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Société

Cameroun: Le 1er Mai marqué davantage par la fête que par les revendications

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Alors que beaucoup de pays célèbrent la Fête des travailleurs en réclamant des droits, au Cameroun, le 1er-Mai, est marqué par des festivités et un défilé organisé partout sur le territoire. Les débits de boissons sont pris d’assaut par les employés et les patrons, alors certaines syndicalistes regrettent que cette date soit désormais associée aux festivités et se soit éloignée des revendications des travailleurs. Les centrales tentent de revendiquer de meilleures conditions de travail.

Derrière son comptoir, noyé sous une tonne de chaussures, le visage de Coty rayonne. Entre deux clients, le chef de l’entreprise raconte à quoi va ressembler la fête du 1er mai dans sa structure : « C’est la fête du travail, pour nous, c’est une façon de se réunir, de fêter ensemble avec les employés et gratifier les meilleurs employés, et inviter certains clients pour partager un bout ensemble. »

Dans ce garage de Yaoundé, la quasi-totalité de la vingtaine d’employés considère la journée du 1er mai comme une journée de festivités. Cette année encore, le mécanicien Samuel fera le tour des débits de boissons de la ville : « Tout au long de la journée, je vais chercher mes amis qui ont des entreprises, on va fêter et célébrer l’entreprise et au soir, c’est la fête. »

À Yaoundé, le traditionnel défilé du 1er-Mai aura lieu au boulevard du 20 mai. Les différents syndicats en profiteront pour formuler à nouveau leurs revendications pour l’amélioration des conditions de travail des salariés.

Jean-Marc Bikoko, président de la centrale du secteur public, regrette que le 1er-Mai soit devenu une journée de festivités, loin des revendications des salariés. Le syndicaliste rappelle que ni le patronat ni l’État camerounais ne mettent en œuvre de meilleures dispositions de travail pour les salariés.

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250501-au-cameroun-les-syndicats-regrettent-un-1er-mai-marqu%C3%A9-davantage-par-la-f%C3%AAte-que-par-les-revendications

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Egypte : L’Etat récupère 21 pièces archéologiques introduites illégalement en Australie

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Le ministère égyptien des Antiquités a annoncé dimanche avoir récupéré 21 artefacts introduits illégalement en Australie, parmi lesquels une figurine Ushabti et une amulette représentant l’oeil d’Horus.

Selon Mohamed Ismaïl Khaled, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités, la plupart de ces objets étaient « exposés dans une célèbre maison de ventes aux enchères en Australie, avant qu’il ne soit établi qu’ils ne disposaient d’aucun document de propriété valable »

Parmi les pièces remises à l’ambassade d’Egypte à Canberra figurent également un fragment de sarcophage en bois et un tissu copte ancien.

L’ambassade avait déjà réceptionné, six ans plus tôt, la quatrième et dernière partie d’une stèle en pierre datant du IVe siècle avant J.C., disparue d’un site de fouilles à Louxor en 1995. 
Connu sous le nom de stèle de Sheshn Nerfertem, elle avait été fragmentée puis transférée illégalement en Suisse, d’où trois morceaux avaient été rapatriés en 2017. La stèle désormais complète, ainsi que les artefacts récemment restitués, ont été déposés au Musée égyptien du Caire « pour restauration en vue d’une exposition temporaire », précise le ministère. 

Les autorités n’ont pas détaillé les circonstances de la sortie illégale de ces pièces du territoire égyptien. 

Les vols et trafics d’antiquités ne sont pas rares en Egypte. Lors du soulèvement de 2011 ayant conduit à la chute du président Hosni Moubarak, de nombreux musées et sites archéologiques avaient été pillés, et plusieurs milliers d’objets dérobés. Nombre de ces artefacts sont ensuite apparus sur le marché international ou dans des collections privées. Selon les autorités égyptiennes, environ 30.000 objets archéologiques ont été récupérés au cours des dix dernières années. 

Source : https://www.africaradio.com/actualite-109721-l-egypte-recupere-21-pieces-archeologiques-introduites-illegalement-en-australie

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Société

Tunisie : Vers une plateforme régionale de fabrication de vaccins

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Dans le cadre de la 78e Assemblée mondiale de la santé à Genève, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 17 mai 2025. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération, notamment dans la production locale de vaccins, avec l’objectif de faire de la Tunisie une plateforme régionale dans ce domaine.

Le ministère de la Santé bénéficie également du soutien de l’OMS pour promouvoir l’approche dite « santé unique ». Cette démarche sera au centre du prochain Forum régional Moyen-Orient Afrique du Nord, qui se tiendra à Tunis les 14 et 15 juin 2025.

Le ministre a transmis les félicitations du président Kaïs Saïed à l’OMS pour l’accord international relatif à la prévention et à la gestion des pandémies, soulignant le rôle actif de la Tunisie dans son élaboration. Le Directeur général de l’OMS a rappelé l’importance de la contribution tunisienne, notamment lors des échanges avec le président tunisien depuis 2020.

La Tunisie fait partie des six pays bénéficiaires d’un programme de transfert technologique pour la fabrication de vaccins à ARN messager, selon un accord annoncé en février 2022 à Bruxelles.

Le Dr Ferjani a confirmé la volonté de la Tunisie de renforcer ses capacités de production vaccinale pour répondre aux besoins de la région africaine.

Par ailleurs, l’OMS prévoit de décentraliser certaines de ses activités hors de Genève, et la Tunisie est identifiée comme un pays prioritaire pour accueillir ces nouvelles implantations et développer le rôle de son bureau local.

Enfin, le ministre de la Santé a invité le Directeur général de l’OMS à se rendre en Tunisie pour assister au Forum régional sur l’approche « santé unique ».

Source : https://www.webdo.tn/fr/actualite/national/tunisie-oms-vers-une-plateforme-regionale-de-fabrication-de-vaccins/222037

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Togo : Un premier cas de virus de la variole du singe confirmé à Lomé

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Le Togo confirme son premier cas de Mpox, ou variole simienne. Le cas a été confirmé le vendredi 16 mai 2025, selon un communiqué officiel du gouvernement.

Il s’agit d’une patiente de 22 ans, résidant dans le district sanitaire du Golfe (Grand Lomé), actuellement hospitalisée dans un service spécialisé en maladies infectieuses.

Le Mpox, maladie virale zoonotique, se transmet par contact direct avec les liquides biologiques ou les lésions d’un individu ou d’un animal infecté. La contamination interhumaine est également possible, notamment par voie sexuelle ou par l’usage d’objets contaminés. Si les symptômes incluent souvent fièvre et éruptions cutanées, des formes graves, parfois mortelles, peuvent survenir.

Plusieurs mesures

Face à cette alerte, le ministère de la Santé a annoncé une série de mesures : renforcement de la surveillance épidémiologique, activation de l’alerte précoce, préparation des dispositifs de prise en charge, et lancement d’une campagne de sensibilisation ciblée.

Pour contenir la propagation, les autorités appellent à l’adoption de gestes barrières, notamment le lavage régulier des mains, le port du masque et l’évitement des contacts à risque. En cas de suspicion, une consultation médicale rapide est fortement recommandée.

Rappelons que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le Mpox une urgence de santé publique de portée internationale (USPI) depuis le 14 août 2024, à la suite d’une circulation active de la maladie en Afrique centrale et de sa propagation vers d’autres pays, en Afrique et hors du continent.

Source : https://www.togofirst.com/fr/sante/1705-16359-togo-un-premier-cas-de-mpox-confirme-a-lome

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