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Société

Kenya : Vers une réduction significative du coût des traitements du cancer

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Au Kenya, une avancée majeure dans la lutte contre le cancer du sein. Un accord entre le gouvernement et la firme pharmaceutique Roche Afrique de l’Est va permettre de réduire de manière significative le coût des traitements, rendant les soins plus accessibles aux patientes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme national de Couverture santé universelle.

Au Kenya, les patientes atteintes d’un cancer du sein verront bientôt le coût de leurs traitements drastiquement réduit. Grâce à un nouvel accord entre le ministère de la Santé et la société pharmaceutique Roche Afrique de l’Est, le prix par séance passera de 120 000 à 40 000 shillings kenyans (KES), une baisse significative qui s’inscrit dans les efforts du gouvernement pour améliorer l’accès aux soins oncologiques.

Présidée par le secrétaire du Cabinet de la Santé, Aden Duale, la cérémonie de lancement officiel de ce partenariat a marqué une étape clé dans la collaboration entre le ministère, à travers l’Autorité de la Santé Sociale (SHA), et Roche. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du programme de Couverture santé universelle (CSU), avec pour objectif principal d’alléger la charge financière pesant sur les malades du cancer, en particulier les femmes atteintes de cancer du sein.

Le protocole d’accord prévoit que les patientes ne paieront plus de frais supplémentaires, avec un coût par séance plafonné à 40 000 KES. Cette mesure s’appliquera dans tous les établissements affiliés à la SHA, qu’ils soient publics, confessionnels ou privés, garantissant ainsi une accessibilité équitable aux traitements sur l’ensemble du territoire.

Parmi les axes majeurs de cette coopération figurent l’amélioration de l’accès aux médicaments et aux diagnostics essentiels, le renforcement des compétences des professionnels de santé pour la prise en charge des cancers du sein et du col de l’utérus, ainsi qu’un effort accru en matière de dépistage et de détection précoce, éléments cruciaux pour améliorer les chances de survie.

Aden Duale a réaffirmé l’engagement de son ministère à réformer en profondeur le système de santé kenyan. Il a mis en avant l’introduction d’outils numériques pour mieux réguler le secteur pharmaceutique, lutter contre la contrefaçon de médicaments et limiter le recours à des praticiens non qualifiés.

« Ce partenariat ne vise pas seulement à réduire les coûts des traitements ; il vise également à sauver des vies, à promouvoir l’équité et à renforcer l’intégrité de notre système de santé », a souligné le secrétaire d’État.

Source : https://fr.apanews.net/news/kenya-cancer-vers-la-reduction-de-2-3-du-cout-du-traitement/

Société

Tchad : La grève des transporteurs suspendue pour 30 jours

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La grève des transporteurs urbains à N’Djaména est suspendue pour 30 jours afin de favoriser le dialogue avec les autorités.

Enclenchée jeudi 19 juin, la grève des transporteurs urbains de la ville de N’Djaména est suspendue pour une durée de 30 jours. Le mouvement a reçu un écho favorable du ministère des Transports.

Les syndicats des transporteurs urbains protestent contre le prix exorbitant du carburant et sa rareté, les contrôles multiples de la police routière, le mauvais état des routes et l’absence de dialogue avec le ministère des Transports.

Cette suspension intervient dans un esprit d’ouverture et de concertation, en vue de permettre la poursuite des discussions et l’examen des préoccupations soulevées.

Le ministère des Transports a réaffirmé sa disponibilité à dialoguer avec tous les acteurs du secteur pour parvenir à des solutions durables dans l’intérêt général.

Le mouvement, bien que d’une journée, a paralysé la ville et l’économie. Des milliers de N’Djaménois ont dû faire des trajets à pied ou à bord des moto-taxis pour des courses. Un coup dur pour les ménages à faible revenu.

Source : https://fr.apanews.net/news/tchad-la-greve-des-transporteurs-suspendue-pour-30-jours/

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Société

Togo : Les médias français RFI et France 24 suspendus pour trois mois

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La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Togo a annoncé, ce lundi 16 juin 2025, la suspension de France 24 et de Radio France Internationale (RFI) pour une durée de trois mois sur l’ensemble du territoire togolais.

La HAAC a suspendu la diffusion de France 24 et de RFI pour une période de trois mois. Le régulateur de l’audiovisuel togolais reproche aux deux médias internationaux « des manquements répétés » aux règles de rigueur journalistique, en particulier en matière de traitement de l’actualité togolaise.

Dans son communiqué, la HAAC évoque la diffusion de contenus « inexacts, tendancieux, voire contraires aux faits établis », accusant certaines émissions d’avoir porté atteinte à la stabilité des institutions républicaines ainsi qu’à l’image du pays. Malgré des rappels à l’ordre antérieurs, ces dérapages auraient persisté, justifiant ainsi la sanction.

La HAAC rappelle que si le pluralisme des opinions est une valeur démocratique, il ne saurait justifier la propagation de contre-vérités ni une couverture biaisée de l’information. La HAAC insiste sur le fait que les lois encadrant l’exercice du journalisme au Togo s’appliquent à tous les médias, qu’ils soient locaux ou internationaux. « Le Togo réaffirme son attachement à une presse libre, responsable et professionnelle, au service de l’information juste et équilibrée », conclu le communiqué.

Source : https://actucameroun.com/2025/06/16/le-togo-suspend-la-diffusion-de-france-24-et-rfi-pour-trois-mois/

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Tchad : Le procureur interdit à la presse d’enquêter sur les violences de Mandakao

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Au Tchad, le procureur près le TGI de Ndjamena a interdit depuis samedi 14 juin aux journalistes et aux membres de la société civile de se rendre dans le village de Mandakao, dans le Logone Occidental, pour enquêter sur les violences intercommunautaires qui ont fait une quarantaine de morts début mai dans ce village et ont conduit à l’arrestation du principal opposant tchadien, Succès Masra, accusé d’en être le commanditaire, malgré ses dénégations. « Compte tenu de la sensibilité » de l’affaire, le procureur Oumar Mahamat Kedelaye prévient que « toute autre démarche parallèle » à l’enquête officielle en cours pourrait exposer son auteur à des poursuites judiciaires. Une mise en garde lancée au lendemain de la publication d’un rapport de la société civile sur ce drame.

Ce n’est pas un hasard, le communiqué du procureur de la République de Ndjamena est tombé après la publication du rapport de la mission d’enquête sur les évènements survenus dans le canton de Mandakao du Collectif des Associations des droits de l’homme, l’ADH, après une descente sur le terrain. 

Contrairement à la version officielle, qui parle d’un massacre prémédité sous l’instigation de l’ancien Premier ministre Succès Masra, les témoignages recueillis auprès d’habitants du coin, de responsables administratifs ou encore de parents de victimes semblent privilégier un conflit agriculteur – éleveur classique, qui aurait dégénéré, selon ce rapport, comme cela arrive souvent au Tchad.

Le problème, explique un journaliste qui revient d’un séjour dans la région de Mandakao, c’est qu’« il y a trop de zones d’ombres dans cette histoire », dit-il. Selon le collectif des ADH, depuis le massacre de plus de 40 éleveurs début mai, une centaine d’agriculteurs ont été arrêtés et sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, ou encore 11 des 12 villages d’agriculteurs que compte le canton de Mandakao ont été attaqués et incendiés officiellement par des bandits armés « non identifiés ». 

Réaction du procureur de Ndjamena, Oumar Mahamat Kedelaye, que nous avons joint : « Il faut laisser la justice faire son travail d’une manière indépendante et librement, sans chercher à l’influencer ».

Mise en garde

Pour la justice tchadienne, l’intervention des journalistes et de la société civile pourraient fausser les investigations en cours. Le procureur de Ndjamena leur a donc lancé une sévère mise en garde : ne retournez pas à Mandakao pour mener vos propres enquêtes.

« Des juges d’instruction ont été saisis et ont commencé à poser des actes dans le cadre d’une enquête préparatoire déjà ouverte par le parquet d’instance », déclare Oumar Mahamat Kedelaye. « Par conséquent, compte tenu de la sensibilité de l’affaire, toute autre démarche parallèle est susceptible de constituer un empiétement sur les fonctions judiciaires ou des usurpations de fonction et pourrait éventuellement exposer son auteur à des poursuites judiciaires », prévient-il.

Réaction de l’Union des journalistes tchadiens : c’est une grave atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’informer, dénonce le secrétaire général de l’UJT, qui assure que le procureur cherche à faire taire les journalistes. 

« Nous sommes estomaqués par cette déclaration du procureur », déclare Anges Allah-Issem. « Ce que le procureur exige de nous, c’est purement et simplement le retour à la censure, ce qui n’existait plus au Tchad depuis 1994. Nous ne disons pas que le secret de l’instruction doit être foulé aux pieds. Nous disons simplement que les journalistes ont le droit d’aller enquêter pour dire ce qui s’est passé. »

Et pour un membre de la société civile tchadienne, cette interdiction cache mal, dit-il, la volonté de garder sous cloche la vérité sur Mandakao. Dans quel intérêt, s’est-il interrogé, sans donner de réponse.

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250615-tchad-le-procureur-interdit-la-presse-et-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-d-enqu%C3%AAter-sur-les-violences-de-mandakao

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