aurifère de Baomahun, la principale mine d’or de la Sierra Leone. L’opération a été renforcée par le capital mobilisé via Trafigura Group.

Ce financement de premier rang, combiné aux 100 millions USD en facilités de streaming et en investissements mezzanine précédemment engagés par AFC, porte le soutien total des institutions africaines de financement du développement (IFD) à 430 millions USD, y compris la contribution d’Afreximbank à hauteur de 75 millions USD, finançant pleinement le projet dans la construction et assurant une dynamique solide vers la mise en service de la première production d’or.

Oliver Tunde Andrews, président exécutif de FG Gold, déclare : « Nous sommes ravis d’avoir achevé le financement par emprunt de premier rang de Baomahun. Ce nouveau jalon reflète la capacité de l’Afrique à financer et à développer ses propres actifs miniers à grande échelle en utilisant des normes de classe mondiale et une expertise locale. Grâce au soutien des principales IFD, Baomahun est en mesure de devenir un projet transformateur pour la Sierra Leone ».

Samaila Zubairu, président et CEO d’AFC, déclare : « Ce financement démontre la puissance des institutions africaines qui travaillent ensemble pour concrétiser le plein potentiel des ressources du continent tout en catalysant une croissance industrielle durable dirigée par l’Afrique ».

George Elombi, président et président du conseil d’administration d’Afreximbank, ajoute : « Baomahun incarne l’innovation africaine et la collaboration, et reflète aussi nos engagements à aider les pays à tirer parti de leurs ressources naturelles en vue d’un développement économique généralisé. »

Gonzalo De Olazaval, responsable mondial des métaux et des minéraux chez Trafigura, déclare : « Nous sommes heureux de soutenir la première grande mine aurifère commerciale de la Sierra Leone en partenariat avec AFC et Afreximbank ».

Un développement pionnier pour la Sierra Leone

Dirigé par Boxmoor Au et A2MP, et soutenu par une équipe technique à prédominance africaine, Baomahun est le fruit de plusieurs « premières » nationales dans les domaines du financement, de l’ingénierie, des solutions énergétiques et des partenariats communautaires. Les partenaires d’exécution comprennent Lycopodium (EPCM), Knight Piésold, CrossBoundary Energy et Komatsu / PanAfrican Equipment.

Une fois mise en service, la mine de Baomahun devrait devenir l’une des principales nouvelles opérations aurifères en Afrique, produisant en moyenne 150 000 onces par an sur une durée de vie de 12,5 ans, avec une production maximale de 201 000 onces.

La mine devrait soutenir jusqu’à 900 emplois directs et indirects, dont 90 % d’emplois locaux déjà pourvus, et contribuer à hauteur d’environ 10 % du PIB sierra-léonais pendant les opérations.

Le ministre sierra-léonais des Mines et des Ressources Minérales, Julius D. Mattai, a déclaré que le projet témoigne d’une forte confiance dans le secteur minier du pays et renforce l’engagement du gouvernement en faveur d’un développement responsable et centré sur les communautés.

Investissement communautaire en cours

FG Gold a engagé 1 % des revenus bruts dans un fonds de développement communautaire pour soutenir l’éducation, les soins de santé, l’agriculture, les infrastructures et les entreprises. Les premières initiatives comprennent un centre communautaire, une école primaire, un centre de santé rénové et des améliorations apportées à la route d’accès Matotoka–Baomahun.

Source : https://www.lejournalci.org/index.php/2025/12/01/fg-gold-africa-finance-corporation-afc-et-afreximbank-concluent-un-financement-par-titres-demprunt-de-premier-rang-de-330-millions-usd-pour-le-projet-aurifere-de-baomahun/

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