Société
Congo : Publication d’un rapport inquiétant sur l’exploitation pétrolière et minière

Au Congo-Brazzaville, l’Association pour le respect du droit des populations autochtones, du développement durable et du droit de l’homme (ARPA2DH) a publié, samedi 3 mai, une enquête qu’elle a menée, ces derniers mois, auprès de quatre entreprises, essentiellement chinoises, qui exploitent notamment le pétrole et les mines dans trois départements du sud du pays. L’inquiétude est de mise.
L’ ARPA2DH est préoccupée par le constat qui ressort de l’enquête, à savoir le manque de consultations des populations et le manque d’études environnementales et sociales.
Joint par RFI, Blanchard Cherotti Mavoungou, président de l’Association pour le respect du droit des populations autochtones, du développement durable et du droit de l’homme, l’a expliqué.
« Ces entreprises qui ont pu obtenir des permis d’exploitation ou des autorisations auprès du gouvernement n’ont pas consulté les populations. Ils [les gérants de ces entreprises] n’ont pas réalisé ce que nous appelons le Clip (Consentement libre d’informer préalable). Au préalable, avant de mener un projet, on doit consulter les populations et leur consentement doit être libre. Ils doivent donner leur avis pour dire si l’on veut que le projet s’exécute ou non. Cela n’a pas été fait.
« Produits toxiques »
« Les études d’impact environnemental et social n’ont pas été faites, non plus. C’est ce que nous avons constaté sur le terrain et cela a eu beaucoup de conséquences comme la pollution de l’eau. À titre d’exemple, quand vous arrivez à Tchiminzi et Tchitondo, l’entreprise Wing Wa [société chinoise qui exploite un champ pétrolier on shore, NDRL] a des produits toxiques qu’elle pompe chaque soir et cela dégrade les toitures des populations. À partir de 18h00, ces populations ne peuvent pas rester dans les cours de leurs parcelles. Elles sont obligées de s’enfermer dans leurs maisons. Et, tous les trois mois, elles sont obligées de changer les toitures de leurs maisons. Les problèmes que nous avons constatés sont nombreux », souligne Blanchard Cherotti Mavoungou.
Société
Egypte : L’Etat récupère 21 pièces archéologiques introduites illégalement en Australie

Le ministère égyptien des Antiquités a annoncé dimanche avoir récupéré 21 artefacts introduits illégalement en Australie, parmi lesquels une figurine Ushabti et une amulette représentant l’oeil d’Horus.
Selon Mohamed Ismaïl Khaled, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités, la plupart de ces objets étaient « exposés dans une célèbre maison de ventes aux enchères en Australie, avant qu’il ne soit établi qu’ils ne disposaient d’aucun document de propriété valable ».
Parmi les pièces remises à l’ambassade d’Egypte à Canberra figurent également un fragment de sarcophage en bois et un tissu copte ancien.
L’ambassade avait déjà réceptionné, six ans plus tôt, la quatrième et dernière partie d’une stèle en pierre datant du IVe siècle avant J.C., disparue d’un site de fouilles à Louxor en 1995.
Connu sous le nom de stèle de Sheshn Nerfertem, elle avait été fragmentée puis transférée illégalement en Suisse, d’où trois morceaux avaient été rapatriés en 2017. La stèle désormais complète, ainsi que les artefacts récemment restitués, ont été déposés au Musée égyptien du Caire « pour restauration en vue d’une exposition temporaire », précise le ministère.
Les autorités n’ont pas détaillé les circonstances de la sortie illégale de ces pièces du territoire égyptien.
Les vols et trafics d’antiquités ne sont pas rares en Egypte. Lors du soulèvement de 2011 ayant conduit à la chute du président Hosni Moubarak, de nombreux musées et sites archéologiques avaient été pillés, et plusieurs milliers d’objets dérobés. Nombre de ces artefacts sont ensuite apparus sur le marché international ou dans des collections privées. Selon les autorités égyptiennes, environ 30.000 objets archéologiques ont été récupérés au cours des dix dernières années.
Société
Tunisie : Vers une plateforme régionale de fabrication de vaccins

Dans le cadre de la 78e Assemblée mondiale de la santé à Genève, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 17 mai 2025. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération, notamment dans la production locale de vaccins, avec l’objectif de faire de la Tunisie une plateforme régionale dans ce domaine.
Le ministère de la Santé bénéficie également du soutien de l’OMS pour promouvoir l’approche dite « santé unique ». Cette démarche sera au centre du prochain Forum régional Moyen-Orient Afrique du Nord, qui se tiendra à Tunis les 14 et 15 juin 2025.
Le ministre a transmis les félicitations du président Kaïs Saïed à l’OMS pour l’accord international relatif à la prévention et à la gestion des pandémies, soulignant le rôle actif de la Tunisie dans son élaboration. Le Directeur général de l’OMS a rappelé l’importance de la contribution tunisienne, notamment lors des échanges avec le président tunisien depuis 2020.
La Tunisie fait partie des six pays bénéficiaires d’un programme de transfert technologique pour la fabrication de vaccins à ARN messager, selon un accord annoncé en février 2022 à Bruxelles.
Le Dr Ferjani a confirmé la volonté de la Tunisie de renforcer ses capacités de production vaccinale pour répondre aux besoins de la région africaine.
Par ailleurs, l’OMS prévoit de décentraliser certaines de ses activités hors de Genève, et la Tunisie est identifiée comme un pays prioritaire pour accueillir ces nouvelles implantations et développer le rôle de son bureau local.
Enfin, le ministre de la Santé a invité le Directeur général de l’OMS à se rendre en Tunisie pour assister au Forum régional sur l’approche « santé unique ».
Société
Togo : Un premier cas de virus de la variole du singe confirmé à Lomé

Le Togo confirme son premier cas de Mpox, ou variole simienne. Le cas a été confirmé le vendredi 16 mai 2025, selon un communiqué officiel du gouvernement.
Il s’agit d’une patiente de 22 ans, résidant dans le district sanitaire du Golfe (Grand Lomé), actuellement hospitalisée dans un service spécialisé en maladies infectieuses.
Le Mpox, maladie virale zoonotique, se transmet par contact direct avec les liquides biologiques ou les lésions d’un individu ou d’un animal infecté. La contamination interhumaine est également possible, notamment par voie sexuelle ou par l’usage d’objets contaminés. Si les symptômes incluent souvent fièvre et éruptions cutanées, des formes graves, parfois mortelles, peuvent survenir.
Plusieurs mesures
Face à cette alerte, le ministère de la Santé a annoncé une série de mesures : renforcement de la surveillance épidémiologique, activation de l’alerte précoce, préparation des dispositifs de prise en charge, et lancement d’une campagne de sensibilisation ciblée.
Pour contenir la propagation, les autorités appellent à l’adoption de gestes barrières, notamment le lavage régulier des mains, le port du masque et l’évitement des contacts à risque. En cas de suspicion, une consultation médicale rapide est fortement recommandée.
Rappelons que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le Mpox une urgence de santé publique de portée internationale (USPI) depuis le 14 août 2024, à la suite d’une circulation active de la maladie en Afrique centrale et de sa propagation vers d’autres pays, en Afrique et hors du continent.
Source : https://www.togofirst.com/fr/sante/1705-16359-togo-un-premier-cas-de-mpox-confirme-a-lome
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