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Économie

Côte d’Ivoire : 1,13 milliard $ pour le réseau routier en 2025

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Avec des investissements massifs, la Côte d’Ivoire améliore ces dernières années son réseau routier. Pour l’année 2025, le pays veut ajouter 1922 km de routes.                       

En 2025, la Côte d’Ivoire prévoit de poursuivre et d’achever le bitumage de 1922 km de nouvelles routes, selon le ministre Amédé Koffi Kouakou (photo) chargé du portefeuille de l’Equipement et de l’Entretien routier. Les travaux figurent au titre des actions prioritaires de ce ministère qui a obtenu en fin de semaine dernière l’approbation par le sénat d’un budget de 703 milliards FCFA (1,13 milliard $).     

En dehors des nouvelles routes, la grande partie des dotations couvrira aussi la construction, la remise à niveau et l’entretien du réseau routier. Il est notamment prévu le renforcement de 993 km de routes existantes, la poursuite des travaux dans le cadre du Programme d’entretien routier (PER) 2023-2025.      

Au titre de l’année qui s’achève, le taux de routes neuves bitumées conformément au plan annuel est de 52%, celui des routes renforcées était de 91% alors que l’ensemble des ouvrages réalisés conformément au plan annuel est de 75 %. 

Le montant du budget s’aligne sur la dynamique du gouvernement qui réalise depuis quelques années de grands projets routiers à Abidjan et dans les autres régions intérieures du pays. Dans le cadre des routes urbaines, le Projet de transport urbain d’Abidjan (PTUA) permet par exemple la construction d’ouvrages d’art de grande envergure comme les 4e et 5e pont, de plusieurs échangeurs et tronçons de routes. Le PER mené par l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE), quant à lui a prévu la rénovation de plus de 27 000 km de routes en terre à Abidjan et à l’intérieur du pays sur la période 2023-2025. 

Le réseau routier ivoirien comporte selon les chiffres disponibles plus de 82 000 km de routes classées (nationales, départementales, etc.) et plus de 200 000 routes non classées. 

Source : https://www.agenceecofin.com/actualites/0912-124167-la-cote-d-ivoire-prevoit-de-bitumer-1922-nouveaux-km-de-routes-en-2025

Économie

Burkina Faso : 33 milliards de FCFA obtenus sur le marché financier de l’UEMOA

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Pour faire face aux besoins de financement de son budget, le Burkina Faso a levé avec succès le mercredi 18 juin 2025 sur le marché financier de l’UEMOA la somme de 32,999 milliards de FCFA à l’issue de son émission d’adjudication simultanée de bons assimilables du trésor de 364 jours et d’obligations assimilables du trésor de 3, 5 et 7 ans.

L’émetteur a mis en adjudication la somme de 30 milliards de FCFA. En réponse, les investisseurs lui ont fait des soumissions globales de 39,529 milliards de FCFA. Ce qui correspond à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 131,77%.

Le montant des soumissions retenu est de 32,999 milliards de FCFA et celui rejeté à 6,530 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux d’absorption de 83,48%.

Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues, se retrouveront avec un rendement moyen pondéré de 9,26% pour les bons, 8,01% pour les obligations ayant une durée de 3 ans, 8,45% pour celles de 5 ans et 8,31% pour celles de 7 ans.

Les autorités burkinabés comptent rembourser les bons émis le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 17 juin 2026. Quant au paiement des intérêts, il se fera d’avance et précompté sur la valeur nominale de ces bons.

Le remboursement du capital des obligations s’effectuera le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 19 juin 2028 pour celles de 3 ans, au 19 juin 2030 pour celles de 5 ans et au 19 juin 2032 pour celles de 7 ans. Le paiement des intérêts sera annuel sur la base du taux de 6% pour les obligations de 3 ans, 6,20% pour celles de 5 ans et 6,40% pour celles de 7 ans et ce, dès la fin de la première année.

Source : https://www.lejecos.com/Le-Burkina-Faso-leve-33-milliards-de-FCFA-sur-le-marche-financier-de-l-UEMOA_a29060.html

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Économie

Bénin : Le FMI approuve un nouveau décaissement de 90 millions de dollars

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Les fonds soutiendront les réformes et l’agenda climatique. Ce décaissement est motivé par des réformes budgétaires exemplaires, une croissance record et des avancées notables dans la stratégie climatique du Bénin.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le mercredi 18 juin 2025, la sixième revue des programmes appuyés par la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité de financement élargie (FFE) ainsi que la troisième revue du programme climatique RSF (Resilience and Sustainability Facility). A la clé, un décaissement immédiat de 90 millions de dollars.

Il porte le soutien total du Fonds au Bénin à plus de 623 millions de dollars depuis juillet 2022. Selon l’institution, cette décision se justifie par la solidité des réformes menées par Cotonou qui a notamment atteint, avec un an d’avance, l’objectif communautaire de déficit budgétaire fixé à 3% du PIB dans l’espace UEMOA. Une performance saluée par l’institution, qui met en avant une forte mobilisation des recettes domestiques et une gestion rigoureuse des dépenses sociales prioritaires.

Elle indique que la croissance économique s’est nettement accélérée pour atteindre 7,5% en 2024 — un record pour le pays — et devrait rester robuste dans les années à venir. Cette dynamique est notamment portée par l’essor de la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), même si les importations liées à ce projet ont temporairement creusé le déficit courant. Mais selon le FMI, cette situation devrait progressivement se résorber à mesure que les exportations industrielles augmentent.

Sur le front climatique, les autorités béninoises ont avancé sur plusieurs chantiers : adoption de nouvelles réglementations sur la gestion des ressources en eau, la construction, les énergies renouvelables, et révision du cadre tarifaire de l’électricité pour renforcer la viabilité financière du secteur. Ces réformes arrivent alors que le pays déploie sa stratégie climatique qui vise à attirer les financements verts, notamment à travers l’élaboration d’une taxonomie climatique nationale.

Pour Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI, « les efforts du Bénin ont produit des résultats concrets : une croissance soutenue, une confiance accrue des marchés, et un appui continu des partenaires au développement ». Il appelle néanmoins le pays à « rester vigilant face aux risques extérieurs », à maintenir le cap des réformes et à renforcer les politiques d’inclusion sociale et de soutien aux PME.

Enfin, la soutenabilité de la dette reste un axe d’attention. Le Fonds encourage le gouvernement à poursuivre le rééquilibrage vers la dette domestique, tout en limitant les risques de refinancement. La gestion proactive de la dette, conjuguée à la transparence budgétaire, devrait permettre de maintenir la confiance des investisseurs, espère l’institution de Bretton Woods.

Source : https://www.agenceecofin.com/actualites-finance/1906-129350-benin-le-fmi-approuve-un-nouveau-decaissement-de-90-millions

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Économie

Niger : L’État nationalise Somair et rompt avec le groupe français Orano

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Les nouvelles autorités nigériennes ont annoncé jeudi la nationalisation de la Somaïr, filiale du géant français de l’uranium Orano. Le site était contrôlé par le Niger depuis décembre 2024

C’est l’épilogue logique du bras de fer entre la France et le Niger au sujet des contrats d’exploitation minière. Le conseil des ministre a annoncé jeudi la nationalisation de la Société des mines de l’Aïr (Somaïr).

La Somaïr exploite les gisements d’uranium dans la région d’Arlit. Orano, la société française (ex-Areva) est actionnaire à 63,40% et l’Etat du Niger à 36,60%.

Selon la RTN (télévision publique du Niger), l’État du Niger a décidé de nationaliser la Somaïr “face au comportement irresponsable, illégal et déloyal d’Orano, société détenue par l’État français, un État ouvertement hostile au Niger”. La télévision nationale précise que les détenteurs d’actions bénéficieraient d’une indemnité de compensation mais que la société est désormais propriété de l’Etat.

Les autorités nigériennes reprochent à l’opérateur français Orano le non-respect des clauses contractuelles dans le partage de la production de l’uranium, ainsi que le départ des employés expatriés après le coup d’État de 2023 suivi par la déconnexion de la Somaïr du réseau informatique d’Orano.

Le Niger veut contrôler son secteur minier

Le contrôle des ressources minières est un des points de tension entre les nouvelles autorités du Niger et la France. En juin 2024, Niamey annonçait la rupture des accords miniers entre le Niger et la France, retirant à Orano le permis d’Imouraren, une des plus importantes mines d’uranium du Niger.

En décembre 2024, la société française Orano actait la perte du contrôle opérationnel de ses trois filiales minières dans le pays: le gisement d’Imouraren, la mine de Cominak et celle de la Somaïr. 

Le groupe français, majoritaire à plus de 60 % dans ces filiales, avait alors engagé plusieurs procédures d’arbitrage international contre l’État du Niger.

Source : https://trt.global/fran%C3%A7ais/article/2d3e5fbc4796

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