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Économie

Sénégal : Lancement prochain d’une usine de phosphate à Matam

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Le projet dés phosphates de Matam s’inscrit dans une politique industrielle volontariste des nouvelles autorités sénégalaises, articulée autour de la création d’emplois durables et de la valorisation des ressources locales pour répondre aux défis agricoles et économiques.

Le gouvernement sénégalais poursuit sa dynamique de relance industrielle avec le lancement imminent d’une usine de phosphate à Matam, une région à fort potentiel agricole et minier, située au nord-est du pays. L’annonce a été faite par le ministre de l’Industrie, Serigne Guèye Diop, dans un entretien accordé au quotidien Le Soleil, publié ce lundi.

« Matam est très riche en phosphate, notamment en phosphate triclacique, dont la teneur est de 32 %. Cela signifie que pour chaque kilo de roche, vous avez environ 320 grammes de phosphate pur », a expliqué le ministre dans un entretien avec Le Soleil, soulignant que ce minerai est « hautement concentré et soluble, donc facile à extraire, contrairement à celui de Mboro ».

Selon M. Diop, le sous-sol entre Danthiadi et Ourossogui recèle d’importantes réserves qui permettent aujourd’hui de structurer deux pôles miniers au Sénégal : un pôle ouest autour de Taïba, et un pôle est autour de Matam. En lançant leur référentiel des politiques économiques et sociales en octobre 2024, les nouvelles autorités sénégalaises ont indiqué vouloir s’appuyer sur huit pôles couvrant tout le territoire en vue de développer leur potentiel économique.

Alors que Matam est logé dans le pôle Nord-Est, le gouvernement entend tirer parti, au-delà de l’exploitation, de la richesse de cette région pour répondre à un enjeu stratégique majeur : la souveraineté agricole pour nourrir convenablement les Sénégalais.
« Les phosphates permettront de produire entre 2 et 3 millions de tonnes d’engrais par an, soit plus que ce que nous produisons actuellement avec le phosphate de Taïba », à l’ouest du pays, a affirmé le ministre.
Ces engrais, « deux à trois fois moins chers » que ceux du marché actuel, permettront d’augmenter les rendements du riz, du sorgho, du maïs, ainsi que la production fourragère.

Selon le ministre, trois projets structurants sont prévus autour des gisements de Matam. Il s’agit d’une usine de mélangeur d’engrais, financée à hauteur de six milliards de FCFA par la Banque mondiale, avec une capacité annuelle de 100 à 150 000 tonnes. Un complexe industriel de traitement du phosphate sera également implanté sur 500 à 1 000 hectares. La région abritera enfin une université spécialisée dans le phosphate et ses dérivés, inspirée du modèle marocain, afin de former localement les compétences nécessaires à la filière.

« Matam est une région du Sahel, zone d’élevage, d’agriculture ancestrale et sylvopastorale, ce qui renforce l’intérêt d’un développement intégré autour du phosphate », a soutenu Serigne Guèye Diop.

Source : https://fr.apanews.net/business/senegal-une-usine-de-phosphate-bientot-operationnelle-a-matam/

Économie

Sénégal : 62,5 millions d’euros réclamés au groupe pétrolier Woodside Energy

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L’administration fiscale réclame 62,5 millions d’euros au groupe australien, qui exploite le champ de Sangomar. Contestant tout arriéré d’impôt, celui-ci a lancé une procédure d’arbitrage international.

Ce qui n’était qu’un banal redressement fiscal menace de prendre une tournure judiciaire entre l’Etat du Sénégal et le plus important exploitant pétrolier du pays, Woodside Energy. Alors que l’administration fiscale réclame depuis près de deux ans 41 milliards de francs CFA (62,5 millions d’euros) au groupe australien, l’annonce par celui-ci qu’il portait l’affaire devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) a sonné comme un coup de semonce dans le milieu des affaires dakarois.

Cette procédure en arbitrage a été lancée « compte tenu de l’absence de résolution de certaines questions », explique au Monde Afrique le bureau de Christine Forster, porte-parole de Woodside Energy.

Source : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/09/le-senegal-engage-dans-un-bras-de-fer-avec-le-petrolier-woodside-energy_6611768_3212.html

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Économie

Sénégal : Le Forum sur la finance islamique prévue du 23 au 24 juin à Dakar

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L’Institut africain de finance islamique (Aiif), en partenariat avec la Banque islamique de développement (Bid) et le Gouvernement du Sénégal, organise les 23 et 24 juin 2025 au King Fahd Palace, la 10ᵉ édition du Forum international sur la finance islamique de l’Afrique de l’Ouest.

Selon un communiqué de presse, sous le thème « Sukuks et financement participatif : outils innovants pour les projets stratégiques et les Pme », cet événement de référence réunira plus de 500 acteurs clés de la finance islamique, du secteur privé, des gouvernements et des institutions de régulation de la sous-région.

La Côte d’Ivoire, informe la même source, invitée d’honneur de cette édition, sera représentée par des membres du gouvernement, l’Autorité des marchés financiers (Amf) et des établissements financiers ivoiriens, dans une optique de renforcement de la coopération régionale.

Au programme, précise-t-on,  : trois plénières stratégiques, des sessions techniques, une Deal Room pour les projets d’investissement islamiques, et des rencontres B2B.

Parmi les thématiques phares, il y a l’émission de Sukuks souverains et corporate pour les infrastructures ; le financement participatif adapté aux Pme africaines ; le rôle des fintechs islamiques et de la digitalisation des services financiers ; le développement de l’industrie Halal en Afrique de l’Ouest.

La Banque islamique du Sénégal (Bis) s’associe à l’événement en tant que Sponsor Gold, affirmant son positionnement de leader sur les instruments financiers conformes à la charia. Le groupe Coris Baraka est, quant à lui, partenaire stratégique sur la thématique Pme.

« Cette édition anniversaire se tient dans un contexte où les États africains recherchent des financements alternatifs durables, et où les PME ont besoin d’outils adaptés pour croître. La finance islamique offre une réponse innovante, inclusive et structurante », déclare Mouhamadou Lamine Mbacké, président de l’Aiif.

Le Forum se veut également un levier de plaidoyer pour une meilleure intégration des marchés financiers islamiques dans l’Uemoa, et un espace de convergence entre les investisseurs du Golfe, les autorités monétaires et le tissu économique ouest-africain.

Source : https://www.lejecos.com/Forum-sur-la-finance-islamique-La-10e-edition-prevue-du-23-au-24-juin-prochain-a-Dakar_a28976.html

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Économie

Afrique : La BCEAO abaisse son taux directeur à 3,25 % pour stimuler la croissance

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La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) vient d’annoncer un assouplissement de sa politique monétaire, en réduisant son principal taux directeur de 25 points de base, à 3,25 %. 

La décision a été annoncée à l’issue de la réunion ordinaire de son Comité de Politique Monétaire (CPM), qui s’est tenue hier mercredi 04 juin 2025 à Dakar, sous la présidence de Jean-Claude Kassi Brou.

Cette orientation monétaire vise à accompagner la reprise économique au sein de la zone UEMOA, où la croissance devrait s’établir à 6,4 % en 2025, après 6,3 % l’an dernier. De plus, le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal est également abaissé à 5,25 %, tandis que le coefficient de réserves obligatoires reste inchangé à 3 %.

De son côté, l’inflation, en net recul, s’est stabilisée à 2,3 % au premier trimestre 2025, portée par une meilleure offre sur les marchés et une baisse relative des prix des importations, notamment énergétiques. Ce niveau reste bien en deçà de la cible régionale de 3 %.

« Au cours des prochains mois, le CPM continuera de suivre l’évolution de l’inflation ainsi que celle de la situation économique, financière et monétaire. Il prendra, si nécessaire, les mesures idoines pour garantir la stabilité monétaire dans l’Union. », indique la Banque centrale. 

Source : https://www.togofirst.com/fr/gouvernance-economique/0506-16504-uemoa-la-bceao-abaisse-son-taux-directeur-a-3-25-pour-stimuler-la-croissance

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