Société
Ouganda: Inquiétude après de nouveaux cas d’Ebola confirmés
En Ouganda, l’inquiétude augmente face aux nouveaux cas de Ebola, après la confirmation mardi 12 février par le ministère de la Santé de neuf nouveau cas. Fin janvier, Kampala avait annoncé le début d’une épidémie d’Ebola de la souche Soudan, contre laquelle il n’existe pas de vaccin. L’épidémie a débuté après la mort d’un infirmier à l’hôpital public de Mulago à Kampala.
« Nous avons confirmé neuf cas d’Ebola depuis les trois cas initiaux », a déclaré à l’AFP la secrétaire permanente du ministère ougandais de la Santé Diana Atwine. Malgré l’augmentation des cas, le gouvernement cherche à rassurer : la maladie est « sous contrôle » et « tous les cas confirmés sont liés à l’infirmière qui a succombé à la maladie ».Entretemps, des mesures ont été prises pour essayer d’endiguer la maladie : 265 cas contacts ont été placés en isolation dans des hôpitaux de Kampala et de Mbale, dans l’est du pays. Le ministère a conseillé aux Ougandais de « rester vigilants ».Le problème reste celui de la vaccination. Il existe six souches différentes de la maladie, dont trois ont déjà provoqué de grandes épidémies : Bundibugyo, Soudan et Zaïre.Un essai de vaccin contre Ebola-Soudan en cours.
Aucun vaccin n’a encore été approuvé contre la souche Ebola-Soudan, à l’origine des cas détectés en Ouganda. Mais un tout premier essai a toutefois été lancé début février par le ministère ougandais de la Santé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d’autres partenaires. Dans cet espoir face à l’épidémie en cours, l’essai vise à vacciner toute personne entrée en contact avec un cas confirmé. Les premiers résultats sont attendus d’ici mars.Si l’efficacité est confirmée, ce vaccin pourrait considérablement limiter la propagation de l’épidémie, la huitième dans le pays depuis les années 2000. La dernière, en 2022, avait causé la mort de 55 personnes.