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Société

Togo : 213 milliards FCFA investis dans le secteur éducatif en 2024

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 Au Togo, 213 milliards FCFA ont été investis dans la mise en œuvre des projets inscrits dans le Plan sectoriel de l’éducation (PSE) en 2024. L’information a été rendue publique la semaine dernière par le ministère chargé de l’Éducation nationale, à l’occasion d’une session d’évaluation de la mise en œuvre du plan.

Selon les données consultées par Togo First, le budget alloué aux activités du PSE pour l’exercice 2024, tel qu’inscrit dans la Loi de finances, s’élevait à 239 milliards FCFA. Le taux d’exécution budgétaire atteint ainsi 89,29 % sur la période considérée. En comparaison, les réalisations financières enregistrées en 2023 se chiffraient à 207 milliards FCFA, correspondant à une hausse de 2,7 % sur un an.

Les ressources ayant financé ces projets ont été mobilisées principalement auprès des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque islamique de développement (BID), la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD). Ces appuis ont permis de soutenir plusieurs initiatives, parmi lesquelles le Projet d’amélioration de l’accès, de l’équité et de la qualité de l’éducation au Togo (PAAQET), le Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base (PAQEEB), le Projet d’appui à la réforme des collèges (PAREC II), ainsi qu’un programme de développement de l’éducation inclusive dans les préfectures de Mô et de Bassar.

Sur le plan des infrastructures, il est dénombré entre 2023 et 2024, la construction de 1098 salles de classe et la réhabilitation de 690 autres dans les cycles préscolaire, primaire et secondaire. Dans le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, 107 salles de classe ont été construites ou rénovées, de même que 49 ateliers techniques, 16 magasins de stockage, 3 salles informatiques et 60 dortoirs.

Le Centre de formation aux métiers de l’industrie (CFMI) a également bénéficié d’investissements, destinés à renforcer ses capacités d’accueil et à diversifier son offre de formation. Dans l’enseignement supérieur, les ressources mobilisées ont permis la mise en service du bloc pédagogique WASCAL, ainsi que la construction de deux centres de recherche.

Au regard des résultats, le ministre chargé de l’enseignement, Dodzi Kokoroko a souligné que « le PSE est plus qu’un plan. Il est un engagement collectif pour faire de l’éducation un pilier de notre développement. Cette revue nous offre l’opportunité d’ajuster notre trajectoire et d’unir nos forces autour d’objectifs communs ».

Pour rappel, le Plan sectoriel de l’éducation constitue la feuille de route du gouvernement togolais pour la transformation du système éducatif national à l’horizon 2030. Il s’inscrit dans une logique de coordination avec les partenaires techniques et financiers, qui assurent l’essentiel de son financement.

Source : https://www.togofirst.com/fr/education/1206-16544-togo-213-milliards-fcfa-d-investissements-pour-le-plan-sectoriel-de-l-education-en-2024

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Niger : De nouveaux progrès enregistrés dans le traitement du cancer

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Le cancer est un problème de santé en expansion au Niger ; plus de 11 000 nouveaux cas et plus de 8 800 décès liés à cette maladie y ont été signalés en 2022. La radiothérapie – traitement nécessaire dans près de la moitié des cas – y reste rare, et même ceux qui peuvent y accéder sont déçus par l’obsolescence des équipements.  

Grâce à son initiative Rayons d’espoir, l’AIEA soutient l’action visant à renforcer les services de radiothérapie au Niger, afin d’élargir l’accès aux soins anticancéreux là où ils sont le plus nécessaires. 

Dans le cadre de cette initiative, l’AIEA a aidé le Niger à mettre sur pied une nouvelle installation de traitement du cancer doté de matériel de pointe, notamment un accélérateur linéaire (linac) à usage médical, un simulateur de tomodensitométrie, un système avancé de planification des traitements, des dosimètres et leurs accessoires.  

Les nouveaux appareils permettront d’étendre les services de radiothérapie dans l’unique établissement public de radiothérapie du Niger, qui dessert une population de 24 millions d’habitants. Grâce à eux, les professionnels de la santé pourront traiter les tumeurs avec plus de précision, tout en épargnant les tissus normaux et les organes à risque. En outre, davantage de Nigériens atteints de cancer peuvent être traités sur place, sans avoir à se rendre à l’étranger pour être soignés. 

« La présence de ces appareils dans notre pays améliorera considérablement la qualité de vie de la population nigérienne, car elle entraînera une diminution considérable des coûts de traitement et des évacuations sanitaires », a déclaré le Président du Niger, Abdourahamane Tchiani. 

De meilleurs appareils

En 2021, le Niger a mis en service sa toute première installation de radiothérapie, le Centre national de lutte contre le cancer, après plus d’une décennie de préparatifs en collaboration avec l’AIEA, qui lui a apporté aide et expertise technique. Depuis son inauguration cette année-là, le Centre utilise un appareil à cobalt 60 et un simulateur classique pour soigner les malades du cancer. Toutefois, l’augmentation du nombre des cas de cancer a entraîné une hausse des besoins en matériel et en services. Par conséquent, l’AIEA a étoffé son assistance au Niger par l’intermédiaire de l’initiative Rayons d’espoir.  

« Grâce à l’initiative Rayons d’espoir, l’AIEA entend répondre aux besoins urgents en matière de radiothérapie en apportant un appui technique, en renforçant les capacités et en fournissant des technologies de pointe », a indiqué Hua Liu, Directeur général adjoint de l’AIEA chargé du Département de la coopération technique, lors de la cérémonie d’inauguration du nouveau centre, en octobre.  

« La radiothérapie, une technologie avancée, contribuera à sauver d’innombrables vies en améliorant le traitement des patients atteints de cancer ainsi qu’en renforçant la capacité du Niger à dispenser en temps voulu des soins ciblés et efficaces à ceux qui en ont besoin. »

Formation des professionnels de la santé

Non seulement l’AIEA a aidé le Niger à se procurer du matériel de radiothérapie, mais elle lui a également fourni un savoir-faire et une assistance pour y renforcer les compétences des soignants en médecine radiologique. Plus de 32 radio-oncologues, physiciens médicaux, manipulateurs en radiothérapie et infirmiers en oncologie travaillant au Centre national de lutte contre le cancer ont participé à des formations de l’AIEA.  

« Depuis plus de 60 ans, nos radio-oncologues et nos physiciens médicaux travaillent en étroite collaboration avec les pays pour les aider à mettre sur pied et à développer des installations de radiothérapie. Nous avons notamment apporté notre savoir-faire en matière de conception, de choix, d’étude des caractéristiques et d’achat des appareils, ainsi que pour les activités de renforcement des capacités, la formation et l’assurance de la qualité », a déclaré May Abdel-Wahab, Directrice de la Division de la santé humaine de l’AIEA.  

La force des partenariats

Si le nombre d’appareils de radiothérapie a augmenté de 18 % dans le monde depuis 2015, le rapport récemment publié par la Commission du Lancet Oncology sur la radiothérapie et la théranostique, dirigée par l’AIEA, montre que d’importantes pénuries subsistent.  

L’aide apportée au Niger dans le cadre de l’initiative Rayons d’espoir arrive à point nommé pour un pays qui cherche à développer son infrastructure et ses services de soins anticancéreux.  

« L’assistance de l’AIEA a également consisté à faciliter la conclusion d’un partenariat efficace entre le Niger et la Banque islamique de développement, qui a apporté une aide financière au pays pour l’acquisition du linac », a précisé Shaukat Abdulrazak, Directeur de la Division de l’Afrique de l’AIEA.  

Dans le cadre de l’initiative Rayons d’espoir, les États‑Unis d’Amérique ont également soutenu le Niger en contribuant à l’achat de l’appareil de tomodensitométrie et à la formation des professionnels de la santé.  

Le Forum Rayons d’espoir 2025 se déroulera le 30 juin et le 1er juillet 2025 à Addis‑Abeba (Éthiopie) et fera le point sur trois années d’avancées et d’actions en faveur de #CancerCare4All.

Source : https://www.iaea.org/fr/newscenter/news/des-progres-dans-le-traitement-du-cancer-au-niger

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Sénégal : Près de 200 migrants interceptés sur les côtes dans l’ouest du pays

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La marine sénégalaise a intercepté 201 migrants ouest-africains dans l’ouest du pays, ont annoncé mercredi les autorités, alors que la traversée de l’océan Atlantique reste la route migratoire la plus populaire – et la plus meurtrière – de l’Afrique vers l’Europe.

L’opération a été menée par les marines sénégalaises basées à Foundiougne, dans la région de Fatick, dans l’ouest du Sénégal, a indiqué l’armée dans un communiqué mercredi. Soixante-neuf personnes ont été arrêtées sur terre, selon le communiqué, tandis que 132 autres ont été interceptées à bord d’une petite embarcation en bois, ou pirogue, dans le delta du Saloum, mardi soir.

Alors que la migration vers l’Europe est en baisse constante, la traversée de l’océan Atlantique entre l’Afrique de l’Ouest et les îles Canaries, en Espagne, a refait surface depuis 2020. Près de 47 000 personnes ont débarqué aux Canaries en 2024, soit une augmentation par rapport aux près de 40 000 personnes en 2023, selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur.

La traversée est l’une des plus meurtrières au monde. Bien qu’il n’y ait pas de bilan précis en raison du manque d’informations sur les départs d’Afrique de l’Ouest, l’association espagnole de défense des droits des migrants Walking Borders estime que les victimes se comptent par milliers rien que pour cette année.

Les personnes arrêtées mercredi sont de diverses nationalités ouest-africaines, dont plusieurs femmes et enfants, selon la DIRPA. Le delta du Saloum est un point de départ de plus en plus fréquent pour les migrants clandestins.

Si la plupart des migrants quittant le Sénégal sont de jeunes hommes, les travailleurs humanitaires des îles Canaries affirment qu’ils voient de plus en plus de femmes et d’enfants risquer leur vie.

L’année dernière, l’Union européenne a signé un accord de 210 millions d’euros avec la Mauritanie pour empêcher les passeurs de mettre à l’eau des bateaux à destination de l’Espagne. Pour l’instant, cet accord n’a eu que peu d’effet sur les arrivées de migrants.

Au Sénégal, les tentatives de voyage augmentent en hiver, car le changement de saison réduit l’intensité des vagues, mais les migrants choisissent de prendre le risque tout au long de l’année.

Les navires de migrants qui se perdent ou rencontrent des problèmes disparaissent souvent dans l’Atlantique, certains dérivant à travers l’océan pendant des mois jusqu’à ce qu’ils soient retrouvés dans les Caraïbes et en Amérique latine, ne transportant que des restes humains.

Jusqu’à récemment, cette route était principalement empruntée par des migrants originaires de pays d’Afrique de l’Ouest fuyant la pauvreté ou la violence. Mais depuis l’année dernière, des migrants originaires de pays lointains comme le Pakistan, le Bangladesh, le Yémen, la Syrie et l’Afghanistan embarquent de plus en plus souvent sur les bateaux de pêche utilisés pour atteindre l’archipel européen.

Source : https://fr.africanews.com/2025/07/11/pres-de-200-migrants-interceptes-au-large-du-senegal/

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Érythrée : Construction de trois barrages dans la région sud

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Trois barrages ont été construits dans la sous-zone de Mai-Mne, située dans la région méridionale de l’Érythrée, pour un coût total de plus de 20 millions de nakfa, a annoncé jeudi le ministère de l’Information à Asmara.

Les travaux ont été réalisés grâce à une collaboration conjointe entre l’administration régionale du Sud et les forces de défense.

Les barrages, d’une capacité respective de 250 000, 85 000 et 75 000 mètres cubes, devraient contribuer de manière significative à l’approvisionnement en eau potable pour les populations et le bétail de la zone.

L’ingénieur Gebreselasie Semere, coordinateur du projet, a indiqué que l’objectif principal est de garantir une alimentation durable en eau potable pour le centre semi-urbain de Mai-Mne.

Ces infrastructures permettront également de soutenir le développement de l’agriculture irriguée.

Le lieutenant-colonel Abraham Haile, administrateur de la sous-zone, a souligné l’importance des barrages dans l’accès à l’eau potable et leur rôle dans l’avancement des programmes de développement.

Il a également salué les contributions des institutions gouvernementales et des populations locales dans la réalisation du chantier.

La sous-zone de Mai-Mne, qui comprend 76 villages, est située à environ 90 kilomètres au sud de la ville de Mendefera.

Source : https://fr.apanews.net/news/erythree-trois-barrages-construits-dans-la-region-sud/

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