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Économie

Côte d’Ivoire : Abidjan accueille pour le Sommet mondial sur la formalisation économique

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La Côte d’Ivoire accueille pour la première fois le Sommet mondial sur la formalisation économique, organisé par l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE) en collaboration avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Placé sous le thème « Les stratégies innovantes pour une prospérité inclusive », cet événement d’envergure internationale, cofinancé par l’Union Européenne (UE), se tient les 5 et 6 février 2025 à Abidjan.

Ce sommet réunit de nombreux acteurs du secteur privé, des représentants d’organisations internationales et des ministres ivoiriens, afin d’échanger sur les défis liés à l’informalité économique et aux solutions innovantes pour sa transition vers le formel. Les discussions s’articulent autour de plusieurs panels, notamment  »Comprendre les causes structurelles de l’informalité »,  »L’économie informelle et la protection sociale : défis et opportunités pour les entreprises ».

Dans son allocution, Adama Kamara, ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, a souligné l’importance d’un secteur privé dynamique pour créer des emplois décents et soutenir la croissance. Il a annoncé que la Côte d’Ivoire accueillera en novembre 2025 un Forum Régional Africain sur l’économie informelle, organisé par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), afin de partager les bonnes pratiques en matière de formalisation.

Le ministre a rappelé que, selon l’OIT, 61 % de la main-d’œuvre mondiale évolue encore dans des conditions informelles, avec des emplois précaires, une absence de protection sociale et une faible rémunération. En Afrique subsaharienne, cette proportion atteint 85 % des emplois, représentant environ 30 % du PIB ivoirien, selon la Banque mondiale.

Face à ces défis, le gouvernement ivoirien a mis en place en 2019 une stratégie nationale intégrée de transition vers l’économie formelle. Après une phase pilote, son déploiement à grande échelle débutera en 2025, ciblant en priorité les acteurs du secteur vivrier et les artisans.

Ahmed Cissé, président de la CGECI, a insisté sur l’urgence d’accélérer la transition vers l’économie formelle. Il a réaffirmé l’engagement du secteur privé ivoirien à soutenir des politiques favorisant un environnement économique plus structuré et compétitif.

De son côté, Jacqueline Mugo, présidente de l’OIE, a mis l’accent sur la nécessité de prendre en compte les droits des employeurs et de renforcer les capacités des entreprises. Elle a insisté sur l’importance du dialogue entre toutes les parties prenantes pour construire des solutions durables.

De ce même élan, Roberto Suarez-Santos, secrétaire général de l’OIE, a quant à lui souligné que l’intégration des technologies numériques peut jouer un rôle déterminant dans la formalisation. Il a cité l’exemple de certains pays d’Asie où l’usage des outils numériques a facilité l’inclusion des entreprises dans l’économie formelle. 

En Afrique, le paiement simplifié des impôts via mobile a encouragé l’enregistrement de nombreux acteurs informels, prouvant ainsi l’efficacité des solutions adaptées aux réalités locales.

« Il n’existe pas de solution universelle, mais des approches éprouvées qui ont déjà fait leurs preuves », a conclu Roberto Suarez-Santos, appelant à une mobilisation collective pour relever ce défi majeur du développement économique.

Les participants espèrent qu’à l’issue de ce sommet, des recommandations concrètes permettront de renforcer les mesures d’incitation à la formalisation et d’attirer davantage d’investissements.

Source : https://news.abidjan.net/articles/739133/secteur-de-lemploi-la-cote-divoire-accueille-un-sommet-mondial-sur-la-formalisation-economique-a-abidjan

Économie

Burkina Faso : 33 milliards de FCFA obtenus sur le marché financier de l’UEMOA

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Pour faire face aux besoins de financement de son budget, le Burkina Faso a levé avec succès le mercredi 18 juin 2025 sur le marché financier de l’UEMOA la somme de 32,999 milliards de FCFA à l’issue de son émission d’adjudication simultanée de bons assimilables du trésor de 364 jours et d’obligations assimilables du trésor de 3, 5 et 7 ans.

L’émetteur a mis en adjudication la somme de 30 milliards de FCFA. En réponse, les investisseurs lui ont fait des soumissions globales de 39,529 milliards de FCFA. Ce qui correspond à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 131,77%.

Le montant des soumissions retenu est de 32,999 milliards de FCFA et celui rejeté à 6,530 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux d’absorption de 83,48%.

Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues, se retrouveront avec un rendement moyen pondéré de 9,26% pour les bons, 8,01% pour les obligations ayant une durée de 3 ans, 8,45% pour celles de 5 ans et 8,31% pour celles de 7 ans.

Les autorités burkinabés comptent rembourser les bons émis le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 17 juin 2026. Quant au paiement des intérêts, il se fera d’avance et précompté sur la valeur nominale de ces bons.

Le remboursement du capital des obligations s’effectuera le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 19 juin 2028 pour celles de 3 ans, au 19 juin 2030 pour celles de 5 ans et au 19 juin 2032 pour celles de 7 ans. Le paiement des intérêts sera annuel sur la base du taux de 6% pour les obligations de 3 ans, 6,20% pour celles de 5 ans et 6,40% pour celles de 7 ans et ce, dès la fin de la première année.

Source : https://www.lejecos.com/Le-Burkina-Faso-leve-33-milliards-de-FCFA-sur-le-marche-financier-de-l-UEMOA_a29060.html

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Économie

Bénin : Le FMI approuve un nouveau décaissement de 90 millions de dollars

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Les fonds soutiendront les réformes et l’agenda climatique. Ce décaissement est motivé par des réformes budgétaires exemplaires, une croissance record et des avancées notables dans la stratégie climatique du Bénin.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le mercredi 18 juin 2025, la sixième revue des programmes appuyés par la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité de financement élargie (FFE) ainsi que la troisième revue du programme climatique RSF (Resilience and Sustainability Facility). A la clé, un décaissement immédiat de 90 millions de dollars.

Il porte le soutien total du Fonds au Bénin à plus de 623 millions de dollars depuis juillet 2022. Selon l’institution, cette décision se justifie par la solidité des réformes menées par Cotonou qui a notamment atteint, avec un an d’avance, l’objectif communautaire de déficit budgétaire fixé à 3% du PIB dans l’espace UEMOA. Une performance saluée par l’institution, qui met en avant une forte mobilisation des recettes domestiques et une gestion rigoureuse des dépenses sociales prioritaires.

Elle indique que la croissance économique s’est nettement accélérée pour atteindre 7,5% en 2024 — un record pour le pays — et devrait rester robuste dans les années à venir. Cette dynamique est notamment portée par l’essor de la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), même si les importations liées à ce projet ont temporairement creusé le déficit courant. Mais selon le FMI, cette situation devrait progressivement se résorber à mesure que les exportations industrielles augmentent.

Sur le front climatique, les autorités béninoises ont avancé sur plusieurs chantiers : adoption de nouvelles réglementations sur la gestion des ressources en eau, la construction, les énergies renouvelables, et révision du cadre tarifaire de l’électricité pour renforcer la viabilité financière du secteur. Ces réformes arrivent alors que le pays déploie sa stratégie climatique qui vise à attirer les financements verts, notamment à travers l’élaboration d’une taxonomie climatique nationale.

Pour Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI, « les efforts du Bénin ont produit des résultats concrets : une croissance soutenue, une confiance accrue des marchés, et un appui continu des partenaires au développement ». Il appelle néanmoins le pays à « rester vigilant face aux risques extérieurs », à maintenir le cap des réformes et à renforcer les politiques d’inclusion sociale et de soutien aux PME.

Enfin, la soutenabilité de la dette reste un axe d’attention. Le Fonds encourage le gouvernement à poursuivre le rééquilibrage vers la dette domestique, tout en limitant les risques de refinancement. La gestion proactive de la dette, conjuguée à la transparence budgétaire, devrait permettre de maintenir la confiance des investisseurs, espère l’institution de Bretton Woods.

Source : https://www.agenceecofin.com/actualites-finance/1906-129350-benin-le-fmi-approuve-un-nouveau-decaissement-de-90-millions

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Niger : L’État nationalise Somair et rompt avec le groupe français Orano

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Les nouvelles autorités nigériennes ont annoncé jeudi la nationalisation de la Somaïr, filiale du géant français de l’uranium Orano. Le site était contrôlé par le Niger depuis décembre 2024

C’est l’épilogue logique du bras de fer entre la France et le Niger au sujet des contrats d’exploitation minière. Le conseil des ministre a annoncé jeudi la nationalisation de la Société des mines de l’Aïr (Somaïr).

La Somaïr exploite les gisements d’uranium dans la région d’Arlit. Orano, la société française (ex-Areva) est actionnaire à 63,40% et l’Etat du Niger à 36,60%.

Selon la RTN (télévision publique du Niger), l’État du Niger a décidé de nationaliser la Somaïr “face au comportement irresponsable, illégal et déloyal d’Orano, société détenue par l’État français, un État ouvertement hostile au Niger”. La télévision nationale précise que les détenteurs d’actions bénéficieraient d’une indemnité de compensation mais que la société est désormais propriété de l’Etat.

Les autorités nigériennes reprochent à l’opérateur français Orano le non-respect des clauses contractuelles dans le partage de la production de l’uranium, ainsi que le départ des employés expatriés après le coup d’État de 2023 suivi par la déconnexion de la Somaïr du réseau informatique d’Orano.

Le Niger veut contrôler son secteur minier

Le contrôle des ressources minières est un des points de tension entre les nouvelles autorités du Niger et la France. En juin 2024, Niamey annonçait la rupture des accords miniers entre le Niger et la France, retirant à Orano le permis d’Imouraren, une des plus importantes mines d’uranium du Niger.

En décembre 2024, la société française Orano actait la perte du contrôle opérationnel de ses trois filiales minières dans le pays: le gisement d’Imouraren, la mine de Cominak et celle de la Somaïr. 

Le groupe français, majoritaire à plus de 60 % dans ces filiales, avait alors engagé plusieurs procédures d’arbitrage international contre l’État du Niger.

Source : https://trt.global/fran%C3%A7ais/article/2d3e5fbc4796

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