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Politique

RD Congo : L’Angola exige le retrait immédiat du M23 et des troupes rwandaises de Goma

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L’Angola a appelé, mercredi 29 janvier, les rebelles du M23 et les forces rwandaises à se retirer sans délai du territoire congolais.

Dans un communiqué publié le même mercredi, le président angolais Joao Lourenço, médiateur de l’Union africaine dans la crise entre la RDC et le Rwanda, a déploré l’occupation de Goma et annonce son intention de convoquer de nouvelles discussions à Luanda.

Toutefois, il a conditionné cette initiative au retrait immédiat du M23 des territoires illégalement occupés, ainsi qu’au départ des Forces de défense rwandaises.

Selon le président angolais, le M23, appuyé par des forces rwandaises, contrôle à ce jour une grande partie de Goma, principale ville de l’Est de la RDC. 

Face à cette situation, João Lourenço a insisté sur l’urgence de relancer les discussions sur la présence du M23 et des autres groupes armés actifs en RDC.

L’Angola exhorte également la RDC et le Rwanda à respecter leurs engagements afin de réunir les conditions nécessaires à la tenue d’un Sommet tripartite à Luanda, dont la date sera communiquée ultérieurement.

Pour rappel, les précédentes médiations entre les présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi menées sous l’égide de l’Angola, avaient échoué en décembre dernier.

João Lourenço espérait alors obtenir un accord de paix, mais son homologue rwandais n’avait pas fait le déplacement de Luanda.

Source : https://www.radiookapi.net/2025/01/29/actualite/politique/langola-exige-le-retrait-immediat-du-m23-et-des-troupes-rwandaises-de

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Cameroun : L’éventualité d’une candidature du président Paul Biya divise le RDPC

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Des ministres et cadres du partis affichent désormais leurs dissensions sur une éventuelle candidature du President Paul Biya pour les elections d’octobre prochain. Si certains considèrent cela comme une tactique de diversion, pour des habitants de la capitale, le pays n’est plus gouverné.

« Je pense que cela peut relever d’une tactique politique au sein du RDPC qui aujourd’hui est en ballottage défavorable »; a expliqué Mr Jean, habitant de Yaoundé.

« Cette bataille démontre à suffire et on pourra dire que le pays n’est pas gouverné parce qu’il noya pas de patron pour taper la main sur la table. Et le mutisme du Président de la République est entrain d’occasionner tout ce désordre »; a indiqué Yves Tuya, uhabitant de Yaoundé.

Une situation inédite que ce parti n’a jamais connu depuis sa création, qui selon les analystes politiques embarrassent les militants et pose le problème de légitimité du RDPC.

« On a le ministre Sadi par exemple qui ne sait trop quoi dire, on a le ministre Jacques Fame Ndongo qui essaye de rassurer, mais en réalité les camerounais ne sont pas dupes par rapport à ça. Et mieux encore, les militants de leur parti ne savent pas à quel sein se vouer. Et ce qui est de plus dangereux dans ce genre de situation c’est que tout repousse sur un seul homme. Et on est à même de se demander quand on est dans ce genre de situation, est-ce que ce genre de parti a encore la légitimité de parler au nom du peuple puisque en leur propre sein, ils sont dans l’incapacité de pouvoir s’entendre et parler d’une même voix ».

Pour l’analyste politique Landry Antanga, il est clair que le parti au pouvoir est desormais au bord de l’implosion au Cameroun car les ténors ont démontrer leurs limites et leur incapacité à préparer la relève. « La cacophonie qu’on ressent au niveau de la maison RDPC ces derniers temps peut-être comprise sur 3 éléments. Le premier élément est l’absence d’une ligne claire. Le deuxième est l’absence d’une relève assumée et la troisième est la peur d’une vacance au sommet », a expliqué Landry Atangana, analyste politique.

Il ne s’agit plus d’une dissidence cachée mais d’une fracture assumée au sein du RDPC. Pour l’expert la transition est desormais inévitable dès octobre prochain.

« Les voix qui se taisaient avant sont entrain de parler de plus en plus au sein du parti. Et on est passé d’une dissidence cachée à une fracture assumée. Les partis d’opposition, les anciens qui étaient dans l’alliance hier ont décidés reconfigurer la scène politique au Cameroun. On est actuellement dans une situation où on a une transition qu’on le veulent ou pas au sein du pays »; a ajouté l’analyste politique.

Pour les observateurs, la rupture des alliés historiques du RDPC et cette situation devrait donner à l’opposition l’ultime chance de sortir le Cameroun de 43 ans de règne sans partage du parti au pouvoir en octobre.

Source : https://fr.africanews.com/2025/07/10/presidentielle-au-cameroun-la-candidature-de-paul-biya-divise-le-rdpc/

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Mali : Le général Assimi Goïta valide la prolongation du mandat transitoire

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Le chef de la junte au pouvoir au Mali, le général Assimi Goïta, a promulgué la loi lui accordant un mandat de cinq ans, renouvelable sans élection, et est devenu de facto président de la République du Mali.

Le régime militaire lui a accordé la semaine passée un mandat de président de cinq ans, renouvelable « autant de fois que nécessaire » et sans élection. La promulgation de la loi maintient donc Assimi Goïta à la tête de l’État jusqu’à au moins 2030.

La durée peut être toutefois « écourtée dès que les conditions permettant l’organisation d’une élection présidentielle transparente et apaisée sont réunies », précise le texte.

Le président de la transition, les membres du gouvernement et les membres de l’organe législatif installé par les militaires sont éligibles à l’élection présidentielle et aux élections générales, ajoute encore le document.

Dissolution des partis

Arrivés au pouvoir au Mali à la suite de deux coups d’Etat successifs en 2020 et 2021, les militaires s’étaient engagés à remettre le pouvoir aux civils au plus tard en mars 2024, mais ont depuis manqué à leur promesse.

La promulgation de la loi vient appliquer les recommandations faites à l’issue d’une concertation nationale organisée par la junte fin avril.

Lors d’une rare prise de position publique le 3 mai à Bamako, des partis politiques avaient accusé la junte de vouloir leur dissolution. Ce rassemblement de partis, sous haute surveillance policière, avait réuni plusieurs centaines de personnes et revêtu un caractère exceptionnel, dans un contexte de répression de toute voix discordante.

Depuis, la junte dirigée par le général Assimi Goïta a annoncé la dissolution des formations politiques et des organisations à caractère politique dans le pays. Leurs membres ont également été interdits de réunion par les militaires.

Crise sécuritaire

Le Mali est en proie depuis 2012 à une profonde crise sécuritaire meurtrière, nourrie notamment par les violences de groupes affiliés à al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires.

Les violences des groupes djihadistes ensanglantent le pays depuis plusieurs années. L’armée malienne et ses alliés, les mercenaires russes d’Africa Corps, chargés notamment de traquer les djihadistes, sont également régulièrement accusés de commettre des exactions contre des civils.

Le Mali et ses voisins du Niger et du Burkina Faso se sont réunis au sein d’une confédération, l’Alliance des États du Sahel (AES).

Source : https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/mali-le-chef-de-la-junte-s-octroie-un-mandat-presidentiel-illimite-28940219.html

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Bénin : Lancement de « l’Opération Bouclier » pour lutter contre le terrorisme

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La ville de Lokossa a servi de cadre à la présentation officielle de l’« Opération Bouclier », un exercice militaire de grande envergure dirigé par la Garde nationale sous le commandement du lieutenant-colonel Adanmansou Valère. Selon Bénin WebTv qui a rapporté l’information, cette initiative vise à renforcer la sécurité dans les départements du Mono, du Couffo et du Zou, identifiés comme zones sensibles en raison d’une recrudescence des menaces terroristes.

Dans son allocution, le directeur de l’exercice a dressé un tableau préoccupant de la situation sécuritaire, marquée par une extension inquiétante des groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Ces organisations, selon les services de renseignement, accentuent leur présence dans la région ouest-africaine, avec des ramifications désormais actives sur le territoire béninois.

Entre mars et juin 2025, plusieurs incidents sont venus illustrer la montée de cette menace dans les départements du sud. Des patrouilles ont été prises pour cibles, des postes de police attaqués, et des convois suspects interceptés. Le 27 mai, une patrouille conjointe des Forces armées a été attaquée à Tobi-Kpèkpè. Le 5 juin, un convoi suspect a été arrêté près d’Apomè, révélant des indices de préparation d’actions hostiles. Le 12 juin, une attaque meurtrière contre un poste de la police républicaine à Kétou a coûté la vie à un agent, en blessant un autre. Parallèlement, dans la zone d’Azovè, des rumeurs persistantes évoquent des cas d’enrôlement forcé et de trafic de bétail, aggravant un climat déjà tendu.

Selon les autorités, ces incidents sont liés à des cellules armées mobiles opérant depuis le centre du pays et bénéficiant de voies d’infiltration à travers les forêts et couloirs naturels. Ces mouvements suspects justifient le déploiement de l’« Opération Bouclier », conçue comme une riposte multisectorielle. Le dispositif prévoit des actions coordonnées sur les axes stratégiques, une surveillance renforcée des zones forestières, et le démantèlement des groupes infiltrés. L’objectif, selon le lieutenant-colonel Valère, est double : empêcher l’implantation des groupes extrémistes dans le sud du pays et rétablir la confiance des populations locales.

Outre les opérations militaires, les autorités insistent sur le rôle crucial du renseignement et de la coopération avec les communautés. Une collaboration étroite avec les populations est jugée indispensable pour freiner l’enrôlement de jeunes dans les réseaux terroristes et lutter contre les trafics illicites dans les zones frontalières.

Source : https://lanouvelletribune.info/2025/07/terrorisme-au-sud-du-benin-larmee-lance-l-operation-bouclier/

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