Société
Ouganda : 2 millions USD pour soutenir la riposte contre l’épidémie d’Ebola

L’OMS a débloqué 2 millions de dollars pour soutenir l’Ouganda dans sa lutte contre l’épidémie d’Ebola. Ce financement permettra de renforcer la surveillance, les capacités des laboratoires, la logistique et les mesures de prévention dans les hôpitaux. L’objectif est de contrôler la propagation du virus et d’améliorer la réponse locale à cette crise sanitaire.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé un financement d’urgence de 2 millions de dollars pour soutenir l’Ouganda dans sa lutte contre une nouvelle épidémie d’Ebola. Cette annonce a été faite par le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur son compte X. Ce financement est destiné à renforcer les capacités locales dans la gestion de l’épidémie, avec un accent particulier sur la surveillance, les laboratoires, la logistique, ainsi que sur la prévention et le contrôle des infections dans les hôpitaux, les centres de traitement, et dans les recherches menées pour contenir le virus.
Les autorités sanitaires ougandaises ont confirmé le 12 février 2025, la détection de neuf nouveaux cas d’Ebola-Soudan, une souche particulièrement préoccupante du virus. Cette flambée survient après la première détection de cas en janvier, et fait suite à la mort d’un infirmier à l’hôpital public de Mulago à Kampala, la capitale. L’infirmier décédé est considéré comme le patient zéro de cette épidémie, déclenchant une chaîne de transmission qui touche principalement le personnel médical ayant été en contact direct avec lui.
Isolement de 265 personnes identifiées comme contacts
Diana Atwine, secrétaire permanente du ministère de la Santé ougandais, a expliqué que tous les nouveaux cas étaient directement liés à cet infirmier, tout en assurant que la situation était « sous contrôle ». Néanmoins, des mesures strictes ont été prises pour limiter la propagation du virus, notamment l’isolement de 265 personnes identifiées comme contacts directs des patients infectés. Ces individus ont été placés sous observation dans des structures sanitaires à Kampala ainsi qu’à Mbale, une ville située à l’Est du pays.
Face à la menace croissante, le gouvernement ougandais, en collaboration avec l’OMS et d’autres partenaires internationaux, a intensifié les efforts de prévention. Des mesures sanitaires rigoureuses ont été mises en place pour éviter la transmission du virus, qui se propage principalement par contact avec les fluides corporels d’une personne malade. Les autorités ont également appelé la population à suivre scrupuleusement les consignes sanitaires et à signaler tout signe de maladie afin de limiter les risques de contamination.
Vaccin expérimental contre le virus Soudan
Actuellement, il n’existe pas de vaccin largement approuvé pour cette variante, bien que des recherches aient été menées pour développer des traitements spécifiques. Cette situation a conduit les autorités à prendre des mesures exceptionnelles, dont l’organisation, il y a quelques jours, d’un essai clinique destiné à tester un vaccin expérimental contre le virus Soudan. Ce vaccin pourrait offrir une solution si les résultats de l’étude s’avèrent positifs. Les résultats préliminaires sont attendus pour mars 2025, et, si efficace, le vaccin pourrait aider à freiner la propagation du virus.
L’Ouganda n’est pas étranger à la lutte contre l’Ebola. Depuis les années 2000, le pays a été frappé à plusieurs reprises par des épidémies, la plus récente datant de 2022, où 55 personnes ont perdu la vie. Cette nouvelle épidémie de la souche Soudan est la huitième que le pays doit affronter, soulignant la persistance de la menace qu’est le virus Ebola en Afrique.
Source : https://www.afrik.com/l-oms-alloue-2-millions-de-dollars-pour-lutter-contre-ebola-en-ouganda
Société
Guinée équatoriale : Plus de 62 000 personnes victimes d’une pénurie d’antirétroviraux

L’annonce du ministre de la Santé, Mitoha Ondo Ayecaba, vient confirmer les rumeurs persistantes sur une pénurie de ces médicaments vitaux qui ont circulé sur les réseaux sociaux.
La Guinée équatoriale fait face à une pénurie de médicaments antirétroviraux (ARV), dans un pays où environ 62 000 personnes vivent avec le VIH et le sida, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.
Le ministre de la Santé, Mitoha Ondo Ayecaba, a fait une déclaration rare à la télévision nationale après que des rumeurs persistantes sur des pénuries ont circulé sur les réseaux sociaux.
« La pénurie d’antirétroviraux découle d’une crise logistique mondiale sans précédent, déclenchée par des décisions internationales récentes », a expliqué Ayecaba.
Le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dirige ce pays d’Afrique centrale de 1,5 million d’habitants depuis 45 ans.
Décision de Trump
À son retour à la Maison-Blanche en janvier, le président Donald Trump a annoncé que les États-Unis se retireraient de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et mettraient fin à leur programme PEPFAR pour lutter contre le sida.
Ayecaba a indiqué que ces décisions avaient entraîné un effondrement de la chaîne d’approvisionnement mondiale des traitements contre le VIH, de la production à la livraison.
« La Guinée équatoriale n’était pas bénéficiaire du programme PEPFAR, mais l’impact sur la distribution mondiale a affecté notre capacité à recevoir les médicaments dans les délais habituels », a-t-il précisé.
« Étant donné que nous ne sommes pas un pays prioritaire en termes de volume, nos commandes ont été retardées », a-t-il ajouté.
Réception du premier lot
Ayecaba a annoncé que son ministère avait reçu un premier lot de médicaments antirétroviraux et attendait deux autres livraisons, qui devraient arriver d’ici dimanche, pour un total de plus de 13 tonnes de médicaments.
Plus de 62 000 personnes vivent avec le VIH dans le pays, selon un rapport officiel récent.
En mars, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti que « les perturbations des programmes de lutte contre le VIH pourraient anéantir 20 ans de progrès » et entraîner « plus de 10 millions de nouveaux cas de VIH et 3 millions de décès liés au VIH – soit plus du triple du nombre de décès de l’année dernière ».
Source : https://trt.global/afrika-fran%C3%A7ais/article/5f9f92015dee
Société
Togo : Plus de 30 000 ménages ciblés par un nouveau programme de transferts monétaires

Au Togo, le gouvernement annonce un nouveau programme de transferts monétaires en faveur de 31 450 ménages vulnérables à travers le pays.
Inscrit dans le budget citoyen 2025, ce dispositif vise à renforcer les filets sociaux existants et à favoriser une résilience durable des populations précaires.
Dans un contexte marqué par la cherté de la vie et les difficultés croissantes des populations à satisfaire leurs besoins essentiels, le gouvernement a décidé d’intensifier son appui social. Un nouveau programme de transferts monétaires vient d’être lancé au profit des ménages vulnérables.
Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du projet des filets sociaux, une initiative déjà éprouvée lors de la crise sanitaire de 2020, qui avait alors permis d’atténuer les effets socioéconomiques de la pandémie.
Piloté par le ministère du Développement à la base, ce projet est considéré comme un levier stratégique dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales.
31 450 ménages concernés
Au total, 31 450 ménages identifiés comme étant en situation de vulnérabilité bénéficieront de ce soutien financier. Le dispositif est réparti comme suit :
- Grand Lomé : 1 230 ménages
- Maritime : 9 800 ménages
- Plateaux : 368 ménages
- Kara : 9 766 ménages
- Centrale : 44 ménages
- Savanes : 10 242 ménages
Les transferts visent à préserver le pouvoir d’achat des bénéficiaires et à renforcer leur résilience économique, dans un environnement souvent instable.
Ce programme est mis en œuvre avec l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD), dans le cadre d’un partenariat visant à réduire les inégalités sociales et à favoriser une croissance plus inclusive.
Société
Tchad : La grève des transporteurs suspendue pour 30 jours

La grève des transporteurs urbains à N’Djaména est suspendue pour 30 jours afin de favoriser le dialogue avec les autorités.
Enclenchée jeudi 19 juin, la grève des transporteurs urbains de la ville de N’Djaména est suspendue pour une durée de 30 jours. Le mouvement a reçu un écho favorable du ministère des Transports.
Les syndicats des transporteurs urbains protestent contre le prix exorbitant du carburant et sa rareté, les contrôles multiples de la police routière, le mauvais état des routes et l’absence de dialogue avec le ministère des Transports.
Cette suspension intervient dans un esprit d’ouverture et de concertation, en vue de permettre la poursuite des discussions et l’examen des préoccupations soulevées.
Le ministère des Transports a réaffirmé sa disponibilité à dialoguer avec tous les acteurs du secteur pour parvenir à des solutions durables dans l’intérêt général.
Le mouvement, bien que d’une journée, a paralysé la ville et l’économie. Des milliers de N’Djaménois ont dû faire des trajets à pied ou à bord des moto-taxis pour des courses. Un coup dur pour les ménages à faible revenu.
Source : https://fr.apanews.net/news/tchad-la-greve-des-transporteurs-suspendue-pour-30-jours/
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