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Culture

Mali : La 2ème édition de La « Nuit du textile africain » prévue les 16 et 17 mai à Bamako

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Après une première édition couronnée de succès sous le thème « Mode et Diplomatie », la « Nuit du Textile Africain » revient cette année à Bamako avec une ambition renouvelée. Cet événement prestigieux, initié par la Maison de Haute Couture Marie Kaba, se positionne comme une véritable vitrine du textile africain, mettant en exergue son rôle crucial tant sur le plan économique que culturel.

Un événement au carrefour de la culture et de l’économie

Dès sa première édition, la Nuit du Textile Africain a su capter l’attention en rassemblant des créateurs de renom et des acteurs influents du secteur de la mode. Selon Madame Marie Jeanne Traoré-Keita, fondatrice de la Maison de Haute Couture Chez Marie Kaba, « la consommation du textile africain peut être considérée comme l’un des principaux facteurs de développement, car non seulement elle génère de l’emploi, mais elle contribue également à la sauvegarde de notre identité culturelle« .
L’événement met ainsi en lumière l’importance du textile africain comme moteur de croissance économique et de préservation des traditions. Lors de la première édition, plus d’une quinzaine de personnalités emblématiques du milieu, à l’instar de Pathé Ouedraogo alias Pathé’O, Sebastien Bazemo, du designer britanno-nigérian Ade Bakare, ont présenté leurs créations, sublimant des matières locales telles que le Faso Dan Fani, la Bogolan, le kenté, l’Aso Oke ou encore l’Adire.
Une plateforme d’échanges et de valorisation du savoir-faire africain

Au-delà du simple défilé de mode, la Nuit du Textile Africain se veut une véritable tribune pour promouvoir les talents africains et favoriser le dialogue international. Elle offre aux pays invités l’opportunité d’exposer leur savoir-faire textile, renforçant ainsi la coopération culturelle et diplomatique.
Avec un programme riche incluant expositions, échanges et présentations exclusives, cet événement permet de débattre des enjeux de l’industrie textile sur le continent et d’explorer les opportunités d’investissement. La mode devient ainsi un vecteur de développement et un moyen d’affirmation identitaire, renforçant la place du textile africain sur la scène mondiale.


Une seconde édition sous le signe de l’impact culturel et économique

Pour la deuxième édition, le thème choisi, « Textiles Africains : Impacts Culturels et Économiques« , mettra en avant le potentiel du textile africain comme levier de développement durable. L’accent sera mis sur la création d’emplois et la valorisation du patrimoine textile, tout en interrogeant les enjeux liés à la production et à la commercialisation sur le marché international.
Organisée par la Maison de Haute Couture Chez Marie Kaba, cette édition réunira une fois de plus des créateurs, artisans et passionnés de mode venant de tout le continent. Un défilé de mode, des conférences et des rencontres professionnelles jalonneront l’événement, offrant une plateforme d’échanges pour réfléchir aux défis et opportunités du secteur textile africain.


Un rendez-vous incontournable pour la mode africaine

La Nuit du Textile Africain s’impose progressivement comme un événement de référence dans l’univers de la mode africaine. Il attire l’attention des passionnés, des professionnels et des investisseurs souhaitant participer à l’essor d’une industrie en pleine mutation.
Avec cette seconde édition, Bamako conforte sa place comme capitale de la mode textile africaine, affirmant son engagement à faire rayonner ce patrimoine unique et à inscrire durablement la mode africaine dans l’économie mondiale.

Un événement à ne pas manquer pour tous les amoureux du textile et de la création africaine.

Source : https://fb.me/e/5jIGvvjqi

Culture

Kenya : Décès du romancier et dramaturge Ngũgĩ wa Thiong’o à l’âge de 87 ans

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Le Kenya pleure l’un de ses plus grands écrivains. Ngũgĩ wa Thiong’o est décédé mercredi 28 mai aux États-Unis, à l’âge de 87 ans, après une longue maladie. Romancier, dramaturge, penseur, il laisse derrière lui une œuvre monumentale qui a marqué l’Afrique et le monde.

Ngũgĩ était bien plus qu’un écrivain : il était un esprit libre et une conscience éveillée. Depuis ses premiers romans dans les années 1960, comme Weep Not, Child, il n’a cessé de dénoncer les ravages du colonialisme et les dérives autoritaires post-indépendance. Son engagement lui a valu l’emprisonnement en 1977, puis l’exil.

« Il a touché le cœur des gens. Les Africains ont été colonisés et le colonialisme n’était pas seulement économique, c’était aussi une destruction culturelle. Parler de cela, c’était très impressionnant. Je veux dire, parler, c’est comme dire qu’il a été envoyé par Dieu », confie l’auteur et éditeur David Maillu.

Ngũgĩ wa Thiong’o était aussi un fervent défenseur des langues africaines. Dans les années 1980, il fit le choix audacieux d’abandonner l’anglais pour écrire exclusivement en kikuyu, sa langue maternelle. Un acte de résistance linguistique, mais aussi une déclaration d’amour à ses racines.

Pour de nombreux Kényans, ses livres ont été des compagnons de jeunesse. « C’est une légende vivante. Nous ne l’avons pas perdu et la meilleure façon de le montrer, c’est par des exemples vivants de ces livres que j’ai pu prendre moi-même au lycée. Il vit à travers le travail de ses mains », témoigne Sophia Waweru, autrice.

Son œuvre, traduite dans des dizaines de langues, inclut des titres majeurs comme Petals of Blood*, Decolonising the Mind ou encore *The Wizard of the Crow. Elle a influencé des écrivains du monde entier, de Chimamanda Ngozi Adichie à John Updike, et jusqu’à l’ancien président Barack Obama.

Ngũgĩ, c’était aussi une mémoire vivante de l’Afrique. « Il aimait vraiment sa culture et son peuple et il l’a très bien documentée. En plus d’être un bon conteur, il pose les fondations pour que les Africains apprécient leurs noms et leur couleur », explique Abdulahi Bulle, propriétaire d’une librairie à Nairobi.

Il laisse derrière lui neuf enfants, une pensée engagée, et une œuvre essentielle. Si le silence s’est refermé sur sa voix, ses mots, eux, continueront d’éclairer l’Afrique.

Source : https://fr.africanews.com/2025/05/30/kenya-adieux-a-ngugi-wa-thiongo-memoire-vivante-de-la-decolonisation/

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Culture

Congo : Le Carrousel International de la Mode reporte son édition 2025

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Initialement prévue en juin, l’édition 2025 du Carrousel International de la Mode est officiellement reportée à une date ultérieure. C’est ce qu’a annoncé Pascaline Kabré Turmel, la promotrice de l’événement, dans un communiqué adressé à ses partenaires, sponsors et au public.

Ce festival, devenu au bout de douze années l’un des rendez-vous majeurs de la mode africaine en République du Congo, explique ce changement de date par la volonté d’offrir une édition encore plus ambitieuse, structurée et à la hauteur du thème retenu cette année.

Cette édition prometteuse se veut un tournant. Portée par un thème puissant – « La labellisation des textiles africains » – elle entend dépasser le cadre du simple défilé pour s’imposer comme un espace d’influence, de réflexion, et de transformation pour l’industrie textile africaine. Un enjeu à la croisée de la culture, de l’économie et de l’identité.

« Ce report est une réelle opportunité. Il s’agit de consolider nos engagements, renforcer nos partenariats et garantir une expérience d’excellence à tous nos participants » Pascaline Kabré Turmel, Directrice Générale du CIMO.

La nouvelle date permettra notamment de finaliser des collaborations internationales, d’optimiser la logistique, et de déployer des actions de visibilité plus percutantes pour les sponsors. Elle donnera aussi le temps nécessaire pour accueillir les nombreux créateurs, stylistes, mannequins, journalistes et professionnels attendus lors de cette édition à portée continentale.

« Pour traiter un sujet aussi essentiel que celui de l’authenticité et de la reconnaissance de nos matières, il nous fallait le temps et les moyens de bâtir un événement de référence. Le report est une opportunité de faire mieux, plus grand, plus juste »

Depuis sa création et malgré les difficultés rencontrées par la promotrice, le Carrousel international de la Mode s’est imposé comme une vitrine incontournable du savoir-faire africain, valorisant le textile, la créativité, l’innovation et les échanges intergénérationnels. À travers des défilés, des concours, des ateliers, des expositions et des soirées culturelles, l’événement s’affirme comme un carrefour de talents et d’opportunités économiques.

Plus qu’un festival : une plateforme continentale

Le Carrousel International de la Mode continue ainsi de tracer sa route, entre enracinement culturel et projection internationale. Avec ce report, il confirme qu’il ne s’agit pas simplement de faire défiler des silhouettes, mais bien de donner du sens, de la valeur et de la portée à chaque tissu, chaque idée, chaque voix.

Un rendez-vous reprogrammé, mais toujours fidèle à sa promesse : faire rayonner la mode africaine dans toute sa diversité et son excellence.

Source : https://www.facebook.com/share/p/1AarZ6uG4s/

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Culture

Afrique : Une académie AFRIMA pour former 1,2 million de jeunes d’ici 2030

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Les All Africa Music Awards (AFRIMA) s’apprêtent à lancer l’AFRIMA Kreative Academy (TAKA), une initiative ambitieuse visant à autonomiser 1,2 million de jeunes Africains au cours des cinq prochaines années à travers la formation, le développement des compétences et la création d’emplois dans le secteur créatif.

Dans un communiqué publié mercredi, le fondateur et producteur exécutif d’AFRIMA, Mike Dada, a annoncé que le projet TAKA, placé sous le thème « Apprendre et prospérer », ciblera les jeunes âgés de 18 à 35 ans, en particulier ceux issus de communautés vulnérables ou mal desservies à travers le continent.

Fruit de plus de deux décennies d’expérience dans l’industrie créative, l’initiative vise à combler le manque de formations structurées et l’accès limité aux opportunités, malgré l’abondance de talents en Afrique.

« C’est notre réponse à l’urgence de développer des compétences concrètes et de créer des emplois dans l’univers musical et créatif », a déclaré Mike Dada.

L’académie proposera une formation de classe mondiale couvrant les principaux domaines de l’écosystème musical, notamment la production musicale, l’entrepreneuriat dans l’industrie musicale, la production technique d’événements, les technologies numériques et l’Internet des objets.

TAKA organisera trois cycles de formation par an, chacun d’une durée de quatre mois. Pour garantir un encadrement de qualité, AFRIMA fera appel à des producteurs, artistes, ingénieurs du son et professionnels de l’événementiel issus du continent et de la diaspora pour intervenir comme formateurs, mentors et employeurs.

« Au-delà de l’acquisition de compétences, l’académie générera des retombées sociales et économiques plus larges : montée en compétence des jeunes créatifs, création d’emplois, valorisation de la culture africaine et autonomisation économique en vue d’une Afrique prospère », a souligné Dada.

Il a lancé un appel aux investisseurs, partenaires au développement, gouvernements et acteurs du secteur privé pour soutenir le projet.

« Si l’Afrique veut rester compétitive sur la scène musicale et culturelle mondiale, elle doit aller au-delà de la simple célébration du talent. Il faut investir dans la formation et la préparation de notre jeunesse à des opportunités concrètes », a-t-il plaidé.

AFRIMA prévoit par ailleurs de tisser des partenariats stratégiques, de créer un fonds de dotation, et de garantir un impact durable à travers les services rendus par l’académie.

De son côté, le directeur régional d’AFRIMA pour l’Afrique centrale, Nde Ndifonka, a révélé qu’une tournée mondiale est prévue à partir de 2026 dans le cadre des activités annuelles de la plateforme.

« Cette tournée comprendra des méga-concerts, des prestations live et des événements culturels dans les grandes villes d’Afrique et au-delà. Les tournées sont essentielles pour bâtir une industrie musicale solide : elles offrent aux artistes l’occasion de se produire sur scène, de se connecter au public, de générer des revenus et de perfectionner leurs performances », a-t-il déclaré.

L’édition 2025 d’AFRIMA, lancée mardi dernier avec la présentation du calendrier et de la ville hôte au siège de la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba (Éthiopie), culminera avec la Semaine des récompenses du 25 au 30 novembre.

Parmi les événements prévus figurent le Diamond Showcase, le Sommet africain sur le business musical, la soirée des nominés, le Festival Music Village, et la grande cérémonie de remise des prix, prévue le 30 novembre, retransmise en direct sur plus de 84 chaînes de télévision et plateformes numériques à travers le monde.

Source : https://fr.apanews.net/news/afrima-lance-une-academie-pour-former-12-million-de-jeunes-africains/

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