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Politique

Bénin : Le duo Wadagni-Talata officiellement investi candidat de la majorité

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Les partis politiques de La mouvance présidentielle soutenant les actions du Président de la République Patrice Talon, ont procédé le samedi 4 octobre 2025, au stade municipal de Parakou, à l’investiture officielle de son duo candidat à l’élection présidentielle d’avril 2026, Romuald Wadagni et Mariam Talata.

Cette cérémonie d’investiture, a enregistré la présence des militants des quatre formations politiques à savoir, Bloc Républicain (BR), l’Union progressiste le renouveau (UPR), Moele-Bénin et la Renaissance Nationale venus de toutes les contrées du Bénin pour être témoins de cet évènement historique dans l’histoire politique du Bénin. Certains membres du gouvernement et plusieurs personnalités politiques étaient également présents. Ces formations politiques, ont présenté formellement les deux personnalités désignées pour poursuivre le projet politique du Président Patrice Talon. Romuald Wadagni, actuel ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances et Mariam Chabi Talata Zimé Yérima, vice-présidente de la République en exercice, pour porter les couleurs de la coalition présidentielle à l’élection présidentielle du 12 avril 2026.

La cérémonie d’investiture a démarré par la lecture des décisions de validation du choix WAdagni-Talata par les quatre formations politiques.  Ainsi, chaque parti politique a donné lecture de sa décision de validation du duo candidat Wadagni-Talata pour porter les couleurs de la mouvance à l’élection présidentielle d’avril 2026.

Claudine Afiavi Prudencio, présidente du parti Renaissance Nationale, a déclaré que le stade municipal de Parakou « devient l’amphithéâtre de l’histoire, la tribune où la République se regarde en face et choisit son avenir ». Le Duo candidat Wadagni-Talata a été un choix fait dans une unité féconde et est une fidélité à la rigueur. Elle s’est engagée pour que son parti la Renaissance Nationale soit au premier rang de la mobilisation pour la cause du duo candidat.

Le parti Moele-Bénin, par la voix de son président Jacques Ayadji, fait allégeance et soutien le duo Wadagni-Talata. Ce duo est le meilleur pour porter le rêve commun, a indiqué Jacques Ayadji.

Pour Abdoulaye Bio Tchané, un moment inédit attend le Bénin en 2026, avec le duo candidat, qui incarne la continuité et l’engagement et qui va porter haut le flambeau du développement. « Nous allons aux premières élections générales de notre histoire. A la veille de 2026, nous aurions souhaité que notre champion continue mais en vrai démocratie nous avons le droit de maintenir la constitution. Alors nous avons trouvé un duo pour continuer les œuvres entamées. La dynamique pourra continuer et le meilleur est à venir », a-t-il observé. « Wadagni et Talata nous mènerons à la victoire en 2026 », a assuré Abdoulaye Bio Tchané, président du Bloc Républicain

Joseph Djogbénou, président de l’Union progressiste le renouveau (UPR), a déclaré que  l’investiture du duo candidat est un événement unique à un moment historique du Bénin à Parakou. La désignation de Romuald Wadagni comme candidat au président de la République et Mariam Talata au poste de la vice-présidence est le choix de la continuité dans le progrès et celui de la fidélité, a-t-il noté.

L’essentiel du discours du duo candidat délivré par Romuald Wadagni

Romuald Wadagni a d’abord rappelé ses liens avec la ville de Parakou, ville où il a passé une partie de son enfance et qui accueille son investiture. Le choix de l’actuelle vice-présidente Mariam Chabi Talata, comme sa colistière, est le symbole de l’égalité et de l’ouverture, a indiqué Romuald Wadagni.

Lui et sa colistière, acceptent avec humilité d’être le candidat de la mouvance présidentielle, pour l’élection présidentielle du 12 avril 2026. Il a exprimé sa gratitude aux différents présidents des quatre partis de la mouvance présidentielle pour la confiance placée en lui et en sa colistière Mariam Chabi Talata. Il a rendu hommage au président Patrice Talon, pour son leadership et pour avoir transformé le pays avec courage et détermination. Il a rappelé les progrès réalisés en matière d’infrastructures, de finances publiques et de gouvernance, etc.. Il s’est engagé à servir avec intégrité, courage et constance. Il n’a pas manqué d’inviter le peuple béninois à écrire avec lui, une nouvelle page de l’histoire nationale. Romuald Wadagni a insisté sur deux convictions majeures : la clarté de la vision de développement et l’importance de l’unité nationale. C’est pourquoi, il veut être le candidat de tous les Béninois, estimant que les efforts consentis depuis neuf ans permettent désormais d’affronter les défis futurs avec résilience.

«Je veux être le candidat de tous les Béninois. Notre force sur le chemin du développement, c’est l’unité nationale. Notre atout, c’est que la vision est claire, les lignes sont tracées, les défis et les solutions sont connus», a-t-il martelé avant d’envoyer un message de confiance à l’endroit de toute la jeunesse béninoise.

« La jeunesse est notre richesse, elle est notre force, elle est notre avenir. J’ai la conviction forte que chaque jeune Béninois porte en lui un immense potentiel que nous n’avons pas encore fini de réveiller et de révéler. Mon ambition est donc clair, transformer l’énergie de chaque jeune en opportunité, transformer les opportunités en réussite et transformer les réussites en dignité », a déclaré Romuald Wadagni. Il s’est engagé, à servir avec intégrité, courage et constance, une fois, élu.

Grosse mobilisation des militants des quatre partis politiques

 Les quatre formations politiques de la majorité présidentielle, ont sonné la grande mobilisation pour la cérémonie d’investiture du duo candidat. Ils sont venus de tous les départements du Bénin, pour être témoins de cette investiture inédite.

Les militants des partis de l’Union progressiste pour le renouveau (UPR), du Bloc républicain (BR), de Moele-Bénin et la Renaissance nationale (RN) ont massivement pris place aux différents emplacements à eux réservés, habillés, aux couleurs de leur parti politique. Déjà à 10 heures, on pouvait voir toutes les places occupées par les militants et sympathisants des partis politiques qui n’attendaient le démarrage de la cérémonie.

Hommage à Bio Tchané et Djogbenou

Romuald Wadagni dans son discours a rendu un hommage particulier à Bio Tchané du Bloc Républicain et Joseph Djogbénou du parti Union Progressiste le Renouveau. Il a reconnu l’impact de Bio Tchané dans sa carrière, c’est pourquoi, il trouve en lui, un modèle de rigueur, de sagesse et d’engagement politique exemplaire. Il a souligné le rôle clé de Bio Tchané, notamment en tant qu’ancien Ministre de l’Économie et des Finances et ancien Directeur Afrique du FMI. Il a indiqué qu’il a toujours été pour lui, un conseiller avisé et un soutien de tous les temps. Tandis que, exprimant sa gratitude à l’endroit de Joseph Djogbenou, président de l’Union Progressiste Le Renouveau, Romuald Wadagni a loué le sens de l’intérêt général de ce dernier, le décrivant comme un esprit lumineux et un  intellectuel généreux. Il n’a pas manqué de saluer son sens du sacrifice et du renoncement personnel.

Source : https://matinlibre.com/2025/10/06/presidentielle-2026-au-benin-le-duo-candidat-wadagni-talata-de-la-majorite-presidentielle-investi-a-parakou/

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Sénégal : Le Premier ministre Ousmane Sonko et ses partisans en démonstration de force à Dakar

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Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal et président du parti PASTEF, a tenu samedi 8 novembre un meeting très attendu au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar. Plusieurs dizaines de milliers de personnes y participaient, dans un contexte de grogne sociale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a organisé ce samedi 8 novembre un rassemblement d’envergure, qualifié de « Terra meeting », véritable démonstration de force populaire. L’objectif était de marquer la force et l’unité de son parti, le PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), un peu plus de 18 mois après l’arrivée du parti au pouvoir. 

Des centaines de bus ont afflué toute la journée au stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar pour l’événement, transportant une foule impressionnante de militants venus de tout le pays. Ces manifestants disent être venus par « soucis patriotes » et dans le but de réitérer leur soutien à Ousmane Sonko et à son projet de transformation du pays. 

Le Sénégal est confronté à une situation économique préoccupante, avec un déficit budgétaire de près de 14 % du PIB et une dette du secteur public et parapublic estimée provisoirement à 132 % du PIB à la fin de 2024. Les autorités au pouvoir depuis 2024 accusent le précédent régime d’avoir dissimulé les vrais chiffres des indicateurs clés comme la dette publique et le déficit budgétaire. Le gouvernement a imposé ces dernières semaines des taxes sur des produits comme le tabac, l’alcool ou les jeux de hasard, ainsi que sur les transferts d’argent numériques très utilisés dans le pays.

« Certains espèrent une brouille entre Sonko et Diomaye »

Le gouvernement sénégalais fait face à de nombreuses critiques de la part de l’opposition et de certains observateurs. Un peu plus tôt samedi, un collectif regroupant des membres de l’opposition avait tenté de tenir une manifestation – interdite par les autorités – contre le gouvernement ailleurs de la capitale. Plusieurs personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre déployées en grand nombre sur les lieux, tandis que d’autres ont été dispersées à coups de gaz lacrymogènes.

Ousmane Sonko, populaire auprès des jeunes qui nourrissent beaucoup d’espoir envers les autorités issues de la présidentielle de mars 2024 et qui avaient promis « la rupture » et la justice sociale, a abordé plusieurs autres thèmes lors de ce grand meeting de plusieurs heures. Il a évoqué sa relation avec le président Bassirou Diomaye Faye, dont il fut le mentor, un sujet qui suscite des débats dans le pays. « Certains espèrent une brouille entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye », a-t-il lancé, « dans la vie tout peut arriver. Mais ce qui pourrait nous séparer ne viendra pas de moi et j’ai bonne foi que ça ne viendra pas non plus de lui ».

Il a également mis en garde, sans citer de noms, certains alliés au sein du gouvernement qui « tentent de manipuler et d’isoler » le président Faye pour l’opposer à lui. Le Premier ministre a par ailleurs appelé l’ancien président Macky Sall, installé au Maroc, à rentrer au Sénégal « s’il est courageux », l’accusant d’être coupable, lui et son régime, de « haute trahison ».

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont promis de faire rendre des comptes aux précédents dirigeants qu’ils accusent d’agissements coupables dans la gestion des affaires, à commencer par l’ex-président Macky Sall. Plusieurs de ses anciens ministres ont déjà été inculpés pour des malversations présumées.

Source : https://www.jeuneafrique.com/1738806/politique/senegal-ousmane-sonko-demande-des-sacrifices-a-la-population/

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RD Congo : Signature du volet économique de l’accord de paix du 27 juin

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Plus de quatre mois après la poignée de main historique, à Washington, entre les ministres des Affaires étrangères rwandais et congolais, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont paraphé le texte intégral du cadre d’intégration économique régional, le volet économique de l’accord de paix du 27 juin. Cela s’est fait dans la nuit de vendredi à ce samedi 8 novembre, dans la capitale américaine, à l’issue de la quatrième réunion du comité conjoint de suivi de l’accord, une avancée significative, se réjouissent les deux médiateurs, le Qatar et les États-Unis. 

Il faut dire que le texte était déjà prêt, depuis la fin du mois d’août. Les deux délégations étaient prêtes à signer, la première semaine d’octobre. Kinshasa avait refusé de signer, expliquant qu’il fallait d’abord avancer sur les aspects sécuritaires.

Vendredi 7 novembre, devant Allison Hooker, sous-secrétaire d’État américaine aux Affaires politiques, et Massad Boulos, conseiller spécial pour l’Afrique, les deux camps ont finalement paraphé le document. Le texte fixe les secteurs de coopération économique entre Kinshasa et Kigali, ainsi qu’avec Washington, dans une certaine mesure.

Le texte signé précise toutefois que la mise en œuvre de ce cadre d’intégration économique reste subordonnée à l’exécution satisfaisante du concept d’opérations (CONOPS) et de l’ordre opérationnel (OPORD) prévus par l’accord de paix, deux mécanismes censés neutraliser les FDLR et lever les mesures dites défensives du Rwanda.

Il s’agit ainsi d’une avancée sur le papier, mais pas vraiment sur le terrain. D’ailleurs, les deux parties reconnaissent la lenteur des progrès et se sont engagées à redoubler d’efforts pour appliquer l’accord de Washington. Elles se sont ainsi entendues sur des actions concrètes à court terme. Sur ce point, Kinshasa et Kigali ont notamment examiné les préparatifs des opérations militaires contre les FDLR et ont adopté un accord de mise en œuvre.

Sur le papier, cela ressemble à des avancées, mais c’est sur le terrain qu’il faut évaluer les vrais résultats, a confié à RFI un diplomate occidental qui suit ce processus de paix.

« Nous sommes sur le point de cueillir le fruit de la paix »

De son côté, le président congolais Félix Tshisekedi a annoncé la conclusion prochaine des processus de Doha et de Washington, deux cadres de négociations destinés à ramener la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. Depuis Belém où il participe au sommet climatique de la COP30, Félix Tshisekedi a précisé que la Maison-Blanche devait prochainement adresser l’invitation officielle pour la signature de l’accord de paix. 

« Je suis heureux de vous annoncer que les pourparlers dont il est question à Washington et à Doha arrivent à leur terme. Dans les prochains jours, la Maison Blanche va nous adresser officiellement une invitation à clôturer ce processus de l’accord de paix. Mais attention, nous ne sommes pas naïfs. Ce n’est pas nous qui avons provoqué cette guerre. Beaucoup de pays voisins profitaient de notre pays et de notre économie. Nous nous sommes battus pour mettre fin à cela. Nous sommes à la fin. Nous sommes sur le point de cueillir le fruit de la paix, le fruit d’une paix durable en RDC », a affirmé en lingala le président congolais au micro de RFI.

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251108-rdc-kinshasa-et-kigali-signent-%C3%A0-washington-le-volet-%C3%A9conomique-de-l-accord-de-paix-du-27-juin

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Tanzanie : Plus de 200 manifestants inculpés pour “trahison” après la contestation post-électorale

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À Dar es Salaam, des centaines de personnes ont été présentées vendredi 7 novembre devant le tribunal. Plus de 250 d’entre elles ont été inculpées pour “trahison” ou “complot en vue de commettre une trahison”, selon l’avocat Peter Kibatala. Des sources judiciaires évoquent au moins 240 inculpations confirmées.

Les actes d’accusation consultés accusent les prévenus d’avoir voulu, le jour du scrutin du 29 octobre, “entraver les élections générales de 2025” afin “d’intimider le pouvoir exécutif”.

Contestation réprimée dans le sang

Le pays reste secoué par un mouvement de protestation violemment réprimé. Le parti d’opposition Chadema fait état d’au moins 800 morts. Des sources diplomatiques et sécuritaires confirment des bilans allant jusqu’à plusieurs milliers de victimes, malgré le silence des autorités.

La présidentielle, remportée à 98 % par Samia Suluhu Hassan après l’exclusion de ses principaux rivaux, est jugée non crédible par des observateurs internationaux.

Censure et pression sur l’opposition

Internet a été coupé durant cinq jours et les autorités ont tenté d’empêcher la diffusion d’images des victimes. Mais photos et vidéos circulent désormais sur les réseaux.

Vendredi soir, la police a annoncé rechercher plusieurs cadres de Chadema, dont John Mnyika et Brenda Rupia, les appelant à “se rendre immédiatement”.

Source : https://www.africaradio.com/actualite-111927-tanzanie-plus-de-200-opposants-inculpes-pour-trahison-apres-la-contestation-post-electorale

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