Société
Madagascar : Des gaz toxiques repérés dans les égouts d’Antananarivo

Des gaz dangereux ont été repérés dans les égouts d’Antananarivo. L’analyse réalisée par l’INSTN fait écho au drame du 3 mai ayant coûté la vie à quatre agents de l’Apipa.
Une concentration mortelle de gaz
Le danger est confirmé. Les résultats d’analyse publiés par l’INSTN révèlent une concentration élevée de gaz nocifs dans les égouts de 67 Ha à Antananarivo. C’est précisément à cet endroit que quatre agents de l’Autorité pour la Protection contre les Inondations de la Plaine d’Antananarivo (Apipa) ont trouvé la mort. Du monoxyde de carbone, du dioxyde d’azote et du dioxyde de soufre ont été mesurés à des niveaux alarmants, dépassant largement les seuils tolérés pour la santé. La forte présence de CO₂ laisse penser à un manque de ventilation dans ces canalisations, ce qui favorise l’accumulation de ces gaz toxiques, explique L’Express de Madagascar.
Origine naturelle des émanations
Les soupçons d’un déversement volontaire de substances toxiques ont été écartés par une source interne à l’INSTN. Les gaz détectés seraient issus de la décomposition des déchets organiques dans un espace clos. Les résultats d’analyse d’autres parties du quartier montrent que cette pollution reste localisée au regard impliqué dans le drame. Cela indique que l’ensemble du réseau n’est pas exposé au même niveau de danger.
Urgence sanitaire
Face à cette situation, l’Apipa a suspendu toutes ses opérations d’entretien des égouts. De nouvelles procédures de sécurité sont à l’étude. L’INSTN recommande l’utilisation systématique d’équipements de protection, ainsi qu’une ventilation préalable des conduits avant toute intervention. L’organisme plaide également pour des sessions de formation régulières et une meilleure sensibilisation à la gestion des déchets. Enfin, il appelle à des sanctions fermes contre ceux qui jettent leurs ordures hors des zones prévues, un geste anodin en apparence, mais qui peut se révéler meurtrier.
Source : https://www.linfo.re/ocean-indien/madagascar/antananarivo-detection-de-gaz-toxiques-dans-les-egouts
Société
Egypte : L’Etat récupère 21 pièces archéologiques introduites illégalement en Australie

Le ministère égyptien des Antiquités a annoncé dimanche avoir récupéré 21 artefacts introduits illégalement en Australie, parmi lesquels une figurine Ushabti et une amulette représentant l’oeil d’Horus.
Selon Mohamed Ismaïl Khaled, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités, la plupart de ces objets étaient « exposés dans une célèbre maison de ventes aux enchères en Australie, avant qu’il ne soit établi qu’ils ne disposaient d’aucun document de propriété valable ».
Parmi les pièces remises à l’ambassade d’Egypte à Canberra figurent également un fragment de sarcophage en bois et un tissu copte ancien.
L’ambassade avait déjà réceptionné, six ans plus tôt, la quatrième et dernière partie d’une stèle en pierre datant du IVe siècle avant J.C., disparue d’un site de fouilles à Louxor en 1995.
Connu sous le nom de stèle de Sheshn Nerfertem, elle avait été fragmentée puis transférée illégalement en Suisse, d’où trois morceaux avaient été rapatriés en 2017. La stèle désormais complète, ainsi que les artefacts récemment restitués, ont été déposés au Musée égyptien du Caire « pour restauration en vue d’une exposition temporaire », précise le ministère.
Les autorités n’ont pas détaillé les circonstances de la sortie illégale de ces pièces du territoire égyptien.
Les vols et trafics d’antiquités ne sont pas rares en Egypte. Lors du soulèvement de 2011 ayant conduit à la chute du président Hosni Moubarak, de nombreux musées et sites archéologiques avaient été pillés, et plusieurs milliers d’objets dérobés. Nombre de ces artefacts sont ensuite apparus sur le marché international ou dans des collections privées. Selon les autorités égyptiennes, environ 30.000 objets archéologiques ont été récupérés au cours des dix dernières années.
Société
Tunisie : Vers une plateforme régionale de fabrication de vaccins

Dans le cadre de la 78e Assemblée mondiale de la santé à Genève, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 17 mai 2025. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération, notamment dans la production locale de vaccins, avec l’objectif de faire de la Tunisie une plateforme régionale dans ce domaine.
Le ministère de la Santé bénéficie également du soutien de l’OMS pour promouvoir l’approche dite « santé unique ». Cette démarche sera au centre du prochain Forum régional Moyen-Orient Afrique du Nord, qui se tiendra à Tunis les 14 et 15 juin 2025.
Le ministre a transmis les félicitations du président Kaïs Saïed à l’OMS pour l’accord international relatif à la prévention et à la gestion des pandémies, soulignant le rôle actif de la Tunisie dans son élaboration. Le Directeur général de l’OMS a rappelé l’importance de la contribution tunisienne, notamment lors des échanges avec le président tunisien depuis 2020.
La Tunisie fait partie des six pays bénéficiaires d’un programme de transfert technologique pour la fabrication de vaccins à ARN messager, selon un accord annoncé en février 2022 à Bruxelles.
Le Dr Ferjani a confirmé la volonté de la Tunisie de renforcer ses capacités de production vaccinale pour répondre aux besoins de la région africaine.
Par ailleurs, l’OMS prévoit de décentraliser certaines de ses activités hors de Genève, et la Tunisie est identifiée comme un pays prioritaire pour accueillir ces nouvelles implantations et développer le rôle de son bureau local.
Enfin, le ministre de la Santé a invité le Directeur général de l’OMS à se rendre en Tunisie pour assister au Forum régional sur l’approche « santé unique ».
Société
Togo : Un premier cas de virus de la variole du singe confirmé à Lomé

Le Togo confirme son premier cas de Mpox, ou variole simienne. Le cas a été confirmé le vendredi 16 mai 2025, selon un communiqué officiel du gouvernement.
Il s’agit d’une patiente de 22 ans, résidant dans le district sanitaire du Golfe (Grand Lomé), actuellement hospitalisée dans un service spécialisé en maladies infectieuses.
Le Mpox, maladie virale zoonotique, se transmet par contact direct avec les liquides biologiques ou les lésions d’un individu ou d’un animal infecté. La contamination interhumaine est également possible, notamment par voie sexuelle ou par l’usage d’objets contaminés. Si les symptômes incluent souvent fièvre et éruptions cutanées, des formes graves, parfois mortelles, peuvent survenir.
Plusieurs mesures
Face à cette alerte, le ministère de la Santé a annoncé une série de mesures : renforcement de la surveillance épidémiologique, activation de l’alerte précoce, préparation des dispositifs de prise en charge, et lancement d’une campagne de sensibilisation ciblée.
Pour contenir la propagation, les autorités appellent à l’adoption de gestes barrières, notamment le lavage régulier des mains, le port du masque et l’évitement des contacts à risque. En cas de suspicion, une consultation médicale rapide est fortement recommandée.
Rappelons que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le Mpox une urgence de santé publique de portée internationale (USPI) depuis le 14 août 2024, à la suite d’une circulation active de la maladie en Afrique centrale et de sa propagation vers d’autres pays, en Afrique et hors du continent.
Source : https://www.togofirst.com/fr/sante/1705-16359-togo-un-premier-cas-de-mpox-confirme-a-lome
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