Économie
Kenya : les banques étrangères autorisées à opérer

La Chambre des représentants du peuple éthiopien (CRPE), la chambre basse du Parlement, a adopté un projet de loi qui permet aux banques étrangères d’opérer dans le pays.
Au cours de sa session régulière mardi, la CRPE a examiné et adopté la proclamation sur les activités bancaires, marquant une étape importante vers l’ouverture du secteur bancaire éthiopien aux investissements étrangers, selon la société de radiodiffusion Fana Broadcasting Corporate, affiliée à l’Etat.
Cette proclamation, adoptée à la majorité, s’aligne sur les décisions politiques antérieures du gouvernement éthiopien visant à libéraliser le secteur financier. Elle devrait attirer les banques et les investisseurs étrangers et apporter à l’économie du pays d’Afrique de l’Est les capitaux dont elle a tant besoin.
Mamo Mihretu, gouverneur de la Banque nationale d’Ethiopie (NBE), a déclaré que cette proclamation nouvellement approuvée permettrait à l’économie éthiopienne de rester stable, notant que le projet de loi avait clairement défini les principaux objectifs de la NBE, y compris la garantie de la stabilité des prix et la promotion d’un système financier robuste.
Historiquement, le secteur bancaire éthiopien était fermé aux banques étrangères.
Depuis son entrée en fonction en 2018, le Premier ministre Abiy Ahmed n’a cessé de plaider en faveur de la libéralisation du secteur financier dans le cadre de réformes économiques plus larges visant à attirer les investissements étrangers et à stimuler le développement économique.
Source :https://french.news.cn/20241218/617a016086b7417b8a1bfa0f5429d769/c.html
Économie
Afrique : L’Ouganda a dépassé l’Éthiopie et devient le premier exportateur de café

L’Ouganda a dépassé l’Éthiopie pour devenir le premier exportateur de café d’Afrique, marquant une étape majeure pour le secteur agricole et l’économie d’exportation du pays.
L’Ouganda a dépassé l’Éthiopie pour devenir le premier exportateur de café d’Afrique, marquant une étape majeure pour le secteur agricole et l’économie d’exportation du pays.
Selon les derniers chiffres d’exportation pour mai 2025, l’Ouganda a exporté 47 606,7 tonnes de café, dépassant les 43 481 tonnes exportées par l’Éthiopie au cours du même mois. Cela équivaut à 793 445 sacs de café exportés, soit une hausse de 43,6 % par rapport à mai 2024.
Les recettes du café ont atteint un niveau mensuel record de 243,9 millions de dollars, contribuant à un montant impressionnant de 2,09 milliards de dollars de recettes de juin 2024 à mai 2025, à partir de 7,43 millions de sacs exportés sur la période de 12 mois.
Cette augmentation historique est marquée par des investissements stratégiques du gouvernement à travers des programmes visant à autonomiser les agriculteurs, à améliorer les méthodes de production et à accroître la valeur ajoutée.
Alors que l’Ouganda était en tête en mai, les données de l’exercice budgétaire plus large de l’Éthiopie (juillet 2024-mai 2025) montrent que le pays a exporté 354 302 tonnes et vise toujours 2 milliards de dollars de recettes annuelles d’ici juillet 2025. Les comparaisons sur l’ensemble de l’année restent incertaines jusqu’à la publication des données de l’Éthiopie pour juin-juillet 2025.
Les performances de l’Ouganda en mai 2025 signalent non seulement une victoire quantitative, mais aussi un changement significatif dans son leadership régional en matière de café, fondé sur une politique ciblée, l’innovation et une croissance centrée sur les agriculteurs.
Source : https://baolangson.vn/cuoc-dua-quyet-liet-giua-nhung-cuong-quoc-coffee-o-chau-phi-5052292.html
Économie
Ghana : 30 millions de dollars pour la construction d’un marché moderne à Aflao

Le Ghana a obtenu une subvention de 30 millions de dollars du gouvernement chinois pour la construction d’un marché moderne à Aflao, dans la région de la Volta.
Selon des médias locaux, cette subvention concrétise une promesse de campagne faite par le président John Dramani Mahama lors des élections générales de 2024. L’accord a été officiellement signé le lundi 7 juillet 2025 au ministère des Affaires étrangères à Accra.

Le ministre ghanéen des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Samuel Okudzeto Ablakwa, a signé au nom du gouvernement ghanéen, tandis que l’ambassadeur de Chine au Ghana, M. Tong Defa, a paraphé l’accord au nom du gouvernement chinois.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Accord de coopération économique et technique entre les deux pays. Il vise à transformer Aflao en un centre commercial dynamique, en dotant la ville d’infrastructures modernes pour le commerce.
Le futur marché devrait stimuler significativement l’activité économique le long de la frontière Ghana-Togo, en reliant les marchés de Ho et Lomé, et en améliorant les conditions de vie dans l’ensemble du corridor ouest-africain.
Le projet s’inspire du marché de Kotokuraba à Cape Coast, également financé par une subvention chinoise similaire sous la présidence de Feu John Evans Atta Mills, alors que John Mahama était vice-président. Ce marché est devenu un symbole de coopération bilatérale réussie entre le Ghana et la Chine.
Lors de la cérémonie de signature, M. Ablakwa a exprimé sa gratitude envers la Chine pour son soutien continu et a réaffirmé l’engagement du Ghana à renforcer les relations bilatérales.
« Ce projet permettra non seulement d’honorer la promesse du président Mahama envers les populations d’Aflao, mais il favorisera également l’intégration régionale, le commerce intra-africain, et créera des milliers d’emplois directs et indirects », a-t-il déclaré.
Le ministre a précisé que le choix d’Aflao était stratégique, en raison de son rôle en tant que carrefour commercial majeur reliant le Ghana au reste de l’Afrique de l’Ouest via le corridor de la Cédéao.
De son côté, l’ambassadeur chinois a salué la qualité de la coopération bilatérale et souligné que ce projet s’inscrivait dans une dynamique de réalisations concrètes axées sur le bien-être des populations.
« Nous avons eu des discussions fructueuses sur la mise en œuvre de projets concrets dans le cadre de cet accord, afin d’en faire profiter réellement nos deux peuples », a déclaré le diplomate.
Source : https://fr.apanews.net/news/ghana-30-millions-de-pekin-pour-le-marche-daflao/
Économie
Afrique du Sud : 139 millions USD pour 100 projets de réhabilitation à Johannesburg

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mardi 1ᵉʳ juillet un prêt de 139 millions de dollars (118 millions d’euros) à la ville de Johannesburg, capitale économique de l’Afrique du Sud. C’est dans cette ville qu’aura lieu le premier G20 organisé sur le continent africain, les 22 et 23 novembre.
Ce prêt sera utilisé pour « 100 projets soigneusement sélectionnés » visant à moderniser les infrastructures électriques, d’eau et de traitement des déchets, a indiqué dans un communiqué la banque, qui tire ses ressources des cotisations de ses pays membres.
Un enjeu majeur à l’approche du sommet du G20 prévu en novembre
Johannesburg, la ville la plus riche d’Afrique, s’est largement dégradée depuis quarante ans: canalisations éclatées, ordures qui s’amoncellent, routes fissurées et nids de poules, feux de signalisation en panne… »Joburg » ou « Jozi » compte 6 millions d’habitants.
« Cette opération historique démontre l’engagement de la Banque africaine de développement à soutenir les villes solvables en tant que moteurs de la croissance économique », a expliqué Kennedy Mbekeani, directeur général de la BAD pour l’Afrique australe.
« Johannesburg n’est pas seulement la plus grande ville d’Afrique du Sud, elle contribue à hauteur de 16% au PIB du pays et sert de porte d’entrée aux investissements sur tout le continent », a déclaré M. Mbekeani. « En renforçant ses infrastructures, nous investissons dans l’avenir urbain de l’Afrique ».
Un autre prêt de 474 millions de dollars accordé à l’Afrique du Sud
La BAD a également accordé à l’Afrique du Sud un prêt de 474,6 millions de dollars (403 millions d’euros) pour l’énergie et le rail.
Ces prêts interviennent une semaine après que la Banque mondiale a prêté au pays le plus industrialisé d’Afrique 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) pour relancer sa croissance.
L’Afrique du Sud est confrontée à des défis importants, notamment une crise de l’électricité et le taux de chômage le plus élevé du G20 et l’un des plus élevés au monde (32%). La croissance dans ce pays de 62 millions d’habitants n’a été en moyenne que de 0,7% par an au cours de la dernière décennie.