Économie
Afrique: Un sommet historique sur l’énergie les 27 et 28 janvier à Dar es Salaam

Le Groupe de la Banque africaine de développement, le Groupe de la Banque mondiale, l’Union africaine et le gouvernement de la République-Unie de Tanzanie organisent un sommet historique sur l’énergie à l’intention des chefs d’État et de gouvernement africains les 27 et 28 janvier 2025, à Dar es Salaam, en Tanzanie.
Selon les données officielles, près de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, ce qui représente 83 % du déficit énergétique mondial avec une urgence d’accélérer le rythme de l’électrification en Afrique.
Pour y parvenir, le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement, en collaboration avec des partenaires au développement, se sont donné pour mission d’élargir l’accès à l’électricité au profit de 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.
Lancée en avril 2024, cette initiative ambitieuse connue sous le nom de « Mission 300 » combinera des investissements accrus dans les infrastructures et des réformes politiques globales sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement en électricité, afin de transformer des vies, améliorer les moyens de subsistance et renforcer les communautés à travers le continent, à en croire une note d’information parvenue ce 10 janvier à Abidjan.net.
Le Sommet africain de l’énergie réunira des chefs d’État et de gouvernement africains, des dirigeants du secteur privé, des partenaires au développement et des donateurs, des experts, des organisations de la société civile et des acteurs du monde universitaire, pour mobiliser et obtenir les ressources financières, les partenariats et l’engagement politique nécessaires pour réaliser la « Mission 300 » et consolider les progrès déjà accomplis par les pays africains pour l’électrification universelle.
Économie
Burkina Faso : 33 milliards de FCFA obtenus sur le marché financier de l’UEMOA

Pour faire face aux besoins de financement de son budget, le Burkina Faso a levé avec succès le mercredi 18 juin 2025 sur le marché financier de l’UEMOA la somme de 32,999 milliards de FCFA à l’issue de son émission d’adjudication simultanée de bons assimilables du trésor de 364 jours et d’obligations assimilables du trésor de 3, 5 et 7 ans.
L’émetteur a mis en adjudication la somme de 30 milliards de FCFA. En réponse, les investisseurs lui ont fait des soumissions globales de 39,529 milliards de FCFA. Ce qui correspond à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 131,77%.
Le montant des soumissions retenu est de 32,999 milliards de FCFA et celui rejeté à 6,530 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux d’absorption de 83,48%.
Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues, se retrouveront avec un rendement moyen pondéré de 9,26% pour les bons, 8,01% pour les obligations ayant une durée de 3 ans, 8,45% pour celles de 5 ans et 8,31% pour celles de 7 ans.
Les autorités burkinabés comptent rembourser les bons émis le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 17 juin 2026. Quant au paiement des intérêts, il se fera d’avance et précompté sur la valeur nominale de ces bons.
Le remboursement du capital des obligations s’effectuera le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 19 juin 2028 pour celles de 3 ans, au 19 juin 2030 pour celles de 5 ans et au 19 juin 2032 pour celles de 7 ans. Le paiement des intérêts sera annuel sur la base du taux de 6% pour les obligations de 3 ans, 6,20% pour celles de 5 ans et 6,40% pour celles de 7 ans et ce, dès la fin de la première année.
Économie
Bénin : Le FMI approuve un nouveau décaissement de 90 millions de dollars

Les fonds soutiendront les réformes et l’agenda climatique. Ce décaissement est motivé par des réformes budgétaires exemplaires, une croissance record et des avancées notables dans la stratégie climatique du Bénin.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le mercredi 18 juin 2025, la sixième revue des programmes appuyés par la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité de financement élargie (FFE) ainsi que la troisième revue du programme climatique RSF (Resilience and Sustainability Facility). A la clé, un décaissement immédiat de 90 millions de dollars.
Il porte le soutien total du Fonds au Bénin à plus de 623 millions de dollars depuis juillet 2022. Selon l’institution, cette décision se justifie par la solidité des réformes menées par Cotonou qui a notamment atteint, avec un an d’avance, l’objectif communautaire de déficit budgétaire fixé à 3% du PIB dans l’espace UEMOA. Une performance saluée par l’institution, qui met en avant une forte mobilisation des recettes domestiques et une gestion rigoureuse des dépenses sociales prioritaires.
Elle indique que la croissance économique s’est nettement accélérée pour atteindre 7,5% en 2024 — un record pour le pays — et devrait rester robuste dans les années à venir. Cette dynamique est notamment portée par l’essor de la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), même si les importations liées à ce projet ont temporairement creusé le déficit courant. Mais selon le FMI, cette situation devrait progressivement se résorber à mesure que les exportations industrielles augmentent.
Sur le front climatique, les autorités béninoises ont avancé sur plusieurs chantiers : adoption de nouvelles réglementations sur la gestion des ressources en eau, la construction, les énergies renouvelables, et révision du cadre tarifaire de l’électricité pour renforcer la viabilité financière du secteur. Ces réformes arrivent alors que le pays déploie sa stratégie climatique qui vise à attirer les financements verts, notamment à travers l’élaboration d’une taxonomie climatique nationale.
Pour Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI, « les efforts du Bénin ont produit des résultats concrets : une croissance soutenue, une confiance accrue des marchés, et un appui continu des partenaires au développement ». Il appelle néanmoins le pays à « rester vigilant face aux risques extérieurs », à maintenir le cap des réformes et à renforcer les politiques d’inclusion sociale et de soutien aux PME.
Enfin, la soutenabilité de la dette reste un axe d’attention. Le Fonds encourage le gouvernement à poursuivre le rééquilibrage vers la dette domestique, tout en limitant les risques de refinancement. La gestion proactive de la dette, conjuguée à la transparence budgétaire, devrait permettre de maintenir la confiance des investisseurs, espère l’institution de Bretton Woods.
Économie
Niger : L’État nationalise Somair et rompt avec le groupe français Orano

Les nouvelles autorités nigériennes ont annoncé jeudi la nationalisation de la Somaïr, filiale du géant français de l’uranium Orano. Le site était contrôlé par le Niger depuis décembre 2024
C’est l’épilogue logique du bras de fer entre la France et le Niger au sujet des contrats d’exploitation minière. Le conseil des ministre a annoncé jeudi la nationalisation de la Société des mines de l’Aïr (Somaïr).
La Somaïr exploite les gisements d’uranium dans la région d’Arlit. Orano, la société française (ex-Areva) est actionnaire à 63,40% et l’Etat du Niger à 36,60%.
Selon la RTN (télévision publique du Niger), l’État du Niger a décidé de nationaliser la Somaïr “face au comportement irresponsable, illégal et déloyal d’Orano, société détenue par l’État français, un État ouvertement hostile au Niger”. La télévision nationale précise que les détenteurs d’actions bénéficieraient d’une indemnité de compensation mais que la société est désormais propriété de l’Etat.
Les autorités nigériennes reprochent à l’opérateur français Orano le non-respect des clauses contractuelles dans le partage de la production de l’uranium, ainsi que le départ des employés expatriés après le coup d’État de 2023 suivi par la déconnexion de la Somaïr du réseau informatique d’Orano.
Le Niger veut contrôler son secteur minier
Le contrôle des ressources minières est un des points de tension entre les nouvelles autorités du Niger et la France. En juin 2024, Niamey annonçait la rupture des accords miniers entre le Niger et la France, retirant à Orano le permis d’Imouraren, une des plus importantes mines d’uranium du Niger.
En décembre 2024, la société française Orano actait la perte du contrôle opérationnel de ses trois filiales minières dans le pays: le gisement d’Imouraren, la mine de Cominak et celle de la Somaïr.
Le groupe français, majoritaire à plus de 60 % dans ces filiales, avait alors engagé plusieurs procédures d’arbitrage international contre l’État du Niger.
Source : https://trt.global/fran%C3%A7ais/article/2d3e5fbc4796
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